La pandémie teste l'endurance de l'industrie culturelle du Moyen-Orient

Alors que la pandémie de Covid-19 a fait des ravages à l'échelle mondiale, le domaine des arts et de la culture s’avère particulièrement peu immunisé contre une perturbation de ce type. (Photo fournie)
Alors que la pandémie de Covid-19 a fait des ravages à l'échelle mondiale, le domaine des arts et de la culture s’avère particulièrement peu immunisé contre une perturbation de ce type. (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 18 novembre 2020

La pandémie teste l'endurance de l'industrie culturelle du Moyen-Orient

  • Les personnes qui travaillent dans les industries créatives se sont révélées exceptionnellement vulnérables aux mesures de confinement
  • De nombreux musiciens, artistes, photographes et illustrateurs de bandes dessinées ont vu leurs sources de revenus s'évaporer

DUBAÏ: Alors que les deuxième et troisième vagues de la pandémie de coronavirus balayent le monde, les coûts humains et économiques continuent d'augmenter. Le domaine des arts et de la culture s'avère particulièrement peu immunisé contre une perturbation de ce type.

Les gouvernements, les entreprises et les particuliers ont subi de graves revers financiers au début de l'année, lorsque la vague initiale d'infections a conduit à un confinement total dans de nombreux pays.

Cependant, les personnes qui travaillent dans les industries créatives se sont révélées exceptionnellement vulnérables aux mesures de confinement: les expositions et les concerts ont été annulés, les festivals reportés et de nombreuses autres activités culturelles différées jusqu'à nouvel ordre.

L'Unesco a estimé les revenus annuels des secteurs culturels et créatifs à 2,3 billions de dollars (1 dollar = 0,84 euro) et les exportations à plus de 250 milliards de dollars. Les secteurs emploient près de 30 millions de personnes dans le monde, tandis que, selon certaines prévisions, leur contribution au produit intérieur brut mondial serait d'environ 10% dans un proche avenir.

(photo fournie)
Réclamation, de Khorshid Akhavan. (Photo fournie)

Alors même que les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont rouvert après des mois de confinement, le monde de l'art a été relégué aux plates-formes numériques dans un avenir prévisible.

En conséquence, de nombreux musiciens, artistes, photographes et illustrateurs de bandes dessinées ont vu leurs sources de revenus s'évaporer. Certaines entreprises culturelles ont été contraintes de fermer définitivement leurs portes.

Bien que quelques professionnels aient réussi à s’adapter à Internet, d'autres ont eu du mal à le faire. Pour Huda Alkhamis-Kanoo, fondatrice du festival d'Abu Dhabi, le numérique ne pourra jamais être comparé à la réalité.

«Tout l'avenir tient dans cet équilibre entre l'expérience virtuelle et réelle. L'énergie avec les gens ne peut pas être remplacée», affirme-t-elle dernier lors d'un webinaire, au mois de septembre, sur l'impact de la Covid-19 sur les festivals organisé par le Middle East Institute, situé à Washington DC.

Pour Raed Asfour, un metteur en scène qui habite Amman et qui a également participé au webinaire, les nouvelles technologies peuvent jouer un rôle dans l'enregistrement et la diffusion de concerts en ligne, mais le processus peut se révéler d'un coût prohibitif.

Eckhard Thiemann, directeur artistique de Shubbak, le plus grand festival de la culture arabe contemporaine de Londres, déclare quant à lui qu'il pourrait être difficile de convaincre le public de payer pour des concerts diffusés en ligne.

«Nous devons éduquer le public à payer pour le contenu en ligne. […] Si nous fournissons aux gens un contenu authentique et réel, ils paieront pour cela», avance Thiemann.

Pour les artistes et pour les industries créatives, le passage en ligne a été un mélange d'expériences. Pour certains, il donnait la possibilité de bousculer de vieux formats un peu usés, tandis que, pour d’autres, il offrait l’opportunité de collaborer.

«Nous avons plus de trente centres de musique ici, aux Émirats arabes unis; nous nous considérons comme des concurrents et nous collaborons rarement les uns avec les autres», confie à Arab News Tala Badri, directrice exécutive du Centre des arts musicaux (CMA) de Dubaï.

«Mais quand la Covid-19 a frappé, nous nous sommes réunis pour parler de ce que nous pouvions faire pour nous entraider. C'est notre gagne-pain. Entre nous, nous employons plus de 500 personnes et nous enseignons à plus de 4 000 personnes.»

Les mesures de confinement ont résonné comme un sérieux bémol pour les professeurs de musique, car de nombreuses familles, à court d'argent, ont réduit leurs dépenses. «Nous n'avons eu aucun travail depuis près de six ou sept mois», déplore Tala Badri.

