Football: Messi, Mbappé et Benzema en finale pour le Trophée Fifa «The Best»/node/346456/culture
Football: Messi, Mbappé et Benzema en finale pour le Trophée Fifa «The Best»
L'attaquant français du Real Madrid, Karim Benzema (au centre), participe à une séance d'entraînement, le 10 février 2023, à Sale, à la veille du match de la finale de la Coupe du monde des clubs de la FIFA entre le Real Madrid (Espagne) et Al-Hilal (Arabie saoudite). (Photo par Fadel Senna / AFP)
Short Url
https://arab.news/84dv5
Publié le Samedi 11 février 2023
AFP
Publié le
Football: Messi, Mbappé et Benzema en finale pour le Trophée Fifa «The Best»
Après s'être affrontés en finale de la Coupe du monde, Messi et Mbappé, coéquipiers au Paris Saint-Germain, se disputent la succession du Polonais Robert Lewandowski, couronné en 2020 et 2021, en compagnie de Benzema
Les lauréats seront dévoilés le 27 février à Zurich, siège de la Fifa, choisis par un jury composé des sélectionneurs et capitaines de toutes les équipes nationales, masculines et féminines
Publié le Samedi 11 février 2023
AFP
ZURICH : L'Argentin Lionel Messi et les Français Kylian Mbappé et Karim Benzema sont les trois finalistes du Trophée Fifa The best de meilleur joueur de l'année, a annoncé vendredi la Fédération internationale de football.
Chez les dames, l'Espagnole Alexia Putellas, tenante du titre, se disputera le prix avec l'Anglaise Beth Mead et l'Américaine Alexis Morgan.
Après s'être affrontés en finale de la Coupe du monde, Messi et Mbappé, coéquipiers au Paris Saint-Germain, se disputent la succession du Polonais Robert Lewandowski, couronné en 2020 et 2021, en compagnie de Benzema, vainqueur de sa cinquième Ligue des champions avec le Real Madrid. Les lauréats seront dévoilés le 27 février à Zurich, siège de la Fifa, choisis par un jury composé des sélectionneurs et capitaines de toutes les équipes nationales, masculines et féminines, d'un journaliste par membre de la Fifa et d'internautes.
Pour le trophée de meilleur entraîneur, le vainqueur de la Coupe du monde Lionel Scaloni (Argentine) se mesure à Pep Guardiola (Manchester City) et au vainqueur de la Ligue des champions avec le Real Madrid, Carlo Ancelotti.
La Fédération internationale récompense aussi la meilleure entraîneure, au meilleur gardien et à la meilleure gardienne, et prévoit également un trophée du supporter et le prix Puskas du but de l'année, pour lequel Dimitri Payet (Marseille-PAOK Salonique) et Richarlison (Brésil-Serbie) sont en finale avec le footballeur amputé polonais Marcin Oleksy (Warta Poznan-Stal Rzeszow).
Le prince Harry estime que ses enfants ne peuvent pas "se sentir chez eux" au Royaume-Uni, faute de sécurité adéquate (Photo, AFP).
Short Url
https://arab.news/mhwkm
AFP
Publié le 07 décembre 2023
Le duc de Sussex, fils cadet du roi Charles III et son épouse Meghan, ont perdu la protection systématique des forces de l'ordre
Il conteste devant la justice cette décision d'un organisme dépendant du ministère de l'Intérieur, qui lui accorde désormais une protection policière au cas par cas
Publié le Jeudi 07 décembre 2023
AFP
07 décembre 2023
LONDRES: Le prince Harry estime que ses enfants ne peuvent pas "se sentir chez eux" au Royaume-Uni, faute de sécurité adéquate, a affirmé jeudi son avocate à Londres, où le prince conteste devant la Haute Cour l'arrêt de la prise en charge systématique de sa sécurité.
Le duc de Sussex, fils cadet du roi Charles III et son épouse Meghan, ont perdu la protection systématique des forces de l'ordre, aux frais du contribuable britannique, après avoir décidé de se mettre en retrait de la famille royale en 2020 et de s'installer aux Etats-Unis.
Jeudi, au dernier jour de cette procédure qui a débuté mardi, essentiellement à huis clos, l'avocate d'Harry, Shaheed Fatima a lu une déclaration du prince, absent aux audiences.
"Le Royaume-Uni est central dans l'histoire de mes enfants et un endroit où je souhaite qu'ils se sentent chez eux, même s'ils vivent actuellement aux Etats-Unis. Mais cela est impossible s'il n'est pas possible d'assurer leur sécurité lorsqu'ils sont sur le territoire britannique", affirme Harry.
"Je ne peut pas mettre mon épouse en danger de la sorte, étant donné ce que j'ai vécu, je suis réticent à me mettre aussi moi-même inutilement en danger", ajoute-t-il.
Le prince affirme aussi que lui et son épouse "se sont sentis contraints" de quitter le pays en 2020 et de prendre du recul de leurs fonctions royales.
Les jours précédents, sa défense a affirmé que la décision prise par les autorités de changer les règles de prise en charge de sa sécurité étaient "injustes" étant donné son statut et les circonstances de la mort de sa mère.
