Aya Nakamura, la Pop Queen de tous les records

Aya Nakamura à l'Etam Live Show, le premier jour de la Fashion Week de Paris, le 24 septembre 2019. Bertrand Guay / AFP
Aya Nakamura à l'Etam Live Show, le premier jour de la Fashion Week de Paris, le 24 septembre 2019. Bertrand Guay / AFP
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Publié le Lundi 23 novembre 2020

Aya Nakamura, la Pop Queen de tous les records

  • A 25 ans, le phénomène Aya Nakamura confie "faire la musique qu'(elle) aime" et refuse d'être enfermée dans des cases
  • Quatre jours après sa sortie, "AYA", son 3e opus, a été téléchargé plus de 12 millions de fois sur la plateforme Spotify

PARIS : Elle fait danser la planète avec des tubes comme "Djadja" et "Jolie nana" et est l'artiste française la plus écoutée dans le monde. A 25 ans, le phénomène Aya Nakamura confie "faire la musique qu'(elle) aime" et refuse d'être enfermée dans des cases.

Les chiffres donnent le tournis: quatre jours après sa sortie, "AYA", son 3e opus, a été téléchargé plus de 12 millions de fois sur la plateforme Spotify, devenant ainsi le troisième album le plus écouté au monde... 

A l'évocation de ces chiffres, la chanteuse semble comme prise de vertige : "Waoouu je savais pas, c'est vraiment génial", s'enthousiasme-t-elle. "J'étais un peu stressée car je m'étais demandée si je devais faire la même chose que Nakamura (son 2e album), alors que j'avais envie d'autre chose".

Pour son nouvel opus, elle explore "le sentiment amoureux sous toutes ces facettes". "Façon Nakamura", bien sûr. 

"J'invente rien"

Son deuxième album, "Nakamura" (2018) est celui qui a changé sa vie. Porté par les deux hits "Djadja" (700 millions de vues sur YouTube) et "Pookie", il s'est vendu à plus d'un million d'exemplaires.

Dans "Djadja", elle raconte ses déboires amoureux avec un ex à qui elle demande des comptes: "J’entends des bails atroces sur moi", lui lance-t-elle. "Des bails", comprenez des choses. Et elle poursuit: "A c’qui paraît, j’te cours après ? Mais ça va pas. Mais t’es taré, ouais. Mais comment ça, le monde est tipeu". "Tipeu", petit en verlan.

"C'est pas seulement ma façon de parler, j'invente rien", se défend-elle, disant puiser son inspiration dans l'argot de sa banlieue parisienne.

La chanson connaît le succès et se classe même numéro 1 aux Pays-Bas, une première depuis Edith Piaf, avant d'être reprise par le chanteur colombien Maluma, énorme star en Amérique latine et aux Etats-Unis, qui a travaillé avec Madonna et Shakira.

Ultime consécration, elle est invitée au festival américain "Coachella", annulé pour cause de Covid-19, un honneur dont seule une poignée de Français peut se targuer, comme Daft Punk et Chris(tine and the Queens).

"Accepter la culture des autres"

Née à Bamako au Mali, Aya Danioko, de son vrai nom, a grandi à Aulnay-sous-Bois, dans la banlieue de Paris, entourée de musique. Alors qu'elle cherche à percer, elle diffuse ses chansons sur les réseaux sociaux et se fait repérer. Elle choisit le nom Nakamura, en hommage à un personnage de la série américaine "Heroes".

En 2015, elle signe avec Warner Music pour la production d'un album, qui sera repoussé d'une année suite à la naissance de sa fille, Aïcha. C'est en 2017 qu'elle accède à la notoriété avec son album "Journal intime", porté par les titres "Comportement" et "Oumou Sangaré", hommage à la chanteuse malienne du même nom.

C'est là qu'elle pose les bases qui deviendront sa marque de fabrique: une langue argotique sur une musique aux tonalités afro-pop. "J'ai imposé mon univers musical et c'est ce dont je suis la plus fière", explique-t-elle. "Je fais la musique que j'aime même si on veut me mettre dans des cases".

Populaires et universelles, ses chansons, qui font danser Rihanna et Madonna, sont d'abord et surtout écrites du point de vue d'une femme, pour des femmes. C'est en tous cas ainsi qu'elle est perçue par une partie de son public, pour qui l'artiste a brisé des tabous.

Elle sait qu'elle ne fait pas l'unanimité: "Je peux comprendre que certains se disent: pour qui elle se prend celle-là, à nous narguer avec notre langue française, mais c'est important d'accepter la culture des autres et moi j'ai une double culture", dit-elle.

En attendant, et alors que lui colle à la peau l'image de diva, Aya Nakamura l'assure: "J'ai beau être l'artiste (française) la plus écoutée dans le monde, je reste la mère de quelqu'un, la soeur de quelqu'un et c'est important de partager du temps avec ma famille. C'est ça le plus important".


