«Plus de luttes intestines»: L'opposition en Iran cherche l'unité

Des Iraniens organisent une manifestation au Lincoln Memorial pour dénoncer le gouvernement iranien et exprimer leur soutien aux manifestants antigouvernementaux en Iran, à Washington, le 11 février 2023 (Photo, AFP).
Des Iraniens organisent une manifestation au Lincoln Memorial pour dénoncer le gouvernement iranien et exprimer leur soutien aux manifestants antigouvernementaux en Iran, à Washington, le 11 février 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 17 février 2023

«Plus de luttes intestines»: L'opposition en Iran cherche l'unité

  • Depuis la révolution de 1979, les opposants au régime de la République islamique chiite se sont autant affrontés entre eux qu'avec les organes du pouvoir à Téhéran
  • Mais un consensus est aujourd'hui recherché à l'heure de convertir les manifestations en alternative politique

PARIS: Après cinq mois d'un mouvement qui a secoué le régime iranien, les formations d'opposition en Iran et à l'étranger cherchent à grand peine à bâtir l'unité qui leur a toujours fait défaut.

Depuis la révolution de 1979, les opposants au régime de la République islamique chiite se sont autant affrontés entre eux qu'avec les organes du pouvoir à Téhéran. Mais un consensus est aujourd'hui recherché à l'heure de convertir les manifestations en alternative politique.

Les manifestations se raréfient depuis quelques semaines mais certains opposants affirment qu'elles repartiront à la moindre étincelle. La crise est née de la mort en détention de la Kurde iranienne Mahsa Amini, arrêtée pour violation du code vestimentaire très strict imposé aux Iraniennes, donnant lieu à des actions de protestation contre le régime.

Cependant, les manifestants iraniens ont défilé dans les rues de plusieurs villes au cours de la nuit de jeudi à vendredi, dans le cadre de la manifestation la plus importante depuis des semaines, alors que des troubles s'étendent sur plusieurs mois dans ce pays du Moyen-Orient, comme le montrent des vidéos en ligne.
Ces manifestations, qui marquent le 40e jour depuis que l'Iran a exécuté deux hommes accusés d'avoir participé aux manifestations, témoignent de la colère persistante dans le pays. Les manifestations, qui ont débuté le 16 septembre après la mort de Mahsa Amini, 22 ans, après son arrestation par la police des mœurs du pays, se sont transformées en l'un des plus graves défis à la théocratie iranienne depuis la révolution islamique de 1979.

"Ce qu'il nous faut, c'est un front uni largement inclusif des forces pour la démocratie", explique Arash Azizi, chercheur à l'université de New York.

L'université de Georgetown à Washington a accueilli le 10 février une conférence réunissant des personnalités de l'opposition en exil qui ne s'adressaient pas la parole jusqu'à récemment. Parmi elles, Masih Alinejad, qui milite contre le hijab, Hamed Esmeailion, le porte-parole des proches des victimes du crash de l'avion ukrainien abattu par l'Iran en 2020, et Reza Pahlavi, dont le père était le Shah renversé en 1979.

«Pas de compétition»

Reza Pahlavi a régulièrement assuré ne pas viser le rétablissement de la monarchie mais souhaiter oeuvrer pour un système démocratique séculier. "Aujourd'hui, il n'y a pas de compétition entre nous, nous n'essayons pas de prendre le contrôle de la direction du mouvement", a-t-il insisté au cours de la rencontre.

M. Pahlavi est accusé de ne pas avoir pris assez de distance avec l'autoritarisme paternel, de manquer de transparence sur la fortune familiale et de rester inactif face à l'agressivité des monarchistes sur les réseaux sociaux. Mais son positionnement face aux manifestations lui a valu l'estime du mouvement et les attaques de médias liés au régime en Iran.

"Pahlavi est à l'évidence clivant pour certains comme la plupart des figures politiques en Iran", relève M. Azizi. "Mais il est le visage le plus connu de l'opposition aujourd'hui et il a cristallisé le soutien le plus visible et le mieux organisé, dans et à l'extérieur du pays".

Les intervenants à Washington - rejoints en ligne par le prix Nobel de la paix Shirin Ebadi et l'actrice Golshifteh Farahani - ont planché sur une charte de l'opposition et cherchent à mettre en place un conseil de transition chargé de préparer des élections.

"Ce n'est pas le moment de se jeter à la gorge les uns des autres", résume Shirin Ebadi, attribuant à la désunion du mouvement la longévité d'un régime en place depuis 44 ans.

La Conférence internationale sur la sécurité à Munich ce week-end  n'a pas invité d'officiels iraniens mais des membres de la société civile. Les plans des militants en exil ne pèsent pourtant guère sans prise en compte des demandes des manifestants en Iran, qui réclament un changement de régime.

