L'Amérique sous le choc de la vidéo de l'arrestation fatale de Tyre Nichols

Cette capture d'écran d'une vidéo publiée par la ville de Memphis le 27 janvier 2023 montre des policiers battant Tyre Nichols, à Memphis, Tennessee (Image, Ville de Memphis via AFP).
Cette capture d'écran d'une vidéo publiée par la ville de Memphis le 27 janvier 2023 montre des policiers battant Tyre Nichols, à Memphis, Tennessee (Image, Ville de Memphis via AFP).
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Publié le Samedi 28 janvier 2023

L'Amérique sous le choc de la vidéo de l'arrestation fatale de Tyre Nichols

  • «Maman. Maman. Maman!», crie Tyre Nichols dans un des extraits
  • Dans un autre, on le voit au sol, battu durant de longues secondes

MEMPHIS: Un long passage à tabac nocturne, à coups de poing, de pied, de matraque: les Américains ont découvert vendredi soir avec effroi la vidéo extrêmement choquante de l'arrestation fatale de Tyre Nichols, un Afro-Américain mort à l'âge de 29 ans.

Les images montrent les violences infligées durant de longs instants par les cinq policiers noirs, dans le sillage d'un banal contrôle routier à Memphis, dans l'Etat du Tennessee, le 7 janvier.

Tyre Nichols, aspergé de gaz lacrymogène et visé par un pistolet Taser à décharges électrique, tente de s'enfuir mais est rattrapé ensuite par les agents, qui se déchaînent, apparemment insensibles aux supplications de l'automobiliste.

Réagissant quelque trente minutes après que la vidéo explosive eut été rendue publique, le président Joe Biden s'est dit "scandalisé" et "profondément meurtri".

"Maman. Maman. Maman!", crie Tyre Nichols dans un des extraits. Dans un autre, on le voit au sol, battu durant de longues secondes.

Vendredi des premières manifestations débutaient dans diverses villes du pays, notamment Washington, New York et Memphis.

Signe que l'affaire est potentiellement explosive, M. Biden avait exhorté à ce que les rassemblements soient "pacifiques" et s'est entretenu au téléphone dans l'après-midi avec la mère et le beau-père de Tyre Nichols.

Car sa mort rappelle celle de l'Afro-Américain George Floyd, tué par un policier en mai 2020. Des manifestations contre le racisme et les violences policières avaient alors embrasé le pays, fédérées autour du slogan "Black Lives Matter" (Les vies noires comptent).

"Quand mon mari et moi sommes arrivés à l'hôpital et que j'ai vu mon fils, il était déjà mort. Ils l'avaient réduit en bouillie. Il avait des bleus partout, sa tête était enflée comme une pastèque", a raconté en larmes RowVaughn Wells, la mère de Tyre Nichols, dans une interview diffusée par la chaîne CNN.

La cheffe de la police de Memphis, Cerelyn Davis, avait prévenu que la vidéo montrant l'interpellation de cet homme pour une simple infraction au code de la route était "comparable, voire pire" à celle montrant l'arrestation policière violente de Rodney King en 1991. L'acquittement, un an plus tard, des quatre policiers impliqués, déclencha des émeutes sans précédent à Los Angeles.

Manifestations

Les autorités appelaient depuis plusieurs jours au calme, anticipant des manifestations après la publication d'une vidéo jugée "épouvantable" par David Rausch, le directeur du Tennessee Bureau of Investigation.

La famille de Tyre Nichols a elle-même demandé des rassemblement pacifiques. "S'il vous plaît, manifestez, mais manifestez en toute sécurité", a dit son beau-père, Rodney Wells.

A Memphis, les manifestants se sont mis en marche au moment de la publication de la vidéo, scandant: "Dites son nom. Tyre Nichols".

"Vous n'avez pas voulu nous écouter", clamait le cortège dans cette ville où Martin Luther King a été assassiné en 1968.

A Washington, des manifestants avaient commencé à se rassembler avant même la publication de la vidéo.

"Pas de justice, pas de paix", entonnaient-ils, tandis qu'une vidéo de Tyre Nichols était projetée sur la façade d'un bâtiment voisin.

Ailleurs dans le pays, les forces de l'ordre se préparaient à d'éventuels débordements. Deux conseillères de Joe Biden se sont entretenues avec les maires de 16 villes américaines à propos des manifestations.

«Toutes les violences»

Tyre Nichols, hospitalisé, était décédé trois jours après son interpellation. Les cinq policiers afro-américains, depuis licenciés, ont été inculpés pour meurtre et écroués. Quatre d'entre eux ont ensuite été libérés sous caution.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, s'est dit "horrifié", et le ministre de la Justice Merrick Garland a indiqué qu'une enquête fédérale avait été ouverte.

