Irak: un mort et «des dizaines» de blessés lors d'une bousculade avant un match de foot

Des milliers de supporters sans billets se pressaient dès l'aube devant les grilles d'un stade de Bassora (sud), dans l'espoir d'assister au match entre l'Irak et Oman à partir de 19H00. (AFP).
Des milliers de supporters sans billets se pressaient dès l'aube devant les grilles d'un stade de Bassora (sud), dans l'espoir d'assister au match entre l'Irak et Oman à partir de 19H00. (AFP).
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Publié le Jeudi 19 janvier 2023

Irak: un mort et «des dizaines» de blessés lors d'une bousculade avant un match de foot

  •  Une personne est morte et des dizaines d'autres ont été blessées jeudi lors d'une bousculade survenue à l'extérieur d'un stade en Irak
  • Des milliers de fans sans billet se pressaient dès l'aube devant les grilles d'un stade de Bassora (sud) dans l'espoir d'assister au match entre l'Irak et Oman

BASSORA: Une personne est morte et des "dizaines" d'autres ont été blessées jeudi lors d'une bousculade survenue devant un stade en Irak où doit avoir lieu la finale de la Coupe du Golfe de football, a-t-on appris auprès de sources médicale et sécuritaire.

Des milliers de supporters sans billets se pressaient dès l'aube devant les grilles d'un stade de Bassora (sud), dans l'espoir d'assister au match entre l'Irak et Oman à partir de 19H00 (16H00 GMT), lorsque la bousculade s'est produite.

"Il y a un mort et des dizaines de blessés légers", a indiqué une source médicale sous couvert d'anonymat, un bilan confirmé à l'AFP par un responsable du ministère de l'Intérieur sous couvert de l'anonymat.

La cohue a été causée par le "grand nombre de fans, en particulier de personnes sans billets, qui se sont rassemblés depuis le matin et ont essayé d'entrer" dans le stade, a-t-il dit.

Selon un photographe de l'AFP à l'intérieur du complexe sportif, les grilles étaient fermées lorsque la bousculade a eu lieu. Il a dit entendre les sirènes de nombreuses ambulances venues secourir les blessés.

Sur des photos postées sur les réseaux sociaux, on pouvait voir une marée humaine tenter d'atteindre le stade.

«Réunion urgente»

Le Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani a annoncé se rendre sur les lieux du drame, selon un communiqué de son bureau.

Il a présidé "une réunion urgente en présence de certains ministres et du gouverneur de Bassora", organisée "pour discuter des mesures spéciales pour la finale de la coupe du Golfe 25", d'après la même source.

L'armée irakienne a appelé dans un communiqué les Irakiens à "respecter les instructions" de sécurité concernant l'accès aux stades, afin de "clore le championnat d'une façon civilisée qui fait honneur à l'Irak".

L'Irak, pays malmené par quatre décennies de conflits, mise énormément sur la 25e Coupe du Golfe de football à Bassora pour redorer son blason après des années sans pouvoir organiser de rencontres internationales à cause de la situation sécuritaire.

Le tournoi réunit huit pays (Irak, Koweït, Oman, Arabie Saoudite, Bahreïn, Qatar, Yémen et Emirats arabes unis) et l'Irak est parvenu à se qualifier pour la finale qui doit avoir lieu jeudi soir.

C'est la première fois depuis 1979 que la Coupe du Golfe, événement bi-annuel, y est organisée.

Mais des problèmes logistiques ont émaillé le tournoi dès la cérémonie d'ouverture il y a deux semaines. Des milliers de supporters -- dont certains munis de billets -- et des journalistes dûment accrédités s'étaient vu refuser l'accès au stade sans motif précis.

Et le 8 janvier, une altercation entre une vingtaine d'hommes dans une section VIP du Stade international de Bassora a eu lieu avant le match d'ouverture Irak-Oman (0-0).

