Entame de semaine positive pour les Bourses, l'euro poursuit sa remontée

Un piéton passe devant la Federal Reserve Bank of New York, à New York, le 18 janvier 2023. (AFP).
Un piéton passe devant la Federal Reserve Bank of New York, à New York, le 18 janvier 2023. (AFP).
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Publié le Lundi 23 janvier 2023

Entame de semaine positive pour les Bourses, l'euro poursuit sa remontée

  • «Les marchés financiers semblent être de plus en plus convaincus que les banques centrales sont sur le point d'opérer un pivot significatif de leur politique monétaire dans le courant de l'année»
  • L'euro est monté jusqu'à 1,0927 dollar, son plus haut niveau depuis avril 2022

PARIS : Les bourses mondiales progressaient lundi et l'euro touchait son plus haut en neuf mois face au dollar, profitant des dernières déclarations jugées accommodantes de responsables de Fed, avant une avalanche de résultats d'entreprises et d'indicateurs économiques.

Les marchés européens ont ouvert en légère hausse: vers 08H20 GMT, Paris gagnait 0,20%, Francfort 0,43%, Londres 0,20%, Milan 0,08%.

En Asie, Tokyo a pris 1,33%, aidé par ses valeurs technologiques. Les bourses de Chine continentale seront fermées toute la semaine et Hong Kong jusqu'à mercredi en raison des congés du Nouvel An.

Vendredi, Wall Street a fini en forte hausse, notamment les valeurs technologiques avec le Nasdaq qui a progressé de 2,86%.

"Les marchés financiers semblent être de plus en plus convaincus que les banques centrales sont sur le point d'opérer un pivot significatif de leur politique monétaire dans le courant de l'année", et notamment de la Réserve fédérale américaine (Fed), écrit Michael Hewson, de CMC Markets.

Juste avant la période de silence qui précède la réunion du 31 janvier et 1er février, un des responsables de la Fed, Christopher Jan Waller, a assuré que, au vu de "l'excellente nouvelle" du ralentissement de l'inflation, "il [lui] apparaît qu'il est désormais temps de ralentir (...) le rythme" de hausses des taux.

Ce ralentissement, considéré comme acquis par le marché, pénalisait le dollar, notamment face à l'euro, porté par le ton toujours sans concession de plusieurs gouverneurs de la Banque centrale européenne.

L'euro est monté jusqu'à 1,0927 dollar à 07H03 GMT, son plus haut niveau depuis avril 2022 et tournait autour des 1,0900 dollar (+0,41%) vers 08H15 GMT. La livre montait de 0,12% à 1,2430 dollar.

Sur le marché obligataire, les taux souverains restaient stables en Europe et aux Etats-Unis.

Les investisseurs n'auront pas le temps de s'ennuyer avant la réunion de la Fed. Les indicateurs avancés d'activité PMI sont notamment attendus mardi en zone euro et aux Etats-Unis, où figurent également à l'agenda la croissance du quatrième trimestre et l'indicateur d'inflation favori de la Fed, le PCE.

Les résultats d'entreprises vont aussi se multiplier, avec par exemple American Express, Boeing et Microsoft aux Etats-Unis, ASML, SAP ou LVMH en Europe. En France, le numéro un mondial du luxe et plus grosse capitalisation européenne LVMH donnera le coup d'envoi des résultats annuels sur le CAC 40 jeudi après la clôture.

Alstom donnera son chiffre d'affaires du troisième trimestre mercredi avant l'ouverture.

La tech japonaise suit Wall Street

Certaines valeurs technologiques japonaises ont particulièrement profité du bond du Nasdaq en fin de semaine dernière. Dans le domaine des semi-conducteurs, Tokyo Electron a gagné lundi 2,51%, Screen Holdings 2,16% et Advantest 2,22%.

Symrise deçoit

L'entreprise spécialisée dans la composition de parfums pour les cosmétiques et l'agroalimentaire Symrise chutait de plus de 7,70% dans les premiers échanges à Francfort, après la publication de ses résultats, les investisseurs retenant notamment l'objectif non atteint sur ses marges.