Tout en disant leur horreur, les avocats de la famille ainsi que les parents du jeune homme ont tenu à saluer la "rapidité" des mesures prises à l'encontre des policiers.

Le révérend Al Sharpton, célèbre figure de la lutte pour les droits civiques qui prononcera l'oraison funèbre de Tyre Nichols, a affirmé que le fait que les policiers soient noirs rendait "l'événement encore plus choquant".

"Nous sommes contre toutes les violences policières, pas seulement contre les violences policières commises par des Blancs", a-t-il dit.

Trois minutes d'une violence inouïe en vidéo

Sur plus d'une heure de vidéo, trois minutes captées par une caméra placée en hauteur concentrent les nombreux coups de poings, de pied et de matraque portés par un groupe d'agents contre cet homme de 29 ans sur un coin de trottoir, dans le halo des gyrophares de police.

Les premières images, capturées par les caméras piéton des policiers, les montrent au volant, pourchassant une voiture.

Quand celle-ci s'arrête, les policiers, tous afro-américains, se précipitent en hurlant: "Sors de cette voiture! Sors de cette putain de voiture". Tyre Nichols n'en a même pas le temps. L'un des policiers tente de l'extraire avec violence du véhicule.

On entend alors le jeune homme tenter de calmer le jeu: "Je n'ai rien fait", "je veux juste rentrer chez moi !". Les policiers autour de lui crient de plus belle: "Allonge-toi! Tourne-toi!"

Couvert de sang

"Ok, je suis allongé". Les policiers ne cessent de hurler, visiblement en proie à la panique. Il tente alors de se dégager. Aspergé de gaz irritant et visé par un Taser, il parvient cependant à s'échapper.

La vidéo suivante est d'une violence terrible. Tyre Nichols est à terre, maintenu par deux policiers. L'un d'entre eux lui donne un premier coup de genou, c'est le début d'un tabassage en règle. Un troisième policier s'approche, matraque en main et frappe à deux reprises l'homme à terre.

Un quatrième s'avance au moment où ses collègues parviennent à redresser Tyre Nichols. Et lui aussi frappe, mais avec les poings, à cinq reprises, directement au visage de celui qu'il est censé interpeller. Les coups pleuvent, il reste un moment debout avant de s'écrouler à terre.

S'ensuivent de longues secondes ou l'homme gesticule au sol avant qu'il ne soit traîné jusqu'à une voiture où les policiers vont tenter en vain de le maintenir assis, adossé à la portière. Un bref moment, la caméra passe sur son visage, il est tuméfié et couvert de sang.

La dernière image montre le gyrophare d'une ambulance, qui n'arrive qu'au bout d'une vingtaine de minutes. Trois jours après ce passage à tabac, Tyler Nichols meurt dans un hôpital de Memphis.


Le Conseil de sécurité soutient la souveraineté du Liban et appelle à l’aide internationale pour son armée

Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé vendredi son ferme soutien aux autorités libanaises dans leurs efforts pour affirmer leur souveraineté sur l'ensemble de leur territoire, et a appelé la communauté internationale à renforcer l'aide qu'elle apporte aux forces armées libanaises. (@UNIFIL_)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé vendredi son ferme soutien aux autorités libanaises dans leurs efforts pour affirmer leur souveraineté sur l'ensemble de leur territoire, et a appelé la communauté internationale à renforcer l'aide qu'elle apporte aux forces armées libanaises. (@UNIFIL_)
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  • Les membres du Conseil réaffirment leur soutien unanime à la United Nations Interim Force in Lebanon (FINUL) et exhortent toutes les parties à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour garantir la sécurité des Casques bleus
  • Le porte‑parole du secrétaire général de l’United Nations indique que les Casques bleus dans le sud du Liban signalent des violations des résolutions de l’ONU, notamment des caches d’armes non autorisées

​​​​​NEW‑YORK : Le Conseil de sécurité de l’ONU a exprimé vendredi son ferme soutien aux autorités libanaises dans leurs efforts pour affirmer leur souveraineté sur l’ensemble de leur territoire, appelant la communauté internationale à renforcer l’aide apportée aux forces armées libanaises.

Cette déclaration intervient alors que les Casques bleus dans le sud du Liban rapportent des violations des résolutions de l’ONU, notamment la découverte de caches d’armes non autorisées.

Dans une déclaration unanime, les quinze membres du Conseil ont salué l’engagement du gouvernement libanais à étendre l’autorité de l’État sur tout le pays par le déploiement de l’armée, et ont affirmé qu’aucune autorité autre que celle du gouvernement ne devrait être reconnue.

Ils ont également appelé à un soutien international accru pour assurer le « déploiement effectif et durable » de l’armée libanaise au sud de la rivière Litani, une région où les tensions avec l’Israël voisin se sont souvent ravivées.

