Brésil: «renaissance» à Rio avec le retour du carnaval de rue

Des fêtards du groupe de carnaval de rue "Ceu Na Terra" (le paradis sur terre) jouent de la musique et chantent pendant la parade de rue du carnaval dans le quartier de Santa Teresa à Rio de Janeiro, au Brésil, le 11 février 2023. (AFP).
Des fêtards du groupe de carnaval de rue "Ceu Na Terra" (le paradis sur terre) jouent de la musique et chantent pendant la parade de rue du carnaval dans le quartier de Santa Teresa à Rio de Janeiro, au Brésil, le 11 février 2023. (AFP).
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Publié le Mardi 14 février 2023

Brésil: «renaissance» à Rio avec le retour du carnaval de rue

  • Dès le matin tôt, la musique est à fond et la foule se trémousse au rythme de la samba
  • Le célèbre carnaval, dont les festivités se répartissent entre les cortèges de rue la journée et le spectacle grandiose des écoles de samba la nuit, a été totalement annulé en 2021 en raison de la pandémie

RIO DE JANEIRO : Recouverte de paillettes dorées de la tête aux pieds, la Brésilienne Vera Lucia da Silva est fin prête pour profiter à fond du carnaval de rue de Rio de Janeiro, de retour après trois ans d'attente due au Covid.

"Pour nous, les cariocas (habitants de Rio), le carnaval, c'est le top! Le peuple se mélange, tout le monde est heureux", dit à l'AFP cette femme de ménage de 58 ans, en agitant frénétiquement son ganza, un instrument de percussion qui ressemble à un shaker lors d'un défilé du "bloco" Céu da Terra (le ciel sur la terre), un des 400 cortèges autorisés dans la "Ville merveilleuse".

Le week-end précédent le début officiel du carnaval, vendredi, des défilés ont déjà lieu dans les rues. Dès le matin tôt, la musique est à fond et la foule se trémousse au rythme de la samba.

Le célèbre carnaval, dont les festivités se répartissent entre les cortèges de rue la journée et le spectacle grandiose des écoles de samba la nuit, a été totalement annulé en 2021 en raison de la pandémie, qui a fait près de 700 millions de morts au Brésil.

En 2022, la mairie n'a autorisé que le défilé des écoles au Sambodrome, une enceinte fermée, prolongeant d'un an l'attente des centaines de milliers d'adeptes de la grande fête populaire.

Cette année, un grand nombre de Brésiliens célèbrent en outre la fin du mandat du président d'extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), marqué par de nombreuses coupes budgétaires dans la culture.

«Célébration de la vie»

Le Brésil est présidé à nouveau depuis le 1er janvier par l'icône de la gauche Luiz Inacio Lula da Silva, de retour au pouvoir après avoir gouverné le pays de 2002 à 2010.

"C'est une renaissance, (...) après une période sombre", dit Péricles Monteiro, un des fondateurs de Céu na Terra, dont le thème pour ce carnaval est "les fleurs sont de retour".

Leurs déguisements ornés de fleurs multicolores, les 200 membres du groupe musical sont suivis par des milliers de personnes à travers les rues étroites et pentues du quartier de Santa Teresa, près du centre-ville.

Certains déguisements ont une tonalité politique, avec une ironie cinglante: un couple d'enseignants défile en maillot jaune de l'équipe nationale de football, que s'étaient appropriés les militants bolsonaristes.

"Le carnaval, c'est l'âme du Brésil. Chaque peuple a sa fête par excellence. La nôtre, c'est le carnaval, dit un des deux enseignants, Caique Torres, 57 ans.

«Rédemption»

"C'est une manifestation de la démocratie, une célébration de la vie. Mais le Brésil revient d'une période durant laquelle le pouvoir politique était contre le carnaval", rappelle Adair Rocha, directeur du département culturel de l'Université de l'Etat de Rio (Uerj).

Durant la campagne électorale, Lula a rencontré des représentants des écoles de samba. Il pourrait se rendre aux défilés du sambodrome, qui ont lieu dimanche et lundi prochains pour les écoles les plus prestigieuses, même si sa présence n'a pas encore été confirmée.

Un vent d'optimisme semble souffler cette année dans les grands hangars de la Cité de la samba, où les écoles préparent depuis des mois le carnaval, qui s'achève après cinq jours de fête le mercredi des cendres.

"Nous sentons que la culture est à nouveau mise en valeur. Ce sera le carnaval de la rédemption, de l'espérance", dit Tarcisio Zanon, directeur artistique de Viradouro, championne du grand concours des écoles de samba en 2020, dernière édition avant la pandémie.

La mairie de Rio attend cette année quelque 5 millions de personnes pour le carnaval de rue, de quoi injecter à lui seul 1 milliard de réais (180 millions d'euros) dans l'économie locale.

L'enthousiasme est palpable au Saara, pôle du commerce populaire du centre-ville où les cariocas achètent à bas prix paillettes, perruques et toutes sortes d'accessoires loufoques.

"Les gens ont envie de faire la fête, après cette longue attente", dit le vendeur Marcelo Rodrigues.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com