Le retour au pouvoir de la gauche accroît le soutien à la cause palestinienne en Amérique du sud

Des sections de la diaspora palestinienne du Chili, forte de 500 000 personnes, se rassemblent devant l'ambassade d'Israël de Santiago en mai 2021 (Photo, AFP).
Des sections de la diaspora palestinienne du Chili, forte de 500 000 personnes, se rassemblent devant l'ambassade d'Israël de Santiago en mai 2021 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 11 janvier 2023

Le retour au pouvoir de la gauche accroît le soutien à la cause palestinienne en Amérique du sud

  • L'inauguration d'un gouvernement dirigé par Lula favorable à la cause palestinienne au Brésil suit l'annonce d'un projet d'ambassade chilienne en Palestine
  • L'espoir d'un changement de position régionale sur le conflit israélo-palestinien après le départ des gouvernements de droite s'accroît

SAO PAULO, Brésil: L'annonce de l'ouverture d'une ambassade en Palestine par le Chili et l'abandon par le nouveau gouvernement brésilien de la politique étrangère pro-israélienne de son prédécesseur ont suscité des espoirs en Amérique latine quant à l'évolution des positions régionales sur le conflit israélo-palestinien.
Un jour seulement après l'entrée en fonction du président de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva, le 1er janvier, le Brésil a annoncé un changement radical dans sa diplomatie.
Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Mauro Vieira, a mentionné la question palestinienne dans son discours d'investiture, déclarant que le Brésil «reprendra sa position traditionnelle et équilibrée maintenue pendant plus de sept décennies» et soutiendra la solution de deux États «totalement viables, coexistant en toute sécurité côte à côte avec des frontières internationalement reconnues».

Lula, le président brésilien de 77 ans, a pris ses fonctions le 1er janvier. Il a déjà été président de 2003 à 2010 (Photo, AFP).

L'Amérique latine a été fortement divisée sur Israël et la Palestine pendant la majeure partie du dernier demi-siècle.
Les régimes conservateurs se sont concentrés sur les valeurs judéo-chrétiennes communes, les relations commerciales et la coopération militaire avec Israël, tandis que la gauche a épousé le nationalisme, l'anticolonialisme, la lutte pour la liberté et une histoire commune avec la diaspora palestinienne.
Le 5 janvier, lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée à la visite provocatrice du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, la délégation brésilienne a déclaré que cet acte était «profondément alarmant» et qu'il risquait d'accroître la violence dans la région.
Il s'agit d'une transformation majeure de la politique brésilienne, étant donné que l'ancien président de droite, Jair Bolsonaro, était un allié fidèle d'Israël et prévoyait même de déplacer l'ambassade de son pays de Tel Aviv à Jérusalem.
Il a abandonné l'idée après les manifestations des pays arabes qui mettaient en péril le commerce brésilien avec le monde arabe et musulman.
La nouvelle diplomatie brésilienne a été proclamée quinze jours seulement après que le président chilien de gauche, Gabriel Boric, a révélé son intention de transformer le bureau de représentation de son pays dans la ville palestinienne de Ramallah en ambassade.
Il a dévoilé son intention lors d'une célébration de Noël le 21 décembre au Club Deportivo Palestino, une organisation sportive sociale créée par des immigrants palestiniens en 1920.
Depuis des années, des communautés d'Amérique latine s'unissent pour dénoncer l'occupation de la Palestine par Israël.
La forte solidarité avec la Palestine sur le continent a fait pression sur les gouvernements pour qu'ils dénoncent les actions d'Israël.
Le Chili compte la plus grande communauté palestinienne du monde en dehors du Moyen-Orient, soit environ 500 000 personnes.

Une mosquée au Brésil a été illuminée aux couleurs du drapeau palestinien lors d'un appel à mettre fin à la violence (Photo, AFP).

«Nous ne pouvons pas oublier une communauté qui souffre d'une occupation illégale, une communauté qui résiste, une communauté dont les droits et la dignité sont violés chaque jour. Cela est absolument injuste», a déclaré Boric.
Le lendemain, la ministre chilienne des Affaires étrangères, Antonia Urrejola, a réaffirmé le projet d'ambassade, sans toutefois fournir de calendrier.
Les experts considèrent la décision de Boric comme une invitation aux autres pays d'Amérique latine à lui emboîter le pas. «Ce n'était pas seulement une action visant à intensifier les relations entre les deux pays (le Chili et la Palestine) et à reconnaître pleinement le droit du peuple palestinien à l'autodétermination, c'était aussi un geste qui peut être imité par d'autres dirigeants régionaux», a expliqué l'analyste politique palestino-chilien Jaime Abedrapo, à Arab News.
Il a signalé que le ministère chilien des Affaires étrangères s'était progressivement orienté vers un tel plan au fil des ans, et que de larges segments de la société soutenaient l'annonce de Boric, même les politiciens de droite.
«Nous devons souligner que la communauté juive chilienne a reconnu la légitimité de cette mesure», a-t-il ajouté.
Selon lui, le fait que le Brésil adhère à nouveau à l'agenda de Lula pour le Moyen-Orient est très pertinent compte tenu de l'importance du pays en Amérique latine.

