L' «idéal ascétique»

L'ayatollah Ali Khamenei, le 22 mars 2020 à Téhéran (Photo, AFP).
L'ayatollah Ali Khamenei, le 22 mars 2020 à Téhéran (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 09 février 2023

L' «idéal ascétique»

  • Les Les prêtres sont volontaires pour s'infliger des douleurs par la solitude, la chasteté, la mortification de la chair, la glorification de la pauvreté
  • C'est cette morale qui a dominé la culture occidentale pendant deux mille ans

Dans le troisième et dernier essai de son petit livre " La généalogie de la morale " (1887), Friedrich Nietzsche traite de ce qu'il appelle " l'idéal ascétique ", qui s'incarne dans les prêtres et se manifeste plus encore parmi les saints. En effet, les prêtres sont volontaires pour s'infliger des douleurs par la solitude, la chasteté, la mortification de la chair, la recherche de l'agonie, la glorification de la pauvreté... Dans leur esprit, le monde doit être écarté et traité comme s'il s'agissait d'une erreur et d'un affront, et nous devons être attirés par ce qui se trouve au-delà du monde (hinterwelt) et de l'au-delà.
Cet "idéal ascétique" du prêtre (que Nietzsche voit aussi dans le philosophe et le scientifique) est un prolongement de sa célèbre position sur le christianisme, qu'il a exprimée à plusieurs reprises et dans plusieurs livres.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Voici le bilan à mi-mandat du gouvernement défendu par Aziz Akhannouch

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
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  • Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social
  • M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la réaction aux crises, telle que la reconstruction après le séisme d'Al Haouz. Parallèlement, M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations, qui reflètent selon lui les efforts déployés pour assurer un développement durable.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Et les milices !

Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
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  • Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays
  • L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables

L'Union européenne discute de l'imposition de sanctions supplémentaires contre l'Iran suite à son attaque directe contre Israël au moyen de drones et de missiles. Le débat porte sur les sanctions contre la production iranienne de drones et de missiles, ainsi que contre les industries qui fabriquent et assemblent des pièces pour ces armes. Mais est-ce suffisant ? Certainement pas. Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays. Je sais que cela ne sera pas facile, mais l’alternative est la destruction des États arabes et la notion d’État dans le monde arabe.

La vérité est que les États-Unis et l’Occident n’ont pas pris de mesures maintenant pour imposer la stabilité régionale, mais pour empêcher une répétition des développements récents et convaincre Israël de s’abstenir de représailles plus larges contre l’Iran. L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L’homme qui aimait la guerre

Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
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  • Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région
  • Voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée

Six mois depuis que la région, et le reste du monde avec, est entrée dans un long tunnel de détresse, de désillusion et surtout de déception, éclairé par quelques moments d’espoir vite éteint. Un semestre que les bombardements des avions, les pilonnages des chars et les mitraillades tuent femmes et enfants civils palestiniens : 34.183 personnes recensées jusqu’à nos jours. Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région. Netanyahu est une machine à exterminer. Les réunions, les pourparlers se suivent et se ressemblent (ou presque), des propositions de trêve de six semaines à l’occasion de l’arrivée du mois de Ramadan ont été avancées. Un refus sans argument a été opposé par les Israéliens, la religion des autres, en l’occurrence leur ennemi, ne les émeut apparemment pas, pense-t-on. Mais voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée. Rien, aucune circonstance ne semble toucher l’homme, le dirigeant, il continue à massacrer à Gaza où ces trois derniers jours, environ 200 corps de Palestiniens tués et enterrés par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital de Khan Younès ont été exhumés.

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