Les jeunes sont la clé de l'avenir selon les experts du G20 à Riyad

«Les jeunes façonneront l’avenir du monde», a déclaré Lauren Power, déléguée en chef des États-Unis des Y20, en haut à gauche, lors d’une table ronde intitulée «Les opportunités des jeunes pour créer un avenir meilleur». (Photo, fournie)
«Les jeunes façonneront l’avenir du monde», a déclaré Lauren Power, déléguée en chef des États-Unis des Y20, en haut à gauche, lors d’une table ronde intitulée «Les opportunités des jeunes pour créer un avenir meilleur». (Photo, fournie)
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Publié le Vendredi 20 novembre 2020

Les jeunes sont la clé de l'avenir selon les experts du G20 à Riyad

  • La première ligue de football féminine d’Arabie saoudite a débuté jeudi avec 24 équipes
  • Power a félicité l'Arabie saoudite, affirmant que le royaume a pris de nombreuses initiatives pour découvrir, de développer et de valoriser les jeunes

RIYADH: Les panélistes du sommet du G20 de Riyad jeudi ont décrit les jeunes comme des «acteurs-clés de l'avenir», et ont souligné l'importance d'élargir l’horizon des opportunités pour les jeunes générations.

«Les jeunes façonneront l’avenir du monde», a déclaré Lauren Power, déléguée en chef des États-Unis des Y20, lors d’une table ronde intitulée «Les opportunités des jeunes pour créer un avenir meilleur». Elle a également souligné l'importance des dialogues constructifs, du partage des connaissances, ainsi que du rôle de la technologie dans l'enrichissement des expériences des jeunes.

Power a félicité l'Arabie saoudite, affirmant que le royaume a pris de nombreuses initiatives pour découvrir, de développer et de valoriser les jeunes. La pandémie du coronavirus a causé une détresse véritable dans le monde entier, a-t-elle affirmé. «Aux États-Unis, ça a énormément affecté la santé mentale des gens».

Le prince Abdul Aziz bin Turki Al-Faisal, ministre des Sports du Royaume, a déclaré que les opportunités sportives ont un rôle important dans la création d’un avenir meilleur pour les jeunes. Il ajoute que le développement des activités sportives dans le Royaume doit être accentué et que les autorités utilisent toutes les ressources disponibles, tout en accomplissant des efforts considérables pour les amener au niveau requis.

«Notre objectif est d'amener nos jeunes à un niveau où ils peuvent s'engager avec leurs pairs internationaux (d'athlètes) et apprendre de leurs riches expériences, afin qu'à l'avenir, ils puissent les égaler et atteindre l'excellence», a-t-il déclaré.

La première ligue de football féminine d’Arabie saoudite a débuté jeudi avec 24 équipes de Djeddah, Riyad et Dammam en compétition pour une coupe du championnat et un prix en espèces de 133 000 dollars.

«Cela fait partie de notre programme de responsabilisation des jeunes», dit le ministre, ajoutant que cela est «une étape passionnante» vers de nouveaux progrès sportifs dans le Royaume.

La Dr Einas bint Suleiman Al-Eisa, rectrice de l’Université Princesse Nourah bint Abdulrahman a fait écho aux propos du ministre, ajoutant que l’université est en train de créer le bon environnement pour l’autonomisation des femmes.«Notre plan d’autonomisation comprend le concept de l'éducation à la citoyenneté mondiale avec des étudiants et des professeurs, non seulement du Royaume mais aussi d’autres nationalités qui bénéficient de nos divers cursus», a-t-elle déclaré.

Le président du Y20, Othman Almoamar, a déclaré que l'optimisme est un élément essentiel en vue de surmonter la pandémie. «Le Y20 a conçu une déclaration commune sur la responsabilisation des jeunes qui aidera beaucoup dans ce domaine», a-t-il assuré.

Anna Affranio, chef de la délégation italienne du Y20, a déclaré que la santé mentale est essentielle pour surmonter les défis de la pandémie. Elle a également souligné l'importance de la technologie et son rôle clé dans l’autonomisation des jeunes.