Les membres ont réitéré leur soutien total à la FINUL et ont exhorté toutes les parties du pays à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour garantir la sécurité des Casques bleus et de leurs installations. « Les Casques bleus ne doivent jamais être la cible d’une attaque », ont‑ils déclaré.

Le Conseil a appelé toutes les parties à honorer leurs engagements en vertu de l’accord de cessation des hostilités du 26 novembre 2024 entre Israël et le Hezbollah, et à respecter les principes du droit international humanitaire en assurant la protection des civils.

Saluant la volonté affichée de Beyrouth de délimiter et démarquer sa frontière avec la Syrie, ainsi que ses efforts pour freiner la contrebande transfrontalière, les membres du Conseil ont préconisé la pleine application des résolutions 1701 (2006) et 1559 (2004) du Conseil de sécurité.

Par ailleurs, Stephane Dujarric, le porte‑parole du secrétaire général, António Guterres, a annoncé que les Casques bleus de la FINUL dans le sud du Liban ont observé des violations de la résolution 1701, notamment des caches d’armes non autorisées dans leur zone d’opérations. « Jeudi, des obus de mortier ont été trouvés dans le secteur Ouest, tandis que mardi, une patrouille conjointe avec l’armée libanaise a découvert des roquettes endommagées et leurs lanceurs dans le secteur Est », a‑t‑il indiqué.

« La FINUL continue d’observer les activités militaires des forces de défense israéliennes dans la zone d’opérations, y compris mercredi, où des tirs de mortier au‑sud de la Ligne Bleue ont été détectés, frappant près de Yaroun dans le secteur Ouest. » La Ligne Bleue est une ligne de démarcation entre Israël et le Liban fixée par l’ONU en 2000 pour confirmer le retrait des forces israéliennes.

« Toujours mercredi, à Sarda dans le secteur Est, des soldats des forces de défense israéliennes ont pointé des lasers infrarouges vers des véhicules de patrouille de la FINUL », a précisé M. Dujarric. « Nous insistons une nouvelle fois : ces actes d’interférence doivent cesser. »

Parallèlement, la force maritime de la FINUL a mené cette semaine une formation avec des personnels de la marine libanaise à bord d’un navire de la force maritime. Séparément, les Casques bleus du secteur Est se sont entraînés avec des militaires de l’armée libanaise pour faire face aux menaces posées par les restes explosifs de guerre.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Trump temporise face à Zelensky et sa demande de missiles Tomahawk

Le président américain Donald Trump rencontre le président ukrainien Volodymyr Zelensky (G) dans la salle du cabinet de la Maison Blanche à Washington, le 17 octobre 2025. (AFP)
Le président américain Donald Trump rencontre le président ukrainien Volodymyr Zelensky (G) dans la salle du cabinet de la Maison Blanche à Washington, le 17 octobre 2025. (AFP)
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  • Donald Trump a temporisé face à la demande de missiles Tomahawk formulée par Volodymyr Zelensky, affichant une volonté de mettre fin au conflit sans nouvelle escalade militaire
  • La position ambivalente de Trump, entre compliments à Zelensky et échanges positifs avec Poutine, inquiète Kiev

WASHINGTON: Donald Trump, qui affiche une proximité retrouvée avec Vladimir Poutine, a temporisé vendredi face à Volodymyr Zelensky, venu à la Maison Blanche lui demander des missiles Tomahawk pour renforcer l'armée ukrainienne face aux forces russes.

"J'espère qu'ils n'en auront pas besoin. J'espère que nous pourrons mettre fin à la guerre sans avoir à penser aux Tomahawk", a déclaré à la presse le président américain, assis face à son homologue ukrainien, autour d'une grande table dressée pour le déjeuner.

En février , Volodymyr Zelensky avait quitté la Maison Blanche prématurément, après avoir été rudoyé publiquement par Donald Trump et sans participer au repas prévu.

Il était revenu en août, pour une entrevue plus cordiale. Et cette fois, il est resté près de deux heures et demie à la Maison Blanche.

"Nous avons besoin de Tomahawk", a-t-il dit à Donald Trump, à propos de ces missiles d'une portée de 1.600 kilomètres qui permettraient à l'Ukraine de frapper en profondeur et en Russie, en proposant un échange avec des "milliers" de drones ukrainiens.

Il a aussi montré au président américain, très friand de schémas et plans, des "cartes" montrant "des points de pression de la défense russe et de l'économie militaire qui peuvent être ciblés pour contraindre Poutine à mettre fin à la guerre", a expliqué une source ukrainienne à des journalistes dont ceux de l'AFP.

- Poutine "pas prêt" à la paix -

Volodymyr Zelensky a estimé que le président russe n'était "pas prêt" à la paix, mais Donald Trump a soutenu le contraire.

"Je pense que le président Poutine veut mettre fin à la guerre", a déclaré le président américain, qui a eu jeudi une longue conversation avec le maître du Kremlin.

