Fermeture durable des écoles au Liban: «des dommages importants à l'apprentissage», avertit l’Unicef

Une salle de classe vide à l'école Notre-Dame de Lourdes dans la ville libanaise de Zahlé, dans la région centrale de la Bekaa (Photo, AFP).
Une salle de classe vide à l'école Notre-Dame de Lourdes dans la ville libanaise de Zahlé, dans la région centrale de la Bekaa (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 14 février 2023

Fermeture durable des écoles au Liban: «des dommages importants à l'apprentissage», avertit l’Unicef

  • L’Unicef prévient que la fermeture d'écoles publiques au Liban ces six dernières semaines en raison de grèves a causé «des dommages importants et persistants à l'apprentissage»
  • Les enseignants de centaines d'écoles libanaises privées participent à la grève des enseignants des écoles publiques lancée il y a deux mois pour exiger le droit aux besoins essentiels

BEYROUTH: Mardi, l’Unicef a tiré la sonnette d’alarme au Liban, alors que la situation dans le pays se détériore de plus en plus rapidement. L’organisation onusienne a appelé à agir de manière urgente. «Il est temps maintenant que toutes les parties prenantes s'unissent pour faire en sorte que tous les enfants retournent à l'école et que l'apprentissage ne soit plus jamais interrompu», a déclaré l’organisation onusienne dans un communiqué.

Les enseignants de centaines d'écoles libanaises privées participent à la grève des enseignants des écoles publiques lancée il y a deux mois pour exiger le droit aux besoins essentiels. Alors que les grèves ont déjà fait manquer aux élèves des centaines de jours d'école, des milliers de parents craignent pour l’éducation de leurs enfants.

Ce n’est pas la première fois que les enseignants libanais se mettent en grève. Ils réclament une révision de leur salaire qui ne vaut plus grand chose aujourd’hui, avec la dévaluation fulgurante de la livre libanaise, qui a atteint son plus bas record historique. Un dollar valait 1 507 livres libanaises (LL) avant la crise, mais elle a dépassé cette semaine le seuil psychologique des 70 000 LL pour un dollar américain sur le marché parallèle, atteignant 73 000 LL mardi soir.

Les enseignants demandent aussi depuis longtemps que le ministère leur assure un accès aux carburants, dont le prix s’envole d’un jour à l’autre voire d’une minute à l’autre , et leur garantisse une assurance maladie digne dans un pays où les hôpitaux ferment leurs portes face aux patients incapables de verser des montants en dollars et de leur offrir un salaire partiellement payé en dollars.

L’Unicef estime que la fermeture d'écoles publiques au Liban ces six dernières semaines a causé «des dommages importants et persistants à l'apprentissage, au bien-être mental et physique et à la sécurité des enfants». Selon un rapport de la Banque mondiale, «une année de scolarité perdue se traduirait par des pertes pour l'économie libanaise pouvant atteindre 2,5 milliards de dollars dans les années à venir», ajoute l’organisation dans son communiqué, dans lequel elle dit aussi «comprendre le dévouement et l'engagement des enseignants envers leurs élèves et l'impact négatif de la crise économique sur les enseignants».

Lors d'une réunion mardi entre le président du Parlement, Nabih Berri, et des membres du Parti socialiste progressiste libanais, le député Akram Chehayeb a confirmé que les syndicats concernés et le ministre libanais de l'Éducation se réuniront aujourd’hui pour finaliser un accord et discuter des moyens de faire face à la menace que subit le secteur.

«Nous reconnaissons également les efforts du ministère de l'Éducation pour obtenir l'allocation de fonds nationaux supplémentaires pour soutenir les enseignants et pouvoir répondre à leurs réclamations», note l’Unicef.

«Lorsque les écoles ferment, les mariages précoces augmentent, l'exploitation et les abus sexuels des enfants et le travail des enfants augmentent. L'impact sera dévastateur sur l'avenir et le bien-être des enfants et des jeunes, de leurs familles et sur la prospérité du Liban», avertit encore l’organisation.

L'Unicef assure qu’en collaboration avec la communauté internationale, elle poursuivra son soutien au secteur de l'éducation pour garantir à tous les enfants du Liban l’accès à l'éducation.


Egypte: six morts dans le naufrage d'un sous-marin touristique en mer Rouge 

Six touristes sont morts jeudi lorsqu'un sous-marin touristique a coulé au large de la station balnéaire d'Hurghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge, ont rapporté les médias d'Etat. (AFP)
Six touristes sont morts jeudi lorsqu'un sous-marin touristique a coulé au large de la station balnéaire d'Hurghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge, ont rapporté les médias d'Etat. (AFP)
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  • Le site du journal Akhbar el-Yom a fait état de 19 personnes blessées, qui ont pu être secourues et transportées dans les hôpitaux de proximité ainsi que les personnes décédées
  • Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'accident

LE CAIRE: Six touristes sont morts jeudi lorsqu'un sous-marin touristique a coulé au large de la station balnéaire d'Hurghada, sur la côte égyptienne de la mer Rouge, ont rapporté les médias d'Etat.

Le site du journal Akhbar el-Yom a fait état de 19 personnes blessées, qui ont pu être secourues et transportées dans les hôpitaux de proximité ainsi que les personnes décédées.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes de l'accident.

Hurghada, située à environ 460 kilomètres au sud-est du Caire, est une destination touristique majeure en Egypte.

