Qui tire profit de la popularité croissante de TikTok au Moyen-Orient?

Parallèlement à cette évolution des réseaux sociaux, le mot «influenceur» disparaît au profit du terme de «créateur». (Shutterstock)
Parallèlement à cette évolution des réseaux sociaux, le mot «influenceur» disparaît au profit du terme de «créateur». (Shutterstock)
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Publié le Jeudi 05 janvier 2023

Qui tire profit de la popularité croissante de TikTok au Moyen-Orient?

  • Plusieurs créateurs de haut niveau ont critiqué TikTok pour son Creator Fund, considérant que la réserve d’argent disponible est restée à peu près la même alors que le nombre de créateurs ne cesse d’augmenter
  • Les réseaux sociaux, bien qu’extrêmement bien financés, ne sont pas toujours rentables et la quantité prime généralement sur la qualité

DUBAÏ: Avec plus de cent mille influenceurs actifs sur TikTok dans le monde en 2020, selon le site Statista, l’application de création de vidéos courtes se positionne de plus en plus comme un réseau social potentiellement lucratif pour les créateurs de contenu.

Les créateurs décrivent souvent les capacités de montage de l’application et le style de contenu comme particulièrement attrayants, les éloignant d’autres plates-formes populaires telles qu’Instagram et Facebook.

Parallèlement à cette évolution des réseaux sociaux, le mot «influenceur» disparaît au profit du terme de «créateur». Le premier évoque des images de vacances somptueuses, de luxe et un style de vie ambitieux qui poussent parfois les abonnés à sentir que leur propre vie est insignifiante.

«Le terme “influenceur” est devenu obsolète et de nombreuses stars des réseaux sociaux préfèrent utiliser le terme de “créateur”», déclare Harry Hugo, cofondateur de The Goat Agency dans un entretien accordé à The Drum. «Pourquoi? Car les meilleurs créateurs ne se contentent pas de publier du contenu esthétique, mais ils font tellement plus.»

En d’autres termes, pour qu’un créateur réussisse, il doit absolument publier un contenu authentique et utile qui ne vise pas simplement à «influencer» un public.

Xzit Thamer, un créateur en Arabie saoudite, se concentre sur les jeux et il publie principalement du contenu lié au jeu Grand Theft Auto. Il a quitté son travail en 2020 pour se concentrer sur la création de contenu sur TikTok.

«Je ne savais pas à l’époque que j’aurais sept millions d’abonnés et que je deviendrais l’un des meilleurs créateurs de contenu de jeux au Moyen-Orient», raconte-t-il à Arab News.

TikTok connaît certainement son moment de gloire, mais c’est plus qu’une simple mode passagère, estiment les experts. La popularité de la plate-forme semble durable, selon Natasha Hatherall-Shawe, fondatrice et PDG de l’agence de marketing TishTash.

«La simplicité de la mission de TikTok, qui est de retenir l’attention du public grâce à des vidéos courtes, a remplacé d’autres plates-formes comme Instagram et Facebook de Meta, qui tentent désormais de rattraper leur retard en introduisant des fonctionnalités telles que les reels», explique-t-elle à Arab News.

Selon Xzit Thamer, qui crée du contenu depuis neuf ans: «TikTok est la meilleure plate-forme pour les créateurs de contenu.»

Avec les meilleurs créateurs capables d’attirer un public aussi large, TikTok investit naturellement en eux au moyen de programmes comme le Creator Fund, qui récompense directement les créateurs sélectionnés. Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (Mena), la plate-forme a également inauguré son programme Creator Hub aux Émirats arabes unis (EAU) et en Égypte, en septembre 2022, pour aider à identifier les créateurs talentueux et les mettre en contact avec des mentors et des experts qui peuvent soutenir leur développement et renforcer leurs compétences.

Mais plusieurs créateurs de haut niveau ont critiqué TikTok pour son Creator Fund. L’une des principales plaintes est que la réserve d’argent disponible est restée à peu près la même alors que le nombre de créateurs ne cesse d’augmenter.

Le célèbre créateur Hank Green, qui compte plus de sept millions d’abonnés sur TikTok, dénonce la plate-forme dans une vidéo diffusée sur YouTube. Il reconnaît que TikTok est un réseau «extrêmement puissant et bien conçu», mais l’accuse de «sous-payer considérablement les créateurs».