«Lors du confinement en mars, nous avons mis toutes les leçons en ligne. […] C’est plutôt bien tombé pour nous, dans la mesure où nous pouvions le faire rapidement», explique-t-elle.

«Nous avons été confrontés à plus de difficultés et de défis cet été, lorsque les gens ont vraiment commencé à ressentir les effets de la Covid-19, et quand beaucoup d’entre eux ont perdu leur emploi. Ce qui s’arrête en premier, ce sont les activités parascolaires, n’est-ce pas? Donc, beaucoup de gens ont décidé de ne pas continuer les cours.»

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Bitter Sweet, de Khorshid Akhavan. (Photo fournie)

Le nombre d'élèves inscrits à l'école est passé «du jour au lendemain» de 1 200 à moins de 400. En conséquence, le loyer, les salaires des trente membres du personnel, ainsi que les remboursements de prêts commerciaux, sont rapidement devenus un défi opérationnel majeur.

«D'un point de vue financier, c'était très difficile. Nous avons réussi à nous débrouiller, mais nous n’avons toujours pas été en mesure de générer un revenu pour nous maintenir», confie la directrice du CMA.

L'illustrateur émirati Saeed Arjumand, qui possède un magasin de bandes dessinées à Dubaï, a connu des défis similaires. «Je pense que c'était le plus grand changement. Sans que rien ne l’ait laissé présager, nous avons dû fermer, et cela a été très soudain », raconte-t-il. Son magasin a rouvert en été, mais son travail «n'était pas aussi bon qu'avant».

Reconnaissant les défis auxquels font face les industries créatives, de nombreux artistes et galeries ont commencé à se regrouper, menant des projets et des collaborations qui, selon toute vraisemblance, ne se seraient pas concrétisés sinon.

«La meilleure chose qui soit arrivée aux artistes, c’est que de nombreuses institutions et fondations culturelles se sont réunies pour leur offrir leur soutien, à eux qui connaissent des difficultés pendant cette période», affirme Fatima Albudoor, photographe et graveuse émiratie.

«Art Jameel, par exemple, a lancé un appel ouvert aux artistes afin qu'ils soumettent des propositions. Ensuite, une subvention leur serait accordée. J'ai donc postulé et j'ai pu obtenir une subvention pour un projet que j'ai proposé en raison du confinement.»

Une autre initiative a été la vente aux enchères «This Too Shall Pass», organisée par Sotheby’s au mois de juin dernier, en partenariat avec sept galeries de l’avenue Al-Serkal de Dubaï.

«Au cours des premières semaines du confinement, il y a eu de nombreux appels, discussions et enquêtes au sujet de la façon de soutenir et de préserver notre communauté artistique», expliquait à Arab News en juin dernier William Lawrie, fondateur de la galerie d'art Lawrie Shabibi de Dubaï.

«Dans l'un des appels Zoom, qui intégrait toutes les galeries de l'avenue Al-Serkal, l'idée d'une vente aux enchères destinée à soutenir les galeries et leurs artistes a été évoquée, avec un volet caritatif au profit des personnes vulnérables, plus défavorisées encore par la Covid-19.»

En mai dernier, la galerie d'art saoudienne Athr a lancé une initiative pour fournir des subventions financières afin d’aider à soutenir le travail des artistes dans le Royaume. Il a lancé un projet intitulé «Maan» ( «ensemble» en arabe) dans le but d'amortir l'impact de la pandémie sur la scène artistique locale.

Dans le cadre de sa mission consistant à conserver un art accessible au grand public, Athr, basé à Djeddah, a collaboré avec sept artistes qui ont accepté de produire des œuvres en édition limitée pour financer les subventions.

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Hengam, de Khorshid Akhavan. (Photo fournie)

L'artiste expressionniste canado-iranienne Khorshid Akhavan affirme que les restrictions de voyage et la baisse des commissions ont nui à ses revenus, car les clients ont réduit le budget qu’ils consacrent à ces articles de luxe. En même temps, dit-elle, la pandémie a été une puissante source d'inspiration.

«Pour moi, cela a été à la fois positif et négatif», confie-t-elle à Arab News. «Le positif est que toutes les émotions se manifestent, donc je peux exprimer ces émotions à travers l’art.»

Des points positifs? Sans doute. Et comme Alkhamis-Kanoo l'a souligné lors du webinaire du mois de septembre, la pandémie a certainement obligé les artistes à être «plus résilients» et à envisager de travailler de manière collective.

«C'est incroyable ce que je vois en termes de relations et d'innovation», observe-t-elle. «Nous nous connectons, nous nous retrouvons et nous nous unissons à travers nos festivals pour nous battre.»

Autre point positif, le Groupe des vingt ministres de la Culture s'est récemment engagé à soutenir l'économie culturelle mondiale.

