Sur Disney+, les studios d'Abbey Road dans l'oeil de la fille McCartney

Paul McCartney se produit sur scène lors de la 36e cérémonie annuelle d'intronisation au Rock & Roll Hall Of Fame au Rocket Mortgage Fieldhouse le 30 octobre 2021 à Cleveland, Ohio. (AFP)
Paul McCartney se produit sur scène lors de la 36e cérémonie annuelle d'intronisation au Rock & Roll Hall Of Fame au Rocket Mortgage Fieldhouse le 30 octobre 2021 à Cleveland, Ohio. (AFP)
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Publié le Dimanche 01 janvier 2023

Sur Disney+, les studios d'Abbey Road dans l'oeil de la fille McCartney

  • Logiquement, les Beatles occupent une place importante dans ce documentaire d'une heure trente, intitulé «Derrière les murs des studios Abbey Road» et composé d'interviews d'artistes et d'images d'archives
  • Il suit d'un peu plus d'un an une autre série documentaire que Disney+ avait consacrée fin 2021 au plus influent groupe de l'histoire, "Get Back" de Peter Jackson

PARIS: Un lieu saint de la musique vu par l'héritière d'un dieu de la pop: la riche histoire des studios d'enregistrement londoniens d'Abbey Road est racontée dans un documentaire réalisé par Mary McCartney, la fille de Paul, et diffusé sur Disney+ à partir de vendredi.

Ces studios ont été rendus célèbres dans le monde entier par l'album "Abbey Road" des Beatles en 1969, dont la photo de pochette est passée à la postérité. Elle montre les quatre musiciens, dont Paul McCartney, qui traversent le passage piéton juste en face, dans la rue du même nom.

"J'ai un lien personnel avec ces studios, j'ai grandi en venant ici, nous vivions tout près. J'ai une photo très drôle que j'adore, ma mère (la photographe Linda Eastman McCartney, ndlr) qui tient les rênes d'un poney sur le passage piéton", sourit Mary McCartney dans une interview en visio avec l'AFP.

"Il y a tellement de gens qui viennent à Abbey Road voir le passage piéton mais qui n'entrent pas dans les studios, car c'est toujours un endroit où on travaille beaucoup... Avec ce documentaire, j'ai voulu les emmener à l'intérieur", poursuit la réalisatrice et photographe de 53 ans.

Logiquement, les Beatles occupent une place importante dans ce documentaire d'une heure trente, intitulé "Derrière les murs des studios Abbey Road" et composé d'interviews d'artistes et d'images d'archives.

Il suit d'un peu plus d'un an une autre série documentaire que Disney+ avait consacrée fin 2021 au plus influent groupe de l'histoire, "Get Back" de Peter Jackson.

«Bunker»

Abbey Road est devenu "le bunker" des Beatles quand ils ont arrêté les concerts à partir de 1966 car la pression de leurs fans était trop forte, rappelle dans le documentaire Giles Martin, fils de leur génial producteur George Martin.

Mais même si les Fab Four et leurs expérimentations sonores ont tout particulièrement marqué l'histoire du lieu (ils y ont enregistré 190 de leurs 210 chansons), Mary McCartney a également voulu montrer "tout le reste".

Le documentaire rappelle ainsi que les studios sont nonagénaires: créés en 1931 par la maison de disques EMI et à la pointe de la technologie de l'époque, ils étaient d'abord dédiés à la musique classique.

Le compositeur et chef d'orchestre Edward Elgar (1857-1934) les a étrennés. Plus tard, d'autres grands noms du classique comme la violoncelliste Jacqueline du Pré (1945-1987) y ont joué. Pour autant, leur nom reste intimement attaché à la pop et au rock.

Outre Paul McCartney et l'autre Beatle encore en vie, Ringo Starr, nombre de stars témoignent dans le documentaire: Elton John, les frères Liam et Noel Gallagher d'Oasis, le compositeur de musiques de films John Williams, le guitariste Nile Rodgers, Jimmy Page (Led Zeppelin), Roger Waters et David Gilmour (Pink Floyd) ou encore la jeune chanteuse Celeste.

"Chacun raconte une histoire différente, les différents aspects de ce qui fait d'Abbey Road un tout", estime Mary McCartney, en soulignant "la magie" du lieu.

Le titre en anglais du documentaire est d'ailleurs plus évocateur que son équivalent français: "If These Walls Could Sing" ("Si ces murs pouvaient chanter").


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com