TikTok n’est ni la première ni la seule plate-forme à accorder des récompenses financières directes à certains créateurs. Plusieurs réseaux sociaux, dont YouTube et Instagram, proposent des initiatives spéciales pour les créateurs, mais certains experts indiquent que ce n’est pas toujours une bonne chose et remettent en question leur valeur.

«Le réseau YouTube fait preuve d’une grande avarice concernant les revenus qu’il partage avec les créateurs et TikTok n’est pas très différent», déclare Mme Hatherall-Shawe.

Alors que «les programmes pour créateurs sont bénéfiques pour la plate-forme à petite échelle», poursuit-elle, «il est particulièrement difficile de se sentir légitime avec les revenus perçus en tant que créateur directement de la plate-forme».

C’est pour cette raison qu’il est important que les créateurs envisagent d’autres possibilités de monétisation sur la base de leur renommée TikTok, ajoute-t-elle.

L’une de ces possibilités est la collaboration avec les marques. Le coût pour recruter un créateur afin qu’il collabore à une campagne, ou même qu’il partage une seule publication sur TikTok, peut varier considérablement. Bien que les industries des réseaux sociaux et des influenceurs soient réglementées de manière stricte dans les pays du Golfe, il s’agit toujours d’une situation anarchique où une seule publication par un créateur célèbre peut coûter plus de 4 000 dollars (1 dollar = 0,94 euro), soutient Natasha Hatherall-Shawe.

À titre d'exemple, Mohammed Ghadour, qui passe quatre heures par jour à créer des vidéos TikTok, gagne entre 1 000 et 3 000 dollars par mois, selon un rapport de la BBC.

Outre la possibilité de collaborations avec les marques, précise Mme Hatherall-Shawe, TikTok fournit également des outils conçus pour aider les créateurs à gagner plus d’argent directement à partir de leur propre contenu. L’année dernière, par exemple, la plate-forme a introduit une nouvelle fonctionnalité qui permet aux fans d’envoyer des pourboires aux créateurs.

La plate-forme a également dévoilé des «cadeaux vidéo», un mécanisme permettant aux abonnés d’envoyer des pièces et des cadeaux virtuels aux créateurs. Ceux-ci peuvent être échangés contre la monnaie numérique de TikTok, les «diamants», qui à leur tour peuvent être convertis en espèces. Et, bien sûr, les créateurs célèbres peuvent également utiliser la renommée qu’ils obtiennent sur TikTok pour vendre leurs propres produits ou offres commerciales à leurs abonnés.

«TikTok en tant que moteur de recherche pour le commerce de détail est extrêmement puissant», indique Natasha Hatherall-Shawe. «Pour de nombreux consommateurs, c’est le premier point de contact pour être influencé par la mode, la beauté, le sport, la nourriture et les articles ménagers qui sont ensuite achetés par l’intermédiaire des canaux directs annoncés dans le contenu.»

En mai 2022, la plate-forme a annoncé une nouvelle fonctionnalité, TikTok Pulse, lui permettant de partager les revenus publicitaires avec les principaux créateurs. Pour être éligible, un créateur doit avoir du contenu figurant dans le top 4 des vidéos les plus performantes, avoir au moins cent mille abonnés, être âgé de plus de 18 ans et avoir publié au moins cinq vidéos au cours des trente derniers jours. Les créateurs répondant à tous ces critères reçoivent 50% des revenus des publicités apparaissant à côté de leur contenu.

Au regard de toutes ces initiatives, on comprend mieux pourquoi les créateurs donnent la priorité à TikTok par rapport aux autres plates-formes, notamment pour «le contenu vidéo court, en particulier dans les domaines du divertissement, de l’alimentation et de la famille – le type de contenu le plus prisé dans le monde arabe en ce moment», souligne-t-elle.

Elle précise également que les réseaux sociaux, bien qu’extrêmement bien financés, ne sont pas toujours rentables et que la quantité prime généralement sur la qualité.

«Ces plates-formes sont construites sur un modèle d’acquisition d’utilisateurs à tout prix et en gardant autant que possible les abonnés accros aux applications d’origine – c’est un jeu de volume», insiste-t-elle.