S'adressant à la réunion virtuelle organisée pendant la première semaine du mois de novembre dans le cadre du programme des conférences internationales, le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Mohammed al-Farhan, déclare: «Cette présence culturelle de haut niveau à la présidence saoudienne du G20 illustre notre conviction commune du rôle vital de la culture pour propulser l'écosystème d'innovation des économies. Il nous incombe de préserver notre patrimoine commun pour les générations futures et de produire et de diffuser la culture de manière durable.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Doha accueille un sommet arabo-islamique d'urgence après l'attaque israélienne contre le Qatar

Cette photo diffusée par Amiri Diwan du Qatar montre l'émir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani (C-R) et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Mohammed bin Abdulrahman al-Thani (D) rencontrant le prince héritier de Jordanie Hussein (C-L) et le ministre des Affaires étrangères de Jordanie Ayman Safadi (G) à Doha le 10 septembre 2025. (AFP)
Cette photo diffusée par Amiri Diwan du Qatar montre l'émir du Qatar Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani (C-R) et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Mohammed bin Abdulrahman al-Thani (D) rencontrant le prince héritier de Jordanie Hussein (C-L) et le ministre des Affaires étrangères de Jordanie Ayman Safadi (G) à Doha le 10 septembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre égyptien des affaires étrangères, Badr Abdelatty, est arrivé à Doha mardi pour exprimer l'entière solidarité de l'Égypte avec le Qatar
  • M. Abdelatty a été reçu par l'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani

DOHA: La capitale qatarie accueillera un sommet arabo-islamique d'urgence dimanche et lundi prochains pour discuter de l'attaque israélienne contre Doha qui visait des dirigeants du Hamas, selon une invitation de la nouvelle agence du Qatar.

Par ailleurs, le ministre égyptien des affaires étrangères, Badr Abdelatty, est arrivé à Doha mardi pour exprimer l'entière solidarité de l'Égypte avec le Qatar à la suite des attaques israéliennes qui ont visé de hauts dirigeants du Hamas.

M. Abdelatty a été reçu par l'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani.


Attaque israélienne au Qatar: le Hamas accuse les Etats-Unis d'être «complices»

L'administration Trump a affirmé n'avoir été notifiée qu'à la dernière minute "par l'armée américaine". "J'ai immédiatement demandé à l'émissaire spécial Steve Witkoff d'informer le Qatar de l'attaque imminente, ce qu'il a fait, mais malheureusement trop tard pour arrêter" les frappes, a-t-il dit. (AFP)
L'administration Trump a affirmé n'avoir été notifiée qu'à la dernière minute "par l'armée américaine". "J'ai immédiatement demandé à l'émissaire spécial Steve Witkoff d'informer le Qatar de l'attaque imminente, ce qu'il a fait, mais malheureusement trop tard pour arrêter" les frappes, a-t-il dit. (AFP)
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  • Les autorités ont renforcé les mesures de sécurité, installant des points de contrôle tout autour de la mosquée
  • Le Hamas a affirmé que les dirigeants du mouvement avaient survécu à l'attaque, mais a fait état de six morts: le fils du négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef du bureau de M. Hayya, trois gardes du corps et un policier qatari

DOHA: Le Hamas a accusé jeudi les Etats-Unis d'être "complices" des frappes israéliennes au Qatar contre des responsables du mouvement islamiste palestinien, estimant que l'attaque visait à torpiller les négociations pour une trêve à Gaza.

"Ce crime était (...) une mise à mort de l'ensemble du processus de négociation", a affirmé un responsable du Hamas, Fawzi Barhoum, dans une déclaration télévisée, au moment où se déroulaient les funérailles des six personnes tuées dans le raid.

"Nous affirmons que l'administration américaine est pleinement complice de ce crime", a-t-il ajouté.

L'attaque sans précédent menée par Israël au Qatar mardi visait des responsables du Hamas réunis dans un complexe résidentiel en plein cœur de Doha, la capitale de ce pays du Golfe allié des Etats-Unis.

Le Qatar a affirmé avoir été informé par Washington "10 minutes" après l'attaque, qui a suscité une rare réprimande du président américain Donald Trump, pourtant allié d'Israël, qui a dit être "très mécontent".

L'administration Trump a affirmé n'avoir été notifiée qu'à la dernière minute "par l'armée américaine". "J'ai immédiatement demandé à l'émissaire spécial Steve Witkoff d'informer le Qatar de l'attaque imminente, ce qu'il a fait, mais malheureusement trop tard pour arrêter" les frappes, a-t-il dit.

Le Qatar accueille le bureau politique du Hamas depuis 2012, avec la bénédiction des Etats-Unis qui cherchaient alors à maintenir un canal de communication avec le groupe classé terroriste par la plupart des pays occidentaux.