La séance était animée par la Dr Maha Al-Mutlaq, doyenne de la faculté de droit de l’Université Princesse Nourah bint Abdulrahman, qui a déclaré que l’émancipation des jeunes est «au cœur même» des développements et des réformes en Arabie saoudite. «Plus de 30 pour cent de la population saoudienne sont des jeunes, avec le prince héritier, un jeune leader, comme icône de la jeunesse», a-t-elle expliqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban: deux morts dans une frappe israélienne à Baalbeck 

Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien. (AFP)
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  • L'agence nationale d'information ANI a rapporté que la frappe avait été menée par un "drone israélien" dans la ville millénaire qui abrite un ensemble de temples romains classés au patrimoine mondial de l'Unesco
  • Ni ANI ni le ministère n'ont fourni d'autres précisions sur ce raid ou sur l'identité des victimes

BEYROUTH: Au moins deux personnes ont été tuées mercredi dans une frappe israélienne contre une voiture dans la ville de Baalbeck, dans l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

L'agence nationale d'information ANI a rapporté que la frappe avait été menée par un "drone israélien" dans la ville millénaire qui abrite un ensemble de temples romains classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

Ni ANI ni le ministère n'ont fourni d'autres précisions sur ce raid ou sur l'identité des victimes.

Israël mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant cibler le Hezbollah, malgré un accord de cessez-le-feu qui a mis fin en novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien.

Sous pression américaine et craignant une intensification des frappes israéliennes, le gouvernement libanais a ordonné le mois dernier à l'armée d'élaborer un plan visant à désarmer le Hezbollah, sorti très affaibli par la guerre.

Selon Beyrouth, l'armée libanaise doit achever ce désarmement d'ici trois mois en ce qui concerne le sud du pays, proche de la frontière avec Israël.

 


Attaques israéliennes à Doha: le Qatar s'entretient avec la présidente de la CPI

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, préside le sommet sur l'urgence arabo-islamique 2025 à Doha, au Qatar. (QNA/AFP)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani, préside le sommet sur l'urgence arabo-islamique 2025 à Doha, au Qatar. (QNA/AFP)
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  • Le Qatar explore des recours légaux contre Israël après une frappe à Doha ayant tué plusieurs membres du Hamas et un agent de sécurité qatari
  • Bien que simple observateur à la CPI, Doha intensifie ses démarches diplomatiques et judiciaires pour demander des comptes à Israël

DOHA: Un haut représentant du Qatar a rencontré mercredi la présidente de la Cour pénale internationale (CPI) alors que Doha cherche à engager des poursuites contre Israël après des frappes sans précédent sur son territoire, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères qatari.

Mohammed Al-Khulaifi, qui a été chargé d'entreprendre d'éventuelles démarches légales après l'attaque israélienne, s'est entretenu avec la juge Tomoko Akane à La Haye, a indiqué le ministère.

Le pays du Golfe explore "toutes les voies juridiques et diplomatiques disponibles pour s'assurer que les responsables de l'attaque israélienne contre le Qatar rendent des comptes", a précisé jeudi auprès de l'AFP un responsable qatari, s'exprimant sous couvert d'anonymat en raison de la sensibilité des discussions.

Le Qatar, en tant qu'État observateur à la CPI, ne peut pas saisir directement la cour.

La frappe meurtrière menée la semaine dernière à Doha, visant des dirigeants du mouvement islamiste palestinien Hamas, a déclenché une vague de critiques à l'international, les Nations unies condamnant une "violation choquante du droit international". Elle a aussi valu à Israël une rare réprobation du président américain Donald Trump.

Israël et le Qatar, pays médiateur dans les négociations en vue d'une trêve à Gaza, sont tous deux alliés des États-Unis.

Le Hamas a affirmé que ses principaux dirigeants politiques, installés au Qatar avec l'aval de Washington depuis 2012, avaient survécu à l'attaque qui a tué cinq de ses membres, ainsi qu'un membre des forces de sécurité qataries.