Les astronomes profitent de deux événements rares : les taches solaires et le «point rouge» de Mars

De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
De grandes taches solaires ont été observées sur la planète ardente depuis le nord de l'Arabie saoudite. (SPA)
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  • Des taches solaires ont été observées sur la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante
  • Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire

RIYAD : La région de la frontière nord a été témoin de deux événements astronomiques majeurs mardi soir - une conjonction frappante de la Lune avec Mars et l'étoile Chi Virginis, et l'apparition de taches solaires massives.

La première était visible pour les visiteurs et offrait des conditions idéales pour les astrophotographes, avec Mars identifiable par sa teinte rouge-orange.

Adnan Khalifah, membre du club d'astronomie et d'espace, a déclaré que la lune semblait alignée avec Mars, visible au-dessus de l'étoile Chi Virginis dans la constellation de la Vierge.

Par ailleurs, plusieurs taches solaires ont été observées à la surface du soleil mardi, apparaissant sombres mais affichant une brillance rayonnante. Ces taches sont parmi les plus grandes enregistrées cette année, chacune s'étendant sur des dizaines de milliers de kilomètres et étant visible à l'aide de petits télescopes.

Selon les astronomes, l'étude de ces taches est essentielle pour comprendre le cycle de 11 ans du soleil, qui régule l'activité solaire. Les taches solaires peuvent déclencher des éruptions solaires ou des tempêtes géomagnétiques susceptibles d'affecter les systèmes de navigation et de communication par satellite.


Le savoir-faire des artisans du Qassim mis à l’honneur

La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, notamment dans l'industrie de l'osier de palme. (SPA)
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  • Un art transmis de génération en génération continue de prospérer, alors que les artisans mêlent patrimoine culturel et créativité au Festival des dattes de Buraidah
  • Le tressage de palmes remonte à l’Antiquité, servant à l’origine aux besoins essentiels du foyer

RIYAD : La région de Qassim est réputée pour son artisanat traditionnel, en particulier dans le domaine du tressage de palmes. Cet art ancestral, transmis de génération en génération, continue de prospérer grâce aux artisans qui allient patrimoine culturel et créativité lors du Festival des dattes de Buraidah.

L'artisane Umm Abdullah a démontré le processus minutieux du tressage de palmes : les feuilles sont d’abord trempées et séchées, puis habilement transformées en divers objets comme des paniers, des nattes ou des sets de table.

Elle a expliqué que l’abondance de palmiers dans la région a fait de cet artisanat une source de revenus essentielle pour de nombreuses familles travaillant dans l’industrie artisanale locale, selon l’Agence de presse saoudienne.

Umm Abdullah a ajouté que les objets en feuilles de palmier sont très recherchés pour leur valeur culturelle et leur lien précieux avec le patrimoine.

Remontant à l’Antiquité, le tressage de palmes répondait aux besoins domestiques du quotidien. Avec le temps, l’innovation a permis de diversifier les produits et les designs, affirmant cet artisanat comme un véritable pilier du patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


De Cannes au Casino du Liban, le flûtiste Daniel Alhaiby revient au Liban

Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
Ce spectacle fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international. (Fichier/ Fourni)
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  • "Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré
  • "Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison

DUBAI : Flûte en main, Daniel Alhaiby, profondément attaché à l'Orient et à l'Occident, se prépare à donner son premier concert solo au Casino du Liban le 10 septembre.

Ce concert fait suite à ses années d'expérience dans des lieux et événements prestigieux, notamment le Festival de Cannes, où il a partagé sa musique avec un public international.
"Cannes, c'est de la magie à l'état pur. Chaque fois que je joue, j'ai l'impression de représenter non seulement moi-même, mais aussi toute une culture, toute une histoire", a déclaré M. Alhaiby à Arab News.

Le retour au Liban pour son concert solo est un moment profondément personnel pour Alhaiby.

"Se produire au Liban, c'est comme boucler la boucle pour moi. C'est là que tout a commencé, et c'est tellement important", a-t-il déclaré.


"Partager ma musique dans mon pays d'origine est comme une célébration de mon voyage, de Paris à la scène mondiale et de retour à la maison.

"Le Casino du Liban a toujours été un lieu de rêve pour moi... Le public peut s'attendre à une expérience vraiment spéciale. J'ai soigneusement élaboré la liste des morceaux pour les emmener dans un voyage musical qui mêle mes compositions originales à des classiques revisités."

Les influences musicales d'Alhaiby sont diverses, allant de Piazzolla et Rimsky-Korsakov à Fairuz, Hans Zimmer, Pink Floyd et Bach.

"Je suis plus influencé par l'émotion que par le genre. Tout ce qui me touche, qu'il s'agisse d'une partita de Bach ou d'une improvisation orientale, se retrouve dans ma musique", a-t-il déclaré.

Le musicien a expliqué qu'il avait été attiré par la flûte dès son "plus jeune âge" : "Sa sonorité a toujours été proche de mon âme, il y a quelque chose dans son souffle, dans sa tonalité expressive, qui se connecte profondément à mes émotions. Au fil du temps, elle est devenue plus qu'un simple instrument ; elle est devenue ma voix, ma façon d'exprimer tout ce que les mots ne peuvent pas exprimer".