Lorsque les principaux créateurs ont suffisamment d’abonnés sur TikTok pour collaborer directement avec les marques, ils peuvent potentiellement gagner des milliers de dollars pour une seule publication. La plate-forme qui les a aidés à se faire connaître ne perçoit aucun pourcentage de cette somme. Mais cela ne signifie pas qu’elle perd des ressources.

«Si un créateur surpasse financièrement la plate-forme en tant qu’individu, TikTok demeure en tête, en tant qu’entreprise globale», conclut Natasha Hatherall-Shawe.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


CMA CGM annonce la reprise de la compagnie aérienne cargo en faillite Air Belgium

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. (AFP)
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  • Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium
  • L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable

PARIS: Le transporteur maritime français CMA CGM a annoncé mercredi qu'il reprenait la compagnie aérienne belge Air Belgium qui était placée en liquidation en raison d'un passif important accumulé pendant la pandémie de Covid, en promettant de sauvegarder 124 emplois sur 401.

Le groupe marseillais, qui a lancé CMA CGM Air Cargo en mars 2021 pour proposer une offre de fret aérien, va mettre la main sur les quatre avions cargo d'Air Belgium. Il totalisera dès lors neuf appareils effectuant plusieurs liaisons depuis la France, la Belgique et les Etats-Unis. Sa flotte doit doubler d'ici 2027.

L'ajout des quatre appareils d'Air Belgium - deux Airbus A330F et deux Boeing B747F - "permet de renforcer immédiatement nos capacités aériennes tout en répondant aux défis logistiques actuels", s'est réjoui le vice-président exécutif de la division aérienne de CMA CGM, Damien Mazaudier.

L'offre de reprise du transporteur maritime avait été validée par le tribunal de l'entreprise du Brabant wallon fin mars. Air Belgium accumulait les difficultés depuis 2023, après avoir tenté de lancer une activité passager qui n'a jamais été rentable.

Les liens entre Air Belgium et CMA CGM sont anciens puisque la compagnie belge était chargée de l'exploitation de quatre Airbus A330F appartenant à CMA CGM Air Cargo basés à Liège, avant que la compagnie n'obtienne son certificat de transporteur aérien français et ne rapatrie ses appareils à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle.

CMA CGM a décidé de conserver la marque Air Belgium, "compagnie emblématique du paysage aérien belge", et les appareils resteront basés en Belgique. Deux d'entre eux effectuent une liaison régulière entre Bruxelles et la Chine, tandis que les deux autres sont exploités pour le compte de tiers, a indiqué Damien Mazaudier.

Parallèlement, le groupe marseillais a annoncé son intention de renforcer sa flotte basée à Chicago, où stationnent déjà deux Boeing B777F, "auxquels viendront s'ajouter trois autres appareils" du même modèle.

Ce hub permet d'effectuer des liaisons entre les Etats-Unis, la Chine et l'Asie du Sud-Est. CMA CGM n'a pas souhaité commenter l'impact de la guerre commerciale en cours entre Pékin et Washington sur cette activité.

"Ces avions renforceront la présence du groupe sur les routes transpacifiques et soutiendront l'expansion de ses activités cargo sur le marché américain", a expliqué CMA CGM.

En Europe, CMA CGM Air Cargo dispose déjà de liaisons régulières depuis Paris vers Hong Kong, Shanghai et Zhengzhou.


L’autorité portuaire saoudienne renforce l’attractivité de Dammam avec une zone logistique ambitieuse

La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de SR visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume.
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  • L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam
  • Le projet renfore l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique

RIYAD : L'Autorité portuaire générale d'Arabie saoudite, connue sous le nom de Mawani, a signé un nouvel accord pour développer une zone logistique d'une valeur de 300 millions de riyals saoudiens (79 millions de dollars) dans le port Roi Abdulaziz de Dammam, renforçant ainsi l'ambition du Royaume de devenir une plaque tournante mondiale de la logistique.

Le projet, lancé en partenariat avec Alissa International Motors - une filiale du groupe Abdullatif Alissa Holding - couvrira 382 000 mètres carrés. La nouvelle installation servira de plaque tournante pour l'importation et la réexportation de véhicules et de pièces détachées, a indiqué l'autorité dans un communiqué.