À l'issue d'un sommet extraordinaire lundi à Doha, la Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique ont appelé "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

En 2024, la CPI a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, pour crimes de guerre et de crimes contre l'humanité à Gaza.

L'offensive israélienne, qui a fait plus de 65.000 morts dans le territoire palestinien selon les chiffres du Hamas, fiables selon l'ONU, a été déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.

La CPI a également émis des mandats d'arrêt contre l'ancien ministre israélien de la Défense Yoav Gallant et le commandant militaire du Hamas Mohammed Deif, tué depuis par Israël.


L'Arabie saoudite et le Pakistan signent un pacte de défense mutuelle

Le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Syed Asim Munir (à droite), le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (2e à droite), le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif (2e à gauche) et le ministre saoudien de la Défense photographiés après la signature d'un pacte de défense historique à Riyad, le 17 septembre 2025. (PMO)
Le chef de l'armée pakistanaise, le maréchal Syed Asim Munir (à droite), le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (2e à droite), le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif (2e à gauche) et le ministre saoudien de la Défense photographiés après la signature d'un pacte de défense historique à Riyad, le 17 septembre 2025. (PMO)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane reçoit le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif au palais d'Al-Yamamah à Riyad, mercredi. (SPA)
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  • Le pacte marque une étape majeure dans le renforcement des liens sécuritaires et économiques entre deux alliés de longue date
  • L'accord de Riyad transforme des décennies de coopération militaire en un engagement sécuritaire contraignant

​​​​​ISLAMABAD : Le Pakistan et l’Arabie saoudite ont signé mercredi un « Accord stratégique de défense mutuelle », s’engageant à considérer toute agression contre l’un des deux pays comme une attaque contre les deux, renforçant ainsi la dissuasion conjointe et solidifiant des décennies de coopération militaire et sécuritaire.

Cet accord intervient moins de deux semaines après les frappes aériennes israéliennes à Doha visant des dirigeants du Hamas, un événement ayant intensifié les tensions régionales et souligné l’urgence pour les États du Golfe de renforcer leurs partenariats sécuritaires.

L'accord de Riyad marque également une volonté des deux gouvernements de formaliser leurs liens militaires de longue date en un engagement contraignant.

Le pacte a été signé lors de la visite officielle du Premier ministre Shehbaz Sharif à Riyad, où il a rencontré le prince héritier et Premier ministre Mohammed ben Salmane au palais Al-Yamamah. Accompagnés de ministres et responsables militaires de haut niveau, les deux dirigeants ont passé en revue ce que le bureau de Sharif a qualifié de relation « historique et stratégique » entre les deux nations, en discutant également des développements régionaux.

« L’accord stipule que toute agression contre l’un des deux pays sera considérée comme une agression contre les deux », a déclaré le communiqué conjoint.

Il décrit le pacte comme un reflet de l’engagement commun des deux gouvernements à renforcer la coopération en matière de défense et à œuvrer pour la sécurité et la paix dans la région et dans le monde.

Depuis des décennies, l’Arabie saoudite et le Pakistan entretiennent des liens étroits sur les plans politique, militaire et économique. Le Royaume accueille plus de 2,5 millions de ressortissants pakistanais — la plus grande communauté d’expatriés pakistanais — et a souvent soutenu financièrement Islamabad lors de crises économiques. La coopération en matière de défense a inclus des formations, des achats d’armes et des exercices militaires conjoints.

Le nouvel accord formalise cette coopération sous la forme d’un engagement de défense mutuelle, une étape qui, selon de nombreux analystes, place cette relation au même niveau que d’autres partenariats stratégiques dans la région.

Bien que le communiqué n’ait pas précisé les mécanismes de mise en œuvre, il a souligné que l’accord visait à développer les aspects de la coopération en matière de défense et à renforcer la dissuasion conjointe face à toute agression.

Cette visite intervient également alors que le Pakistan cherche à renforcer ses liens avec les États du Golfe, dans un contexte de défis économiques persistants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.pk