La princesse Diana est décédée dans un accident de voiture à Paris en 1997, alors qu'elle était suivie par des paparazzis.
Le ministère de l'Intérieur a lui défendu le principe d'une sécurité "sur mesure" et "selon le contexte" pour le prince, conséquence de sa décision de ne plus être un membre actif de la famille royale.
En mai, une demande du prince Harry de payer avec ses fonds personnels pour bénéficier d'une protection policière avait été rejetée par la justice.
Dans ce récit né de l'imagination de Théophile Gautier et chorégraphié à Paris en 1841 par Jean Coralli et Jules Perrot, Giselle est une jeune villageoise qui meurt en apprenant qu'Albrecht, l'homme dont elle est tombée amoureuse, est un aristocrate déjà fiancé à une princesse. (AFP)
Short Url
https://arab.news/whf9e
AFP
Publié le 07 décembre 2023
Dans sa réinterprétation contemporaine de ce classique des ballets de l'ère romantique, racontant un amour impossible par-delà la mort, Matali Crasset confronte deux mondes viscéralement opposés
«Il y a le "monde d'en bas", une communauté de villageois qui défend le vivant, et le "monde d'en haut", celui des propriétaires terriens qui craignent de perdre leurs privilèges», explique la créatrice
Publié le Jeudi 07 décembre 2023
AFP
07 décembre 2023
BORDEAUX: A l'Opéra de Bordeaux, la designeuse Matali Crasset, connue pour ses créations ludiques et politiques, propose jusqu'au 31 janvier, une version épurée et graphique du célèbre ballet romantique "Giselle", sur fond de lutte des classes.
Dans sa réinterprétation contemporaine de ce classique des ballets de l'ère romantique, racontant un amour impossible par-delà la mort, Matali Crasset confronte deux mondes viscéralement opposés.
Dans sa réinterprétation contemporaine de ce classique des ballets de l'ère romantique, racontant un amour impossible par-delà la mort, Matali Crasset confronte deux mondes viscéralement opposés. (AFP)
"Il y a le +monde d'en bas+, une communauté de villageois qui défend le vivant, et le +monde d'en haut+, celui des propriétaires terriens qui craignent de perdre leurs privilèges", explique la créatrice, reconnaissable à sa coupe à la Jeanne d'Arc et ses lunettes carrées.
Dans ce récit né de l'imagination de Théophile Gautier et chorégraphié à Paris en 1841 par Jean Coralli et Jules Perrot, Giselle est une jeune villageoise qui meurt en apprenant qu'Albrecht, l'homme dont elle est tombée amoureuse, est un aristocrate déjà fiancé à une princesse.
Serpillères contre combinaisons synthétiques
Marqueur de différences entre ces deux mondes: la matière des costumes, en serpillères de coton et déchets recyclés pour les villageois; en matière synthétique - polyester et élasthanne - rappelant les maillots de bain et combinaisons étanches pour la noblesse.
Grâce au "savoir-faire" des costumiers de l'opéra bordelais, le tissu gaufré teint en vert olive ou orange mandarine, fabriqué par le dernier fabricant français de serpillières dans le Rhône, se révèle étonnamment élégant, "presque comme une veste en tweed iconique de chez Chanel", sourit la designeuse.
Dans ce récit né de l'imagination de Théophile Gautier et chorégraphié à Paris en 1841 par Jean Coralli et Jules Perrot, Giselle est une jeune villageoise qui meurt en apprenant qu'Albrecht, l'homme dont elle est tombée amoureuse, est un aristocrate déjà fiancé à une princesse. (AFP)
Les costumes sophistiqués de la noblesse, rappelant les lignes de Courrèges, aux couleurs "un peu artificielles", entre turquoise, rose ou violet ultra vif, dénotent du "culte de l'apparence" d'une société "déconnectée du vivant".
Mais le véritable "personnage principal" du ballet, jonglant entre tradition et modernité, est bien le "tutu", qu'"il n'était pas du tout question d'enlever, en particulier dans le deuxième acte, très féérique".
Marqueur de différences entre ces deux mondes: la matière des costumes, en serpillères de coton et déchets recyclés pour les villageois; en matière synthétique - polyester et élasthanne - rappelant les maillots de bain et combinaisons étanches pour la noblesse. (AFP)
Car Giselle se métamorphose ensuite en esprit qui hante la forêt. Elle rejoint les Willis, spectres de jeunes fiancées défuntes qui, la nuit, attirent les hommes pour se venger, les condamnant à danser jusqu'à la mort. Dans un dernier tête-à-tête amoureux, avant que les premières lueurs du jour ne fassent disparaître les fantômes, Giselle sauvera l'être aimé.
Dans la scénographie, la forme iconique du tutu est partout : dans les branches des arbres formés de tubes de bois, dans la chaumière stylisée de Giselle, la crinoline de la reine, les cols à la Médicis et bijoux des aristocrates.