L'Irak a déjà connu de sanglantes bousculades. La dernière a fait 31 morts et une centaine de blessés en septembre 2019 à Kerbala, durant la pèlerinage chiite d'Achoura, au sud de Bagdad.


L'Iran promet une réponse si Washington tente de franchir une « ligne rouge »

Cette combinaison d'images, créée le 7 novembre 2024, montre l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, le 5 juillet 2024, et Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence, le 4 novembre 2024 à Pittsburgh, en Pennsylvanie. (Photo par ATTA KENARE et CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
Cette combinaison d'images, créée le 7 novembre 2024, montre l'ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, le 5 juillet 2024, et Donald Trump, ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence, le 4 novembre 2024 à Pittsburgh, en Pennsylvanie. (Photo par ATTA KENARE et CHARLY TRIBALLEAU / AFP)
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  • « Les États-Unis sont complices des agissements d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, Ali Bahreini, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).
  • L'ambassadeur a également critiqué l'attitude des pays européens.

GENEVE : L'ambassadeur iranien auprès des Nations unies à Genève a accusé mercredi les États-Unis d'être « complices » des agissements d'Israël en Iran, promettant une riposte si une « ligne rouge » est franchie.

L'armée israélienne mène depuis le 13 juin des frappes sans précédent sur l'Iran, disant vouloir empêcher Téhéran d'obtenir l'arme nucléaire. En riposte, l'Iran a promis de bombarder Israël sans relâche jusqu'à la fin des attaques.

« Les États-Unis sont complices des agissements d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, Ali Bahreini, aux correspondants accrédités à l'ONU à Genève (ACANU).

« Nous suivons les actions des États-Unis. Et à tout moment, si nous arrivons à la conclusion que les États-Unis sont directement impliqués dans les attaques contre l'Iran, nous commencerons à répondre aux États-Unis », a-t-il prévenu.

Il a également indiqué que l'Iran restait vigilant face aux propos de Donald Trump.

« Nous le prenons en compte dans nos calculs et évaluations », a-t-il dit, affirmant que « si une ligne rouge est franchie, il y aura une réponse ».

Affirmant disposer de renseignements prouvant que Téhéran s'approchait du « point de non-retour » vers la bombe atomique, Israël a frappé des centaines de sites militaires et nucléaires en Iran, tuant les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques du nucléaire. 

L'Iran, qui dément toute intention de fabriquer l'arme nucléaire, a déclaré qu'il riposterait à ce qu'il considère comme une « guerre » lancée par Israël, qu'il accuse d'avoir cherché à torpiller les négociations sur le nucléaire entre Téhéran et Washington.

« L'Iran va répondre. L'Iran est déterminé à répondre aux attaques d'Israël », a déclaré l'ambassadeur iranien, ajoutant que « nous répondons très sérieusement et fermement, et c'est ce que nous faisons maintenant ». 

L'ambassadeur a également critiqué l'attitude des pays européens.

« Quand vous regardez les positions des différents pays, non seulement ils ne condamnent pas les attaques et l'agression, mais ils essaient aussi de justifier l'agression par des allégations et des excuses infondées. C'est honteux », a-t-il affirmé.

Interrogé sur une possible reprise des négociations, il a indiqué que « pour l'instant, nous n'envisageons aucun scénario, si ce n'est celui de nous défendre ».

Mercredi également, lors de son discours devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, l'ambassadeur a mis en garde les soutiens d'Israël.

« Les partisans du régime israélien et les États-Unis en premier lieu devraient savoir que soutenir ce régime signifie soutenir directement les violations du droit international humanitaire et des droits de l'homme », a-t-il dit.


L'armée israélienne annonce qu'un de ses drones a été abattu en Iran

De la fumée s'élève au milieu des explosions signalées dans des bâtiments par les forces israéliennes à l'est et au nord de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, à l'aube du 17 juin 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
De la fumée s'élève au milieu des explosions signalées dans des bâtiments par les forces israéliennes à l'est et au nord de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, à l'aube du 17 juin 2025. (Photo de Bashar TALEB / AFP)
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  • « Un missile sol-air a été tiré en direction d'un drone de l'armée de l'air et celui-ci est tombé en Iran », indique un communiqué militaire.
  • L'agence de presse de la radio-télévision d'État iranienne (IRIB) avait annoncé que la défense antiaérienne avait abattu mercredi matin « un drone de pointe Hermès » dans le ciel d'Ispahan, dans le centre de l'Iran. 