National Express sur de bons rails

L'opérateur d'autocars, de bus et de transport ferroviaire britannique National Express grimpait de 5,45% à la Bourse de Londres peu après l'ouverture après avoir annoncé avoir remporté un contrat à un milliard d'euros sur dix ans pour exploiter deux lignes ferroviaires en Allemagne.

Du côté de l'énergie

Les prix du pétrole, qui se sont repris les deux dernières semaines, étaient en légère baisse: le baril de WTI américain pour mars, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence valait 81,54 dollars (-0,12%) et le Brent de mer du Nord à mêmes échéances 87,46 dollars (-0,19%) vers 08H10 GMT.

Le tarif du gaz naturel européen baissait de 1,79% à 65,70 euros le mégawattheure.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.

 


Le décret sur la programmation énergétique de la France, priorité du Premier ministre, assure Lescure

Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, s'exprime lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 4 novembre 2025. (AFP)
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  • Le ministre de l’Économie et de l’Énergie, Roland Lescure, a affirmé que la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) est la priorité du gouvernement et qu’elle sera présentée « très bientôt » après plus de deux ans de retard
  • Ce texte stratégique doit définir la trajectoire énergétique de la France pour les dix prochaines années, combinant relance du nucléaire et développement des énergies renouvelables afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050

PARIS: Le décret traçant la stratégie énergétique de la France est en tête des priorités du ministre de l'Energie et de celles du Premier ministre, a affirmé mardi le ministre de l'Economie Roland Lescure, au sujet de ce texte sensible qui déchire la classe politique.

"La programmation pluriannuelle de l'énergie, elle est au sommet de la pile du ministre de l'Energie, elle est aussi au sommet de la pile du Premier ministre" Sébastien Lecornu, a assuré à la presse le ministre de l'Economie et des Finances, également chargé de l'énergie, lors d'un déplacement au salon du nucléaire civil près de Paris.

La programmation énergétique de la France, dite PPE3, qui a déjà plus de deux ans de retard, n'en finit pas de se faire attendre. Mais le ministre tient à rassurer: "on est en train de travailler, j'ai repris le crayon il y a maintenant trois semaines pour faire atterrir tout ça".

"On va rencontrer les parlementaires qui ont beaucoup travaillé là-dessus et on va vous revenir très vite avec une programmation pluriannuelle de l'énergie qui (...) va permettre de lancer les grands projets dont on a tant besoin", a-t-il dit.

Le gouvernement précédent avait promis de publier le décret de la PPE3 d'"ici à la fin de l'été", avant finalement de renoncer.

Le Premier ministre de l'époque François Bayrou, alors sous menace d'une censure du Rassemblement national, avait expliqué début août avoir retardé la publication "pour que soient conduites la concertation et les consultations nécessaires" avec les partis et les groupes parlementaires.

Le texte a donné lieu à des débats enflammés dans la classe politique au printemps entre pronucléaires et partisans des renouvelables, lors de l'examen d'une proposition de loi elle aussi consacrée à la programmation énergétique.

La PPE3 fixe la feuille de route énergétique de la France sur 10 ans pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone en 2050 grâce à une relance massive du nucléaire combinée au développement des renouvelables.

Initialement, le gouvernement avait prévu de présenter sa stratégie énergétique dans un projet de loi pour début 2024, avant finalement d'opter pour la voie réglementaire devant la "guerre de religion" qui oppose pro-renouvelables et pro-nucléaire, comme l'avait admis à l'époque le ministère de l'Energie alors dirigé par Roland Lescure lors de son précédent passage à Bercy.

Mais aujourd'hui, "la guerre des religions est terminée", a martelé mardi le ministre. "On a besoin d'engager des grands projets dans le nucléaire, dans l'éolien offshore" et "de continuer sur la dynamique des énergies renouvelables".