«Grâce à des efforts conjoints, l’Arabie saoudite a pu vaincre le virus», selon Riyad

Dr Majid bin Abdullah Al-Qasabi
Dr Majid bin Abdullah Al-Qasabi
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Publié le Samedi 21 novembre 2020

«Grâce à des efforts conjoints, l’Arabie saoudite a pu vaincre le virus», selon Riyad

  • Le ministre saoudien des médias a souligné la bonne gestion du pays face à la pandémie de Covid-19, l’Arabie saoudite figurant parmi les dix premiers pays au monde qui ont su bien réagir à cette crise mondiale
  • Il a également indiqué que le Royaume était le pays qui avait le plus progressé dans le lancement de réformes concernant l'autonomisation des femmes à différentes étapes de leur vie professionnelle, se référant au rapport de la Banque mondiale 2020

RIYAD: «L’Arabie saoudite a mené avec succès son combat contre le coronavirus, grâce à notre planification dynamique, notre préparation, et grâce aux efforts conjugués de tous ainsi qu’à notre engagement», a déclaré jeudi le ministre du Commerce du Royaume et ministre des médias par intérim.

 «Ce virus a eu des conséquences dans le monde entier. Il est mortel et se propage rapidement. Il a touché tout le monde émotionnellement, économiquement, socialement, et mentalement. Le Royaume n'est que l’une des victimes du Covid-19», a affirmé le Dr Majid bin Abdullah Al-Qasabi, lors d'une conférence de presse.

Le ministre saoudien des médias a dévoilé jeudi son intention de tenir des conférences de presse périodiques pour promouvoir la transparence et renforcer la communication sur des questions d'importance nationale. Dr Majid bin Abdullah Al-Qasabi a précisé que les réunions d'information avec les médias incluraient des ministres, de même que des directeurs d’institutions et de différents secteurs gouvernementaux.

«Investir dans le développement de notre infrastructure numérique nous a permis de lutter contre la pandémie», a affirmé le ministre des médias. L’Arabie saoudite figure en effet parmi les dix premiers pays au monde qui ont su bien réagir à cette crise mondiale.  

Dr Majid bin Abdullah Al-Qasabi a précisé qu'en quatre mois, 4000 nouveaux lits dans les unités de soins intensifs avaient été mis en place, pour traiter les cas de Covid-19. Plus de 9 millions de tests de réaction en chaîne par polymérase ont été effectués, et au moins 12 millions de consultations médicales ont eu lieu.

Accès proche à un vaccin

Il a également indiqué que l'Arabie saoudite serait l'un des premiers pays à recevoir un vaccin, remerciant les enseignants saoudiens pour leurs efforts pour mieux expliquer et faire comprendre la pandémie.

Au cours de la première réunion d’information, Al-Qasabi a indiqué qu’aujourd'hui le Royaume, grâce à la Vision 2030, avait le plus progressé dans le lancement de réformes concernant l'autonomisation des femmes à différentes étapes de leur vie professionnelle, selon le rapport de la Banque mondiale 2020.

Il a souligné les principales réalisations du plan de réforme de la Vision 2030, en particulier sur les emplois de l’avenir, et a exposé les plans visant à développer encore davantage la Vision 2030.  

Le ministre a souligné que plus de 80 % des services gouvernementaux étaient restés accessibles, même pendant les confinements imposés au premier semestre de l’année. Plus de 255 000 sessions judiciaires ont eu lieu cette année par voie électronique, et plus de 53 millions de consultations médicales se sont tenues virtuellement.

Concernant les droits des femmes, le ministre a décrit les femmes comme étant le pilier de la société, et a félicité le prince héritier Mohammed ben Salman pour ses efforts en leur faveur. Il a également évoqué la lutte actuelle du Royaume contre la corruption, la qualifiant de «cancer du développement et premier ennemi de toute croissance sociétale.»

Il a affirmé que les droits des consommateurs étaient une «priorité absolue» pour le pays, et a évoqué les efforts du ministère pour réglementer le commerce pendant le pic de la pandémie et veiller à ce que les produits alimentaires et sanitaires ne soient pas stockés pour être exploités.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.