En chiffres

La diaspora palestinienne en Amérique latine:

- 500 000 au Chili.

- 250 000 au Honduras.

- 200 000 au Guatemala.

- 70 000 au Salvador.

- 70 000 au Brésil.

L'élection de Lula et d'autres gauchistes dans le continent est considérée comme un moment propice à l'adoption de mesures qui pourraient bénéficier au peuple palestinien.
«Pourquoi Boric a-t-il annoncé son plan maintenant? Parce que des conditions propices pour cela existent», a indiqué Ualid Rabah, président de la Fédération arabo-palestinienne du Brésil, à Arab News. «Avant même que Lula ne prenne ses fonctions, sa position politique sur la Palestine et Israël avait déjà eu un impact sur le scénario diplomatique latino-américain.»
Rabah compare la situation actuelle à celle de 2010, lorsque le président Lula a reconnu l'État de Palestine selon les frontières de 1967. D'autres pays d'Amérique latine ont fait de même.
«Boric a eu la sensibilité politique de s'en rendre compte et d'agir», a avisé Rabah, se disant convaincu que Lula consolidera les politiques qu'il a lancées pendant ses deux mandats (entre 2003 et 2010) et qui ont été gelées par la suite.
Elles comprennent quatre accords de coopération signés entre le Brésil et la Palestine en 2010 concernant le libre-échange, l'éducation, la culture et la technologie.
«Ces accords ont été entravés par des extrémistes, dont le député Eduardo Bolsonaro (fils de Jair Bolsonaro), pendant le processus au Congrès», a souligné Rabah. «Nous avons dû travailler dur pour qu'ils soient approuvés maintenant. Je suis sûr que Lula les ratifiera.»

Lula du Brésil et Gabriel Boric du Chili (à gauche) incarnent le nouveau leadership pro-palestinien en Amérique latine (Photo, AFP).

Ces accords permettront d'accroître les échanges de personnes et de marchandises entre les deux pays et de renforcer leurs relations.
Les Chiliens et les Brésiliens engagés dans la cause palestinienne souhaitent voir davantage de progrès dans les années à venir.
Abedrapo a déclaré qu'il espérait «des mesures cohérentes et constantes», notamment l'ouverture d'une ambassade chilienne à Bethléem ou à Jérusalem. «Cela aurait un grand impact symbolique», a-t-il ajouté.
Rabah a confirmé que lui et d'autres activistes font pression sur le gouvernement brésilien pour qu'il assume «une voix claire contre l'apartheid (israélien) en Palestine».
Il a insisté: «Nous voulons que le gouvernement brésilien coupe les relations avec les entreprises et institutions israéliennes directement ou indirectement impliquées dans l'invasion de territoires en Palestine, par exemple.»
Toutefois, Reginaldo Nasser, professeur de relations étrangères à l'université catholique pontificale de Sao Paulo, a déclaré que, même si les mesures de Boric et de Lula apporteront des progrès, il est irréaliste d'espérer de grands changements maintenant.

Des militants pro-palestiniens ont peint l'ambassade d'Israël à Buenos Aires lors d'une manifestation (Photo, AFP).

«Lula avait une relation ambiguë avec la Palestine, étant donné qu'au cours de ses mandats précédents, il a promu d'importantes initiatives pour les Palestiniens, mais a également intensifié les relations de son pays avec Israël», a déclaré Nasser à Arab News, ajoutant qu'un véritable changement «nécessite plus que des mesures symboliques».
«Le Brésil fonde sa diplomatie sur le droit international, mais Israël va bien au-delà et place des colons pour dominer une région», a-t-il signalé.
Selon Nasser, le gouvernement brésilien devrait comprendre qu'il n'y a pas de symétrie entre la Palestine et Israël mais une situation de colonialisme.
«Si les politiques brésiliennes ne prennent pas cela en considération, rien ne peut vraiment changer. Le Brésil continuera à agir comme un partenaire d'Israël», a-t-il déclaré, ajoutant que la pression pro-israélienne sera forte au Brésil, et dans toute l'Amérique latine, si d'autres mesures sont prises.
«Le coût d'aller à l'encontre des politiques d'Israël est élevé. C'est pourquoi les Palestiniens sont restés si longtemps seuls sur la scène internationale», a soutenu Nasser.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un système d’armement américain utilisé dans une frappe israélienne au Liban violerait le droit international