Cette initiative s'aligne sur les objectifs de la stratégie nationale de l'Arabie saoudite en matière de transport et de logistique, qui vise à améliorer l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement et à attirer les investissements étrangers et nationaux. La zone logistique de Dammam fait partie d'un plan d'investissement plus large de 10 milliards de RS visant à établir 20 centres logistiques intégrés à travers le Royaume sous la supervision de l'autorité.

La nouvelle installation comprendra un entrepôt de 7 000 mètres carrés consacré au stockage des pièces détachées et conçu pour accueillir plus de 13 000 véhicules.

"Ce développement renforcera l'avantage concurrentiel du port et sa position en tant que centre logistique régional en fournissant des services logistiques de haute qualité", selon Mawani.

L'autorité a également souligné que le projet contribuerait à la diversification de l'économie et renforcerait la participation du secteur privé à la croissance du Royaume.

Le port Roi Abdulaziz, qui constitue déjà un lien vital entre l'Arabie saoudite et les marchés internationaux, offre des infrastructures et des capacités logistiques de pointe, ce qui en fait une destination attrayante pour les entreprises de commerce international.

Par ailleurs, Mawani a signé un autre contrat avec Sultan Logistics pour l'établissement d'une zone logistique supplémentaire dans le port du roi Abdulaziz, d'une valeur de 200 millions de RS. D'une superficie de 197 000 mètres carrés, l'installation comprendra 35 000 mètres carrés d'espace d'entreposage, des bureaux administratifs, des parcs de stockage pour les conteneurs secs et réfrigérés, ainsi qu'une zone de réexportation dédiée.

"Ces installations amélioreront la qualité des services logistiques offerts dans le port et soutiendront le commerce grâce à une efficacité opérationnelle accrue", a ajouté Mawani.

La création de ces nouvelles zones devrait considérablement renforcer la capacité opérationnelle et la compétitivité du port Roi Abdulaziz.

En 2024, l'Arabie saoudite a lancé, développé et inauguré huit zones et centres logistiques, soutenus par environ 2,9 milliards de RS d'investissements du secteur privé. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre d'une stratégie plus large visant à consolider la position du Royaume en tant que puissance logistique mondiale de premier plan.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Moody’s et Fitch attribuent des notes de qualité à AviLease, société du PIF

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, la société AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable. (Photo fournie)
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  • Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance
  •  Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030

RIYAD: La société saoudienne AviLease a reçu des notations de crédit de premier ordre de la part des agences Moody’s et Fitch Ratings, alors qu’elle poursuit l’expansion de son portefeuille et renforce son rôle stratégique dans le secteur aéronautique du Royaume.

Détenue par le Fonds d'investissement public d'Arabie saoudite, AviLease a annoncé que Moody's lui avait attribué la note Baa2 avec une perspective stable et que Fitch lui avait attribué la note BBB avec une perspective stable.

Les deux agences ont mis en avant le portefeuille de haute qualité d'AviLease, composé d'avions de nouvelle technologie avec une forte combinaison de crédit, ainsi que la solidité de son bilan et sa trajectoire de croissance.

Elles ont noté que la société devrait devenir l'un des principaux acteurs du secteur mondial du leasing d'ici à 2030.

«Les notations ouvrent la voie à une flexibilité financière encore plus grande, car nous pourrons accéder aux marchés des capitaux de la dette non garantie», a déclaré Edward O'Byrne, PDG d'AviLease, dans un communiqué de presse.

Il poursuit: «L'obtention d'une notation de qualité en moins de trois ans depuis notre création est un exploit remarquable, et nous pensons qu'elle positionne AviLease dans un groupe restreint de bailleurs de l'industrie en un temps record.»

Les notations reconnaissent également le rôle stratégique d'AviLease dans le soutien des initiatives du secteur de l'aviation du PIF dans le cadre de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

«Ces notations permettront à AviLease d'accéder aux marchés de capitaux mondiaux pour financer ses stratégies commerciales, en se positionnant à l'avant-garde de l'industrie du leasing d'avions, en parfaite adéquation avec la stratégie nationale de l'aviation et la Vision 2030 de l'Arabie saoudite», a déclaré Fahad al-Saif, président d'AviLease.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com