L'Institut du monde arabe de Paris se veut vitrine de l'art contemporain arabe

Le président de l'Institut du monde arabe (IMA) Jack Lang accueille la Première ministre Elisabeth Borne (D) et la ministre de l'Egalité des genres, de la diversité et de l'égalité des chances Isabelle Rome (C) à leur arrivée pour présenter le "Plan national contre le racisme, l'antisémitisme et la discrimination ethnique" pour la période 2023-2026 à l'IMA à Paris le 30 janvier 2023. (Photo Emmanuel DUNAND / AFP)
Le président de l'Institut du monde arabe (IMA) Jack Lang accueille la Première ministre Elisabeth Borne (D) et la ministre de l'Egalité des genres, de la diversité et de l'égalité des chances Isabelle Rome (C) à leur arrivée pour présenter le "Plan national contre le racisme, l'antisémitisme et la discrimination ethnique" pour la période 2023-2026 à l'IMA à Paris le 30 janvier 2023. (Photo Emmanuel DUNAND / AFP)
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Publié le Jeudi 02 février 2023

L'Institut du monde arabe de Paris se veut vitrine de l'art contemporain arabe

  • A la fois centre culturel et vitrine diplomatique, l'Institut du monde arabe est financé à hauteur de 12 millions d'euros chaque année par le ministère français des Affaires étrangères
  • L'institution va recevoir six millions d'euros, étalés sur trois ans, du ministère pour réaliser d'importants travaux de rénovation

PARIS: L’Institut du monde arabe de Paris va faire sa mue en 2023 avec l'ambition de devenir l'un des centres mondiaux de l'art contemporain et moderne arabe, laissant les arts de l'Islam au Louvre ou au British Museum.

A la fois centre culturel et vitrine diplomatique, l'Institut du monde arabe est financé à hauteur de 12 millions d'euros chaque année par le ministère français des Affaires étrangères.

L'institution va recevoir six millions d'euros, étalés sur trois ans, du ministère pour réaliser d'importants travaux de rénovation. "Ces travaux, ça fait des années qu'on les attend", se félicite Jack Lang, son président.

Cette enveloppe fait suite au don en 2018 du collectionneur Claude Lemand et de son épouse France de plus de 1.800 œuvres, dont des grands noms comme l'Algérien Abdallah Benanteur, le Syrien Youssef Abdelké ou l'Américano-libanaise Etel Adnan.

Des œuvres désormais propriété de la France et qui font de l'Institut du monde arabe (Ima) "la première collection d'art moderne et contemporain arabe en Occident", insiste Jack Lang.

"Il n'y a que deux institutions qui ont des fonds plus importants que les nôtres: le Mathaf à Doha et le Sharjah aux Émirats arabes unis", complète Nathalie Bondil, directrice du département du musée et des expositions de l'institution.

3.400 oeuvres

La mise en valeur de ce patrimoine hors-norme, qui fait passer le nombre total d’œuvres dans les collections permanentes à 3.400, nécessite de repenser tout le musée.

Surtout, il clame haut et fort la stratégie de l'institution de se concentrer sur l'art moderne arabe, laissant les arts de l'Islam au Louvre ou au British Museum.

Prévus pour une durée de trois ans, avec pour principe de limiter le temps de fermeture, ces travaux entendent refonder l'ensemble de la collection permanente.

"Ce qu'on veut, c'est créer des dialogues entre l'art ancien et l'art moderne parce que l'art arabe s'est aussi inscrit dans cette continuité historique", explique Mme Bondil.

Ils doivent aussi être l'occasion d'un nouveau cycle pour l'institution qui, après des années difficiles au tournant des années 2000, connaît depuis une période relativement prospère avec un boom des fréquentations (plus de 600.000 en 2022 dont près de la moitié sont des scolaires).

"Cette maison a connu des hauts et des bas mais aujourd'hui, nous vivons une période plutôt heureuse", assure M. Lang dont le mandat touche à sa fin. L'ex-ministre de la Culture de 83 ans, qui élude la question de sa candidature, avait été reconduit à la tête de l'institution pour un troisième mandat en 2020.

Ovni culturel

Les statuts de cet ovni culturel ne prévoient pas de limite d’âge ni de nombre de mandats pour son président. Reste que les rumeurs sur un éventuel successeur bruissent depuis plusieurs semaines, avec en tête des pronostics l'ex-chef de la diplomatie française et ancien ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, 75 ans.

Avec son budget, compris entre 25 et 28 millions d'euros en recettes et en dépenses, l'Ima ne joue pas dans la même cour que les grands musées parisiens. Reste que, fait valoir son président, l'Ima n'est pas seulement un musée.

Conférences, certification en arabe, comedy club... les activités se sont développées ces dernières années.

Sans parler du succès des expositions temporaires (près de 72.000 visiteurs pour "Juifs d'Orient", 65.000 pour "Depardon/Daoud") dont certaines s'exportent à l'étranger comme celle consacrée à l'Orient Express en 2014, transposée à Singapour 2020.

A l'image du Louvre et de ses antennes à Abu Dhabi et à Lens, l'Ima se rêve d'une antenne à New-York. C'est avec cette ambition que Nathalie Bondil a été nommée en 2021, elle qui jusque là était directrice du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM).


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com