Dans la scénographie, la forme iconique du tutu est partout : dans les branches des arbres formés de tubes de bois, dans la chaumière stylisée de Giselle, la crinoline de la reine, les cols à la Médicis et bijoux des aristocrates. (AFP)
Sans décors peints
Parés de longs rubans de soie blanche, les bustiers et tutus vaporeux des danseuses deviennent aussi graphiques, tout comme les capes et les guêtres et décorations d'apparats des nobles ou les haillons des vendangeurs. Par petites "touches symboliques", la scénographie renforce aussi un récit "plus écologique et féministe" avec des Willis "femmes fatales qui prennent le pouvoir".
"Je me suis amusée, en apportant un côté ludique pour emporter tout le monde, amateurs de ballet et néophytes", ajoute la créatrice touche-à-tout, qui a travaillé pour une grande marque d'ameublement scandinave et des kiosques de journaux parisiens. Ses jeux de couleurs relookent nombre de locaux éducatifs et culturels ou encore les dernières rames du Thalys.
La designeuse, dont la réflexion créatrice s'articule aussi autour des valeurs d'empathie, a volontairement chassé tout décor peint du paysage pour permettre au spectateur d'être "au plus près" des danseurs, ajoute-t-elle.
Cette nouvelle version, sans les codes et accessoires du ballet traditionnel, est plus porteuse de sens, selon le directeur de ballet. "Est-ce qu'on a finalement besoin de peindre des arbres pour avoir une forêt, ou un prince avec une épée? On comprend très bien l'histoire et ces deux mondes qui se font face avec de simples lignes. Les moments codifiés ont été changés en regards, plus intenses au niveau de l'interprétation", pointe Eric Quilleré.
Une version contemporaine de Giselle "plus humaine" à laquelle "on s'identifie plus" selon lui. "Giselle, ici, Ce n'est plus juste de la danse, c'est un message".
Hugo Danaguezian propose à ses abonnés sur sa page Instagram, intitulée «Pari Beyrouth» et forte de plus de 140 000 abonnés, des recettes personnalisées et il évoque son projet d'ouvrir un restaurant libanais à Paris. (AFP).
Short Url
https://arab.news/zwfbb
Rami Abou Diab
Publié le 07 décembre 2023
La cuisine libanaise est ancrée dans le paysage gastronomique français et, a fortiori, dans la capitale de l'Hexagone
Le projet de restaurant d'Hugo Danaguezian s'inscrit dans une démarche conviviale, collaborative et surprenante
Publié le Jeudi 07 décembre 2023
Rami Abou Diab
07 décembre 2023
PARIS: La cuisine libanaise est ancrée dans le paysage gastronomique français et, a fortiori, dans la capitale de l'Hexagone. Aux restaurants traditionnels s'ajoutent depuis quelques années de nouvelles adresses qui mêlent innovation et créativité. Hugo Danaguezian, quant à lui, propose à ses abonnés sur sa page Instagram, intitulée «Pari Beyrouth» et forte de plus de 140 000 abonnés, des recettes personnalisées et il évoque son projet d'ouvrir un restaurant libanais à Paris.
Faut-il suivre sa passion? Cette question anthropologique traverse souvent nos esprits. Hugo Danaguezian, qui avait pourtant une carrière parfaitement lancée dans le domaine des nouvelles technologies entre Londres et Paris, a décidé de franchir le pas et de réaliser son rêve d'enfant: ouvrir son propre restaurant.
«Mon restaurant est déjà l’un des plus suivis de Paris, alors que je n'ai pas de local. Mon but est d'ouvrir plusieurs restaurants», explique Hugo Danaguezian.
L'amour que sa famille franco-libanaise d'origine arménienne porte à la gastronomie en général et la cuisine en particulier ainsi que ses séjours dans le pays du Cèdre ont été le moteur de ce rêve. «On allait au Liban tous les ans quand j'étais petit. C'est là que j'ai fait mes premières grandes découvertes culinaires.» Hugo Danaguezian a continué à se rendre au Liban à la recherche d'arômes et de saveurs pour la confection de ses recettes.
Sa démarche consiste à exprimer son rapport passionnel à la cuisine en évoquant des histoires familiales et personnelles. La force du contenu de ses pages Instagram et TikTok réside dans sa capacité de conteur. Il a su bâtir une communauté dont l'intérêt ne décroît pas. Le projet de restaurant d’Hugo Danaguezian s'inscrit également dans cette démarche conviviale, collaborative et surprenante.
«Mon restaurant est déjà l’un des plus suivis de Paris, alors que je n'ai pas de local. Mon but est d'ouvrir plusieurs restaurants. Pour le premier, je veux faire une cuisine libanaise créative en la transformant avec d'autres influences. On ne retrouve pas les ingrédients basiques du terroir libanais les trois quarts de l'année à Paris. Par exemple, plutôt que d’utiliser des tomates en hiver pour la salade fattouch, je les remplace par des oranges sanguines.»
La question du local reste la plus épineuse; c’est l'âme du projet. Hugo Danaguezian caresse l'espoir d'une possible ouverture au printemps prochain, la saison des fleurs et des rêves.