«Le silence est inacceptable», déclarent les experts de l’ONU aux autorités libyennes en parlant des victimes d’atrocités

Mohammad Auajjar, président de la mission d’enquête indépendante de l’ONU sur la Libye. (Capture d’écran/UNTV)
Mohammad Auajjar, président de la mission d’enquête indépendante de l’ONU sur la Libye. (Capture d’écran/UNTV)
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Publié le Mardi 31 janvier 2023

«Le silence est inacceptable», déclarent les experts de l’ONU aux autorités libyennes en parlant des victimes d’atrocités

  • «Les victimes et leurs familles attendent avec impatience que les autorités fournissent des informations opportunes sur les enquêtes et s’assurent que les auteurs soient tenus responsables»
  • Les membres de la mission devaient se rendre à Sebha, la capitale de la région du sud du Fezzan, pour rencontrer des victimes de violations des droits humains, mais les autorités locales leur ont refusé l’accès

NEW YORK: Le Conseil des droits de l’homme (CDH) des nations unies a appelé lundi les autorités libyennes à intensifier leurs efforts pour garantir la justice aux nombreuses victimes de violations des droits de l’homme de longue date dans le pays et à les indemniser, ainsi que leurs familles.
Il s’agit notamment de cas de torture, de détention arbitraire, d’exécutions extrajudiciaires, de disparitions forcées, de traite d’êtres humains et de déplacements internes, ainsi que de familles qui se voient refuser l’accès aux fosses communes et aux morgues contenant les restes de leurs proches.
«Les victimes et leurs familles attendent avec impatience que les autorités fournissent des informations opportunes sur les enquêtes et s’assurent que les auteurs soient tenus responsables», déclare Mohammad Auajjar, président de la mission d’enquête indépendante de l’Organisation des nations unies (ONU) sur la Libye, créée par le CDH en juin de l’année dernière pour enquêter sur les allégations de violations des droits humains dans le pays depuis 2016.
Il a tenu ces propos à la suite d’une visite dans ce pays d’Afrique du Nord. Les membres de son équipe ont entendu des témoignages de proches de victimes. Nombre d’entre eux avaient fait le déplacement depuis les villes de Benghazi, de Syrte, de Mourzouq, de Sebha et de Misrata pour rencontrer les représentants de la mission.
«Les familles de ces victimes attendent depuis trop longtemps que justice soit rendue», souligne M. Auajjar. «Les autorités libyennes devraient partager des informations sur leurs proches, les rencontrer et leur apporter des réponses. Le silence est inacceptable.»
«Nous avons également demandé à plusieurs reprises des réponses sur l’état d'avancement de multiples enquêtes concernant de graves violations des droits de l’homme, mais à ce jour, aucune réponse satisfaisante n’a été fournie.»
Les membres de la mission devaient se rendre à Sebha, la capitale de la région du sud du Fezzan, pour rencontrer des victimes de violations des droits humains, mais les autorités locales leur ont refusé l’accès. Les trafiquants d’êtres humains ont transporté un grand nombre de migrants du Niger, du Tchad et du Soudan vers l’Europe en passant par Sebha.
Les experts de l’équipe ont également regretté de ne pas avoir pu rencontrer le procureur général pour s’enquérir des témoignages des victimes, sur lesquels il a le mandat d’enquêter. En outre, les autorités libyennes ont refusé à l’équipe l’accès aux prisons et aux centres de détention à travers le pays.
Chaloka Beyani, expert en droit international, déclare: «La détention arbitraire en Libye est devenue un outil de répression et de contrôle politique omniprésent, ce qui explique pourquoi des milliers de personnes sont privées de liberté, souvent dans de mauvaises conditions, sans procédure régulière ni accès à la justice.»
L’avocate jamaïcaine Tracy Robinson, membre de la mission d’enquête, déclare: «Les autorités de l’État que nous avons rencontrées nous ont fait part de leurs efforts pour renforcer l’État de droit, mais ces efforts n’ont pas permis de rendre justice aux victimes et à leurs familles.»
L’équipe de l’ONU a également demandé la libération immédiate d’Iftikhar Boudra, qui est détenue à Benghazi depuis quatre ans après avoir fait des commentaires critiques sur les réseaux sociaux au sujet de la militarisation de l’est de la Libye. Elle serait gravement malade et l’on aurait refusé à sa famille de lui rendre visite pendant des mois.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com