JERUSALEM : L'armée israélienne a annoncé mercredi pour la première fois depuis le début de sa campagne de frappes sur l'Iran qu'un de ses drones était tombé en territoire iranien après avoir été visé par un tir de missile.

« Un missile sol-air a été tiré en direction d'un drone de l'armée de l'air et celui-ci est tombé en Iran », indique un communiqué militaire.

« Aucun blessé n'a été signalé et il n'y a aucun risque de fuite d'informations », ajoute le texte.

L'armée israélienne ne précise pas le type de l'appareil abattu (drone de surveillance, d'attaque, etc.).

Plus tôt, l'agence de presse de la radio-télévision d'État iranienne (IRIB) avait annoncé que la défense antiaérienne avait abattu mercredi matin « un drone de pointe Hermès » dans le ciel d'Ispahan, dans le centre de l'Iran. 

Le 13 juin, Israël a lancé une attaque d'une ampleur sans précédent sur l'Iran, affichant l'ambition d'empêcher le pays de se doter de la bombe atomique, objectif que la République islamique a toujours nié poursuivre.

Selon le dernier bilan officiel iranien publié dimanche, les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts et plus d'un millier de blessés en Iran.

Depuis vendredi, les salves de missiles iraniens tirées en riposte sur Israël ont fait 24 morts, selon le bureau du Premier ministre israélien.


Gaza: la Défense civile fait état de 30 personnes tuées par des tirs israéliens

Des hommes transportent sur une civière le corps d'une victime qui aurait été tuée par un bombardement israélien à l'ouest de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 17 juin 2025, alors que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit. (Photo de BASHAR TALEB / AFP)
Des hommes transportent sur une civière le corps d'une victime qui aurait été tuée par un bombardement israélien à l'ouest de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 17 juin 2025, alors que la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit. (Photo de BASHAR TALEB / AFP)
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  • Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, a indiqué à l'AFP que 11 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées « après que les forces d'occupation israélienne ont ouvert le feu et tiré plusieurs obus
  • « Les victimes cherchaient à obtenir de l'aide alimentaire et de la farine », a-t-il précisé. 

JERUSALEM : La Défense civile de Gaza a indiqué que 30 personnes, dont 11 venues chercher de l'aide, avaient été tuées par l'armée israélienne mercredi dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt mois de guerre et menacé de famine selon l'ONU.

Mahmoud Bassal, le porte-parole de la Défense civile, a indiqué à l'AFP que 11 personnes avaient été tuées et plus de 100 blessées « après que les forces d'occupation israélienne ont ouvert le feu et tiré plusieurs obus entre 2 h 30 et 6 heures du matin sur des milliers de citoyens rassemblés » dans le centre de la bande de Gaza, notamment à Nousseirat, pour attendre l'ouverture de centres de distribution d'aide.

« Les victimes cherchaient à obtenir de l'aide alimentaire et de la farine », a-t-il précisé. 

Mercredi également, 19 personnes ont été tuées dans trois attaques israéliennes, a indiqué la Défense civile, ajoutant que l'armée israélienne avait fait exploser sept maisons dans le nord du territoire palestinien, à Beit Hanoun.

Mardi, la Défense civile avait fait état d'au moins 53 personnes tuées et de plus de 200 blessées au moment où des milliers de Palestiniens s'étaient rassemblés près d'un centre d'aide dans le sud de la bande de Gaza.

Les Palestiniens racontent que les distributions sont chaotiques et dangereuses, et la Défense civile rapporte des morts en marge des centres d'aide presque tous les jours.