Xavier Dolan réussit son passage à la série, avant d'appuyer sur pause

Le réalisateur canadien Xavier Dolan pose pendant un photocall pour le film "Matthias et Maxime" lors de la 72e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 23 mai 2019. (AFP).
Le réalisateur canadien Xavier Dolan pose pendant un photocall pour le film "Matthias et Maxime" lors de la 72e édition du Festival de Cannes à Cannes, dans le sud de la France, le 23 mai 2019. (AFP).
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Publié le Samedi 21 janvier 2023

Xavier Dolan réussit son passage à la série, avant d'appuyer sur pause

  • «Sensibilité», «émotion»... «On y retrouve tout ce qui nous plaît chez Xavier Dolan», a résumé le directeur de la création originale de Canal+, Olivier Bibas, saluant la capacité du cinéaste à s'accaparer le «format sériel»
  • De fait, la série oscille avec fluidité entre le présent et les années 90 et joue des codes propres au genre comme les «cliffhangers», «des accroches de fin d'épisodes parfois peut-être volontairement grossières»

PARIS : Avec "La nuit où Laurier Gaudreault s'est réveillé", le cinéaste québécois Xavier Dolan livre une première série fidèle à ses "obsessions", plongeant dans l'intimité d'une famille déchirée par le secret et le mensonge, avant de mettre sa carrière entre parenthèses.

Adapté d'une pièce de théâtre de son compatriote Michel Marc Bouchard, dont l'oeuvre a déjà inspiré son film "Tom à la ferme", ce thriller psychologique de cinq épisodes d'une heure débarque lundi sur la chaîne française Canal+, quelques semaines après la plateforme canadienne Club illico.

Il suit Mireille (Julie Le Breton), thanatopractrice réputée, de retour dans sa ville natale pour embaumer sa mère "Mado" (Anne Dorval, l'actrice fétiche de Dolan), au risque de raviver un traumatisme survenu 30 ans plus tôt... la nuit où Laurier, l'ami et voisin de son frère Julien (Patrick Hivon), "s'est réveillé".

Campant le benjamin toxicomane de la fratrie, Xavier Dolan, 33 ans, figure également au casting, en grande partie identique à celui de la pièce pour laquelle il a eu "un coup de foudre" en 2019.

"J'ai tout de suite voulu l'adapter en série", a expliqué, lors d'une visioconférence, ce touche-à-tout qui a "grandi avec la télé", auprès d'une mère qui suit encore "énormément de feuilletons".

"C'est un média qui m'a accompagné tout au long de mon existence même si je n'avais fait que des films jusqu'à présent", ajoute le réalisateur de "Mommy" et "Laurence Anyways", dont les références vont de "Buffy contre les vampires" à "Six feet Under" en passant par "Mare of Easttown" et "The night of".

"C'était pour moi un nouveau défi qui m'a transporté tout au long de la pandémie, durant laquelle j'ai commencé à écrire la série" et pu "me remettre en question".

Boucler la boucle

"Sensibilité", "émotion"... "On y retrouve tout ce qui nous plaît chez Xavier Dolan", a résumé le directeur de la création originale de Canal+, Olivier Bibas, saluant la capacité du cinéaste à s'accaparer le "format sériel".

De fait, la série oscille avec fluidité entre le présent et les années 90 et joue des codes propres au genre comme les "cliffhangers", "des accroches de fin d'épisodes parfois peut-être volontairement grossières", selon son créateur, qui a aussi pris le temps "de dévoiler les personnages dans leur vulnérabilité".

Agrémentée d'une bande-son signée Hans Zimmer ("Interstellar", "Gladiator") et David Fleming, elle brasse les thèmes de prédilection du cinéaste : famille dysfonctionnelle où l'on veut "crier très fort 'je t'aime mais je te déteste'", désirs refoulés, quête de soi, ostracisme, "la vie, la mort, le deuil"...

Au point que le Québécois estime avoir "bouclé la boucle de (ses) obsessions". Et entend "prendre du temps" pour lui, "épuisé" par le tournage de la série et de huit long-métrages depuis 2009.

"Je sens que j'arrive à un moment de ma vie où je n'ai plus d'idées, de désir de raconter ces idées", a expliqué le réalisateur dont les deux derniers films, "Matthias et Maxime" et "Ma vie avec John F. Donovan", n'ont pas attiré les foules.

"J'ai besoin de reconstruire mon désir envers ce milieu-là, envers cette profession, envers tout ce que cela comporte de sacrifices, surtout en fin de projet. Parce que la préparation, le tournage, c'est tout le temps exaltant pour moi", mais pas l'après, précise celui qui veut "voyager" et "développer d'autres passions, s'intéresser à l'architecture, au décor intérieur".

Xavier Dolan se questionne en outre sur la "pertinence" de son art, porté sur "l'intime" et "l’infiniment petit", dans "un monde pandémique, belligérant, en perdition totale, où tout part un peu en couilles. J'ai l'impression que les gens maintenant racontent des histoires qui sont beaucoup plus politiques, sociales et engagées, et je ne sais pas si je ferais bien ce cinéma-là".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com