Funérailles sous haute sécurité

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a participé jeudi aux funérailles aux côtés de dizaines d'hommes en tenue traditionnelle qatarie, et d'autres en civil ou en uniforme.

Un cercueil ceint d'un drapeau qatari, et cinq autres drapés aux couleurs palestiniennes ont été placés dans la mosquée Cheikh Mohammed ben Abdel Wahab de la ville, selon les images diffusées par la chaîne Qatar TV.

Les autorités ont renforcé les mesures de sécurité, installant des points de contrôle tout autour de la mosquée.

Le Hamas a affirmé que les dirigeants du mouvement avaient survécu à l'attaque, mais a fait état de six morts: le fils du négociateur en chef Khalil al-Hayya, le chef du bureau de M. Hayya, trois gardes du corps et un policier qatari.

Le ministère qatari de l'Intérieur a confirmé la mort du caporal Badr Saad Mohammed Al-Humaidi Al-Dosari, membre de ses forces de sécurité intérieure, ainsi que de trois autres personnes.

Fawzi Barhoum a en outre indiqué que l'épouse du négociateur en chef du Hamas, la femme de son fils décédé et ses petits-enfants avaient été blessés dans l'attaque du bâtiment où ils résidaient.

Selon les images visionnées par l'AFP, rien ne permettait de confirmer visuellement la présence de Khalil Al-Hayya aux funérailles.

Selon des sources du Hamas, six dirigeants dont Khalil al-Hayya, Khaled Mechaal, ancien numéro un, et Zaher Jabarine, responsable du mouvement en Cisjordanie, étaient dans le bâtiment au moment de l'attaque. L'AFP n'est parvenue à joindre aucun d'eux depuis.

Doha réévalue son rôle 

Le petit Etat gazier, qui abrite la plus grande base américaine de la région, joue le rôle de médiateur dans la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, aux côtés de l'Égypte et des États-Unis.

Mais après les frappes israéliennes, le Premier ministre qatari, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a affirmé que son pays "réévalu(ait) tout" concernant son rôle de médiateur, annonçant la tenue prochaine d'un sommet arabo-islamique à Doha pour discuter de la réponse à l'attaque israélienne.

Il a en outre estimé mercredi que son homologue israélien, Benjamin Netanyahu, devrait être traduit en justice.

Les frappes israéliennes ont choqué les riches monarchies du Golfe, qui ont longtemps misé sur les Etats-Unis pour garantir leur sécurité, et suscité de nombreuses condamnations internationales.


Le président des Émirats arabes unis à Oman pour renforcer les liens bilatéraux et condamner l'attaque israélienne

 Les dirigeants se sont entretenus à Qasr Al Hosn, à Salalah, et ont passé en revue la coopération croissante dans les domaines politique, économique, social et culturel. (WAM)
Les dirigeants se sont entretenus à Qasr Al Hosn, à Salalah, et ont passé en revue la coopération croissante dans les domaines politique, économique, social et culturel. (WAM)
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  • Les dirigeants se sont entretenus à Qasr Al Hosn, à Salalah, et ont passé en revue la coopération croissante dans les domaines politique, économique, social et culturel, en soulignant leur engagement commun à renforcer l'intégration du Golfe
  • Les deux dirigeants ont condamné les frappes israéliennes sur le Qatar, les décrivant comme une violation de la souveraineté, une infraction au droit international et une menace pour la stabilité régionale

DUBAI : Le président des Émirats arabes unis, Cheikh Mohamed bin Zayed Al-Nahyan, s'est rendu jeudi à Oman, où il a rencontré le sultan Haitham bin Tariq pour discuter de la coopération bilatérale et des développements régionaux, y compris les récentes attaques israéliennes sur le territoire qatari.

Les dirigeants se sont entretenus à Qasr Al Hosn, à Salalah, et ont passé en revue la coopération croissante dans les domaines politique, économique, social et culturel, en soulignant leur engagement commun à renforcer l'intégration du Golfe et à soutenir les progrès du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

Les deux dirigeants ont condamné les frappes israéliennes sur le Qatar, les décrivant comme une violation de la souveraineté, une infraction au droit international et une menace pour la stabilité régionale. Ils ont réaffirmé leur solidarité avec le Qatar et se sont engagés à soutenir les mesures prises pour protéger sa sécurité et ses citoyens.

Le cheikh Mohamed a souligné la pérennité des relations entre les Émirats arabes unis et Oman, dont les racines remontent à feu le cheikh Zayed bin Sultan Al-Nahyan et au sultan Qaboos bin Said, dont les efforts ont jeté les bases de liens solides entre les deux nations.