Les récifs coralliens de la mer Rouge et les îles au large de la côte est de l'Egypte constituent un des principaux attraits, contribuant au secteur touristique vital du pays, qui emploie deux millions de personnes et génère plus de 10% du PIB.

Alors que des dizaines de bateaux de tourisme sillonnent quotidiennement la zone côtière pour pratiquer la plongée, le site internet de Sindbad Submarines, propriétaire du navire selon Akhbar el-Yom, indique que l'entreprise déploie le "seul véritable" sous-marin de plaisance de la région.

 


Près de 200 000 Palestiniens prient à la mosquée Al-Aqsa

Les musulmans considèrent Laylat Al-Qadr comme la nuit la plus sacrée du calendrier islamique. (WAFA)
Les musulmans considèrent Laylat Al-Qadr comme la nuit la plus sacrée du calendrier islamique. (WAFA)
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  • Des milliers de personnes choisissent de passer la nuit sur le site
  • Les fidèles sont présents malgré les mesures restrictives imposées par Israël

LONDRES : Près de 200 000 Palestiniens ont effectué les prières du soir et du Taraweeh mercredi, 26e jour du Ramadan, à la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem.

Il s'agit de l'un des nombres les plus élevés de fidèles enregistrés à Al-Aqsa pendant le Ramadan par le département des affaires du Waqf de Jérusalem et de la mosquée Al-Aqsa, qui est responsable de la gestion du site.

L'organisation a indiqué que 180 000 personnes ont assisté aux prières du soir et de Taraweeh, malgré les mesures restrictives imposées par Israël à Jérusalem, et que des milliers de fidèles ont choisi de rester à la mosquée Al-Aqsa pendant la nuit pour commémorer Laylat Al-Qadr, également connue sous le nom de Nuit de la Puissance.

Les musulmans considèrent Laylat Al-Qadr comme la nuit la plus sacrée du calendrier islamique, car elle marque le moment où les premiers versets du Coran ont été révélés au prophète Mahomet. Laylat Al-Qadr a lieu pendant les dix derniers jours du Ramadan, période pendant laquelle de nombreux musulmans se consacrent entièrement à l'adoration.

À la fin du Ramadan, le samedi ou le dimanche, les pays à majorité musulmane célèbrent la fête de l'Aïd Al-Fitr pendant trois jours, marquant les festivités de la rupture du jeûne par des visites et des voyages en famille.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Gaza: le Hamas annonce la mort d'un porte-parole tué dans une frappe israélienne

Le Hamas a indiqué jeudi qu'un de ses porte-parole avait été tué dans une frappe aérienne israélienne dans le nord de la bande de Gaza, dernière en date visant un de ses hauts responsables depuis la reprise des bombardements israéliens sur le territoire palestinien. (AFP)
Le Hamas a indiqué jeudi qu'un de ses porte-parole avait été tué dans une frappe aérienne israélienne dans le nord de la bande de Gaza, dernière en date visant un de ses hauts responsables depuis la reprise des bombardements israéliens sur le territoire palestinien. (AFP)
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  • L'armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements sur la bande de Gaza, suivis d'opérations au sol, après deux mois de trêve dans la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023
  • Depuis le 18 mars, au moins 855 Palestiniens ont été tués dans le territoire assiégé et dévasté, selon le ministère de la Santé du Hamas

GAZA: Le Hamas a indiqué jeudi qu'un de ses porte-parole avait été tué dans une frappe aérienne israélienne dans le nord de la bande de Gaza, dernière en date visant un de ses hauts responsables depuis la reprise des bombardements israéliens sur le territoire palestinien.

Le mouvement palestinien a annoncé dans un communiqué le décès d'Abdelatif al-Qanou, précisant qu'il avait été tué par une frappe "directe" sur la tente où il se trouvait, dans le secteur de Jabalia.

L'armée israélienne a repris le 18 mars ses bombardements sur la bande de Gaza, suivis d'opérations au sol, après deux mois de trêve dans la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Depuis le 18 mars, au moins 855 Palestiniens ont été tués dans le territoire assiégé et dévasté, selon le ministère de la Santé du Hamas.

La frappe ayant visé Abdelatif al-Qanou est la dernière attaque israélienne en date ayant provoqué la mort d'un responsable du Hamas ces derniers jours.

L'armée israélienne a dit le 20 mars avoir tué lors d'une frappe aérienne le chef de la sécurité intérieure du Hamas, Rachid Jahjouh.

Le 18 mars, le Hamas avait indiqué que le chef de son gouvernement dans la bande de Gaza, Essam al-Dalis, ainsi que le patron du ministère de l'Intérieur, Mahmoud Abou Watfa, figuraient parmi quatre responsables tués dans des frappes israéliennes.

Comme Essam al-Dalis, un autre membre du bureau politique du Hamas, Salah al-Bardawil, a été tué avec son épouse dans une frappe israélienne le 22 mars.

"Les frappes visant les dirigeants et porte-parole du mouvement ne briseront pas notre volonté", a assuré le Hamas jeudi.

"Bien au contraire, cela renforcera notre détermination à poursuivre notre chemin jusqu'à la libération de notre terre et de nos lieux saints. Le sang des martyrs restera le moteur et l'inspiration de la résistance jusqu'à la victoire", a-t-il ajouté.