Des débris entourent les bâtiments détruits par une frappe israélienne dans le village frontalier de Mays al-Jabal, dans le sud du Liban, le 5 mai 2024 (AFP).
Des débris entourent les bâtiments détruits par une frappe israélienne dans le village frontalier de Mays al-Jabal, dans le sud du Liban, le 5 mai 2024 (AFP).
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  • The Guardian et Human Rights Watch (HRW) ont identifié les fragments d’une bombe JDAM fabriquée par Boeing sur le site où les secouristes ont été tués
  • Les États-Unis interdisent la vente de ces systèmes à des armées étrangères lorsqu’il existe des «informations crédibles» sur des violations des droits de l’homme

LONDRES: Une frappe aérienne israélienne au Liban, qui a fait sept morts parmi les travailleurs humanitaires en mars, pourrait avoir été lancée à l’aide d’un système d’armement fourni par les États-Unis, selon une enquête menée par le quotidien The Guardian.

Cet incident a coûté la vie à sept secouristes âgés de 18 à 25 ans, tous bénévoles, qui se trouvaient dans un centre ambulancier à Al-Habariyé, dans le sud du Liban, le 27 mars.

Il a eu lieu cinq jours avant qu’une frappe israélienne à Gaza ne tue sept travailleurs humanitaires travaillant pour l’ONG World Central Kitchen.

Les débris trouvés sur les lieux à Al-Habariyé ont été identifiés par The Guardian, un expert indépendant et Human Rights Watch (HRW) comme appartenant à une bombe israélienne MPR de 230 kg et à une bombe JDAM (Joint Direction Attack Munition) fabriquée par Boeing, un système attaché aux explosifs pour les transformer de bombes non guidées en bombes guidées par GPS.

Ramzi Kaiss, chercheur de HRW sur le Liban, a indiqué à The Guardian que «les assurances d’Israël sur son utilisation légale des armes américaines ne sont pas crédibles. Étant donné que le comportement d’Israël à Gaza et au Liban continue de violer le droit international, l’administration Biden devrait immédiatement suspendre les ventes d’armes à Israël».

En vertu de la loi Leahy de 1997, le gouvernement américain ne peut légalement ni aider ni armer des armées étrangères lorsqu’il existe des «informations crédibles» sur des violations des droits de l’homme.

Un porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis a assuré à The Guardian: «Les États-Unis veillent constamment à ce que le matériel de défense fourni par les États-Unis soit utilisé conformément au droit national et international applicable. Si des violations sont constatées, nous prenons les mesures nécessaires.»

Quant à Josh Paul, chercheur non résident à Democracy for the Arab World Now et ancien employé du département d’État, il a précisé: «Le département d’État a approuvé plusieurs de ces transferts (d’armes) en quarante-huit heures. Il n’y a aucune préoccupation politique concernant les munitions destinées à Israël, à l’exception du phosphore blanc et des bombes à sous-munitions».

Il a ajouté que les JDAM constituent des «armes clés» régulièrement demandées par Israël depuis le début de la guerre à Gaza.

Mercredi, le secrétaire d’État Antony Blinken remettra au Congrès un rapport sur l’utilisation par Israël d’armes américaines et sur la possibilité qu’elles aient été impliquées dans des violations de cette loi ou d’autres.

Le sénateur du Maryland, Chris Van Hollen, a déclaré à The Guardian que les conclusions de l’enquête à Al-Habariyé sont «profondément préoccupantes et doivent faire l’objet d'une enquête approfondie de la part de l’administration Biden. Les conclusions de cette enquête approfondie devraient certainement être incluses dans le rapport NSM-20 qui doit être soumis au Congrès le 8 mai».

La frappe aérienne sur le centre ambulancier d’Al-Habariyé a été lancée sans avertissement le 27 mars avant 1h du matin. Aucun combat n’avait été signalé dans la région.

Les victimes, qui travaillaient au centre la nuit, sont les frères jumeaux Hussein et Ahmad al-Chaar, âgés de 18 ans; Abderrahmane al-Chaar, 19 ans; Mohammed Hamoud, 21 ans; Mohammed al-Farouk Aatwi, 23 ans; Abdallah Aatwi, 24 ans; et Baraa Abou Kaiss, 24 ans.

Selon l’armée israélienne, la frappe, qui a détruit le bâtiment de deux étages, a tué un «terroriste de premier plan appartenant à la Jamaa Islamiya», un groupe politique libanais armé lié au Hezbollah. L’armée n’a pas désigné cette personne par son nom.