Ce dernier en a profité pour l'avertir que la livraison de Tomahawk à l'Ukraine "nuirait considérablement" à la relation entre Washington et Moscou.

Les dirigeants russe et américain ont convenu de se voir prochainement à Budapest en Hongrie, pendant cet entretien qualifié de "très productif" côté américain, d'"extrêmement franc et empreint de confiance" côté russe.

Donald Trump a jugé "possible" que Vladimir Poutine essaie de jouer la montre, en réponse à la question d'une journaliste de l'AFP, mais il a également dit: "Pendant toute ma vie, les meilleurs ont essayé de se jouer de moi. Et je m'en suis vraiment bien sorti."

La Russie, à l'entrée de l'hiver, intensifie ses attaques sur les infrastructures énergétiques ennemies. Vendredi, elle a aussi revendiqué la prise de trois villages ukrainiens.

Dans ce contexte, la proximité retrouvée du président américain avec Vladimir Poutine a de quoi inquiéter Kiev, d'autant que Donald Trump a fait vendredi face à Volodymyr Zelensky un compte-rendu très positif de son entretien de la veille avec son homologue russe.

Il a indiqué avoir évoqué avec lui le cessez-le-feu à Gaza, dans lequel il a joué un rôle de médiation.

- "Très généreux" -

Vladimir Poutine "pense que c'est incroyable. Il a été très généreux", a dit le président américain, toujours sensible aux compliments concernant ses efforts pacificateurs.

Le milliardaire new-yorkais a toutefois aussi eu des mots aimables pour Volodymyr Zelensky: "C'est un honneur d'être avec un dirigeant très fort, un homme qui a subi beaucoup de choses et un homme que j'ai appris à bien connaître."

"J'aime résoudre des guerres", a encore lancé Donald Trump, qui assure avoir mis fin à huit conflits depuis son retour au pouvoir, un chiffre que les experts jugent très exagéré.

Son dernier sommet avec Vladimir Poutine, le 15 août en Alaska, s'était conclu sans perspective concrète de paix.

Cet échec avait temporairement irrité Donald Trump, qui s'était dit par la suite "très déçu" par son homologue russe et qui a même estimé un moment que la Russie pourrait perdre la guerre.

Le président américain n'a pas pour autant mis à exécution ses menaces de lourdes sanctions contre Moscou.

Dès son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a rompu l'isolement dans lequel les puissances occidentales maintenaient Moscou depuis l'invasion russe de février 2022 et remis en cause l'aide militaire accordée à l'Ukraine par son prédécesseur Joe Biden.


Des survivants après une frappe américaine au large du Venezuela 

Le Pentagone n'a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l'AFP concernant le nombre de survivants et leur état de santé. (AFP)
Le Pentagone n'a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l'AFP concernant le nombre de survivants et leur état de santé. (AFP)
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  • Les Etats-Unis ont déployé plusieurs navires militaires dans la zone ces dernières semaines et lancé une série de frappes navales meurtrières contre des bateaux supposés transporter de la drogue
  • Mais la dernière attaque jeudi a laissé des survivants parmi les personnes à bord, selon des télévisions comme CBS, CNN et NBC, citant des responsables américains anonymes

WASHINGTON: Une frappe menée jeudi par l'armée américaine contre un navire dans les Caraïbes a laissé des survivants, selon des médias américains, une première depuis que Washington cible des embarcations de trafiquants de drogue vénézuéliens présumés.

Les Etats-Unis ont déployé plusieurs navires militaires dans la zone ces dernières semaines et lancé une série de frappes navales meurtrières contre des bateaux supposés transporter de la drogue.

Mais la dernière attaque jeudi a laissé des survivants parmi les personnes à bord, selon des télévisions comme CBS, CNN et NBC, citant des responsables américains anonymes.

Le Pentagone n'a pas immédiatement répondu aux sollicitations de l'AFP concernant le nombre de survivants et leur état de santé.

Au moins 27 personnes au total ont été tuées lors de frappes similaires dans les Caraïbes. Caracas accuse Washington de vouloir orchestrer un changement de régime au Venezuela.

Le président américain Donald Trump a indiqué mercredi avoir autorisé des actions clandestines de la CIA et envisager des frappes sur le territoire vénézuélien. "Nous envisageons certainement des opérations terrestres maintenant, car nous contrôlons très bien la mer", a-t-il précisé.

Ces propos ont déclenché la colère de Caracas, qui s'est insurgé contre "les coups d'Etats fomentés" par la principale agence américaine de renseignement extérieur.

Mercredi, la police de Trinité-et-Tobago, archipel au large du Venezuela, a indiqué à l'AFP enquêter sur la possibilité que deux ressortissants trinidadiens figurent parmi les six personnes tuées lors d'une frappe américaine annoncée mardi par Donald Trump.