Catastrophe naturelle: que faire en cas de tremblement de terre?

Les résidents locaux, dont les proches sont toujours sous les décombres, se promènent autour des bâtiments effondrés à Hatay le 14 février 2023, une semaine après qu'un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé certaines parties de la Turquie et de la Syrie. (Photo, AFP)
Les résidents locaux, dont les proches sont toujours sous les décombres, se promènent autour des bâtiments effondrés à Hatay le 14 février 2023, une semaine après qu'un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé certaines parties de la Turquie et de la Syrie. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 16 février 2023

Catastrophe naturelle: que faire en cas de tremblement de terre?

  • Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il faut éviter d’essayer de sortir à l'extérieur, car il est impossible de prédire l’intensité et la durée d’un tremblement de terre
  • Si vous en avez la possibilité, pensez à prendre des objets de première nécessité

PARIS: Le drame qui a secoué la Turquie et la Syrie a fatalement marqué les esprits. Plus de 40 000 morts pour un séisme de magnitude de 7,8 sur l'échelle de Richter, pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il s’agit du «pire désastre naturel dans la région en un siècle». 

Ce séisme figure également parmi la liste des cinq séismes les plus meurtriers dans le monde depuis le début des années 2000.

Ce drame éveille en nous l’instinct de survie et l’empathie envers ceux qui ont vécu et vivent encore cet enfer. Mère nature ne prévient pas  mais avec l'expérience de ce genre d'évènements, l'être humain essaie tant bien que mal de s'adapter.

Arab News en français se penche sur les mesures à prendre en cas de tremblement de terre.

Très peu de temps

L'événement se produit souvent sans prévenir et ne dure généralement que quelques secondes, mais c’est assez de temps pour produire des dégâts énormes.

Vous n’avez que quelques secondes pour réagir. C’est la raison pour laquelle le calme et la rapidité sont d’importants facteurs, qui pourraient vous sauver la vie.

Se mettre à l'abris

Le premier réflexe à avoir, c’est de s’abriter rapidement sous un meuble lourd, un bureau, un lit ou tout meuble solide. Si possible, déplacez-vous au centre de la pièce, loin des fenêtres, ou près d’une colonne porteuse

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il faut éviter d’essayer de sortir à l'extérieur, car il est impossible de prédire l’intensité et la durée d’un tremblement de terre.

Lorsque vous êtes protégés par un meuble lourd, couvrez votre tête et votre torse afin de vous protéger de tout objet qui pourrait vous tomber dessus, essayez également de vous gripper à l'objet sous lequel vous êtes réfugié afin de rester couvert.

Si vous êtes incapable de vous cacher sous quelque chose de solide, couchez-vous ou accroupissez-vous contre un mur intérieur.

Si vous êtes à l'extérieur, éloignez-vous le plus possible des bâtiments, des arbres, des lignes à haute tension. Accroupissez-vous et protégez-vous la tête. Si vous êtes en voiture, arrêtez-vous et gardez votre ceinture attachée jusqu'à ce que la secousse s’arrête.

L'arrêt limitera les risques d’accident, et l’habitacle vous protégera des chutes d’objets. Une fois la secousse terminée.

En cas de séisme de faible intensité, rentrez chez vous avec précaution, aérez bien votre habitation, n’allumez pas de flamme avant d’avoir la certitude qu’il n’y a pas de fuite de gaz.

Vérifiez que personne n’est resté coincé dans les ascenseurs. Prévenez les secours en cas de besoin et surtout essayez de recueillir les consignes des autorités locales sans trop utiliser le réseau téléphonique pour ne pas le saturer.

Objets de première nécessité

En cas de séisme important, évacuez le bâtiment dès l’arrêt des secousses en faisant bien attention aux objets qui sont tombés par terre et à ceux qui menacent de le faire. N’utilisez surtout pas les ascenseurs et utilisez les escaliers. Éloignez-vous rapidement du bâtiment.

Si vous en avez la possibilité, pensez à prendre des objets de première nécessité, tels qu’une couverture, une lampe torche, une trousse de secours et des bouteilles d’eau.

L’essentiel est de se mettre rapidement à l'abri, des répliques pouvant se produire peu de temps après le tremblement de terre.

Sous les décombres

Si vous êtes ensevelis sous des décombres, restez optimistes et surtout ne perdez pas espoir.

Gardez en tête que des personnes ont été retrouvées vivantes sous les décombres huit jours après la secousse. Ne vous fatiguez pas, économisez votre énergie.

Signalez votre présence comme vous le pouvez. Si vous êtes trop faible pour crier, n'hésitez pas à frapper régulièrement sur des tuyaux ou tout matériel pouvant produire du son.

 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.