Un porte-parole de la Jamaa Islamiya a confirmé que certains des secouristes bénévoles étaient membres du groupe, mais a nié qu’ils faisaient partie de sa branche armée.

Samer Hardane, responsable du centre local de Défense civile, qui faisait partie des premiers intervenants, a affirmé à The Guardian : «Nous avons inspecté chaque centimètre à la recherche des membres et des possessions des victimes. Nous n’avons rien vu qui soit lié à l’armée. Nous connaissions personnellement les victimes. Nous avons donc pu identifier leurs corps».

Depuis le 7 octobre, 16 travailleurs médicaux ont été tués par des frappes aériennes israéliennes au Liban, et 380 autres personnes ont péri, dont 72 civils. Onze soldats israéliens et huit civils ont également été tués.

Kassem al-Chaar, père des jumeaux Ahmed et Hussein, a confié qu’il avait déconseillé à ses fils de se porter volontaires.

«Je leur ai dit qu’il était dangereux de faire ce type de travail, mais ils m’ont répondu qu’ils acceptaient le risque. Je ne sais pas ce qui a poussé Israël à agir de la sorte: il s’agissait de jeunes gens enthousiastes à l’idée d’aider les autres», a-t-il déploré.

«Mes fils voulaient faire du travail humanitaire, et voyez ce qui leur est arrivé. Israël n’oserait pas agir de la sorte si les États-Unis ne le soutenaient pas.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: le Hamas dit avoir accepté une proposition de cessez-le-feu présentée par l'Egypte et le Qatar

Des Palestiniens déplacés se tiennent à côté de leurs biens, dans le quartier d'Al-Mawasi, à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mai 2024. (Reuters)
Des Palestiniens déplacés se tiennent à côté de leurs biens, dans le quartier d'Al-Mawasi, à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mai 2024. (Reuters)
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  • Des scènes de joie et des tirs en l'air ont accueilli lundi cette annonce à Rafah
  • Un responsable du Hamas a indiqué que «la balle est désormais dans le camp» d'Israël, après l'annonce

GAZA: Le Hamas a indiqué lundi avoir informé l'Egypte et le Qatar qu'il acceptait leur proposition pour un cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza dévastée par sept mois de guerre.

"Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, s'est entretenu par téléphone avec le Premier ministre qatari Cheikh Mohammed bin Abdelrahmane Al Thani et le ministre égyptien des Renseignements, Abbas Kamel, et les a informés que le Hamas avait approuvé leur proposition d'accord de cessez-le-feu", selon un communiqué publié sur le site du mouvement palestinien.

Un responsable du Hamas a indiqué à l'AFP que "la balle est désormais dans le camp" d'Israël, après l'annonce. 

Des scènes de joie et des tirs en l'air ont accueilli lundi à Rafah, ville à la lisière sud de la bande de Gaza assiégée sur laquelle Israël projette une offensive militaire d'ampleur

 


L’Arabie saoudite met Israël en garde contre le ciblage de Rafah à Gaza

De la fumée s’élève après des frappes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mai 2024. (Reuters)
De la fumée s’élève après des frappes israéliennes à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 6 mai 2024. (Reuters)
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  • Cet avertissement intervient après que l’armée israélienne a ordonné à des dizaines de milliers de personnes dans la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, de commencer à évacuer les lieux plus tôt dans la journée de lundi
  • Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé le rejet catégorique par le Royaume des violations continues du droit international par l’armée israélienne

RIYAD: Lundi, l’Arabie saoudite a mis en garde contre les dangers d’un ciblage de la ville de Rafah par Israël dans le cadre de sa campagne «sanglante et systématique visant à envahir toutes les zones de la bande de Gaza et à déplacer ses habitants».

Cet avertissement intervient après que l’armée israélienne a ordonné à des dizaines de milliers de personnes dans la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, de commencer à évacuer les lieux plus tôt dans la journée de lundi, signalant qu’une invasion terrestre, promise depuis longtemps, pourrait être imminente.

Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé le rejet catégorique par le Royaume des violations continues du droit international par l’armée israélienne, qui exacerbent la crise humanitaire dans le territoire et entravent les efforts de paix internationaux.

Le ministère a réitéré l’appel du Royaume à la communauté internationale pour qu’elle intervienne immédiatement afin d’arrêter le génocide israélien en cours dans les territoires palestiniens occupés.

Lundi, Volker Turk, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a déclaré que les ordres israéliens de déplacer les Palestiniens de Rafah étaient inhumains et risquaient de les exposer à davantage de dangers et de souffrances. Il a averti que de telles actions peuvent parfois constituer des crimes de guerre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com