Une nouvelle Constitution

Parmi eux, des personnalités comme l'avocate Nasrin Sotoudeh, le réalisateur Jafar Panahi et le défenseur de la liberté d'expression Hossein Ronaghi, tous récemment libérés de prison, ainsi que Fatemeh Sepheri, une cadre de l'opposition plus conservatrice sur le plan religieux.

Simultanément, Mir Hossein Mousavi, un Premier ministre des années 80, a récemment réclamé des "changements fondamentaux en Iran", via une nouvelle Constitution et des élections.

Mais rien, pour l'heure, ne témoigne d'un affaiblissement du pouvoir de l'ayatollah Ali Khamenei. Et certaines factions de l'opposition restent en dehors de cette coalition naissante, qui tient à distance les Moujahidine du peuple (MEK), déjà actifs contre la monarchie et qui revendiquent un réseau de soutiens important en Iran.

La charte en cours de rédaction devra régler mille difficultés avant de pouvoir être présentée à des responsables étrangers et de convaincre les minorités ethniques iraniennes tout en protégeant l'intégrité territoriale de l'Iran.

"Si une force doit nous unir, c'est de démystifier l'idée selon laquelle nous sommes tellement divisés que nous sommes incapables de travailler ensemble pour la démocratie", a résumé le comédien Nazanin Boniadi.

Le règne du dernier shah Mohammad Reza Pahlavi, aussi marqué par les tortures, les exécutions et l'emprisonnement d'opposants, plombe l'ambiance : des tensions ont émergé sur les réseaux sociaux lorsque Parviz Sabeti, un cadre de la SAVAK (la police secrète du shah), s'est montré à une réunion de l'opposition à Los Angeles le week-end dernier.

Depuis septembre, Téhéran a exécuté quatre personnes et en a arrêté des milliers d'autres dans le cadre de la répression du mouvement. "Les manifestations se sont quelque peu éteintes mais cela ne signifie pas que le peuple n'est plus en colère", a affirmé sur CNN Mme Sotoudeh.


Le ministre saoudien des finances avertit que les conflits constituent la plus grande menace pour l'économie mondiale

Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
Environ 1 000 leaders d’opinion de 92 pays sont à Riyad pour le forum du WEF afin de « promouvoir des approches avant-gardistes face aux crises interconnectées » (Photo, Abdulrahman Fahad Bin Shulhub/AN)
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  • Mohammed Al-Jadaan : Les guerres à Gaza et en Ukraine "exercent une forte pression sur l'émotion économique".
  • L'Arabie saoudite a pour "objectif spécifique" de désamorcer les tensions régionales, a-t-il déclaré lors d'un panel du Forum économique mondial

RIYAD: L'Arabie saoudite a appelé dimanche à une "désescalade" au Moyen-Orient et mis en garde contre les conséquences économiques de la guerre à Gaza, à l'ouverture d'une réunion spéciale du Forum économique mondial (WEF), en présence de nombreux dirigeants et hauts responsables.

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, les représentants palestiniens et de haut diplomates impliqués dans les efforts visant à mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas palestinien figurent sur la liste des participants à ce sommet organisé sur deux jours dans la capitale Ryad.

La guerre à Gaza ainsi que les conflits en Ukraine et ailleurs exercent "une forte pression" sur l'environnement économique, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed al-Jadaan, lors d'un panel.

"Je pense que les pays, les dirigeants et les personnes qui font preuve de sang-froid doivent l'emporter et faire en sorte qu'il y ait une désescalade", a-t-il poursuivi.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre en Israël, qui a entraîné la mort de 1.170 personnes, selon un décompte de l'AFP à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent captives à Gaza, dont 34 sont mortes selon des responsables israéliens.

En représailles, Israël a juré d'anéantir le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza depuis 2007, et lancé une offensive ayant fait 34.454 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Alors qu'Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza où s'entassent 1,5 millions de Palestiniens, le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a exhorté depuis Ryad les Etats-Unis à intervenir pour empêcher une telle opération, qui serait selon lui "le plus grand désastre de l'histoire du peuple palestinien".

«Nouvelle dynamique»

Le président du WEF, Borge Brende, avait parlé samedi d'"une sorte de nouvelle dynamique dans les discussions autour des otages, et (...) d'une sortie possible de l'impasse dans laquelle nous nous trouvons à Gaza".

Israël n'est pas représenté au sommet, et les négociations sur une trêve à travers une médiation américaine, qatarie et égyptienne, se déroulent ailleurs, mais l'évènement sera "une occasion d'avoir des discussions structurées" avec "des acteurs clés", avait-il souligné lors d'une conférence de presse.

Le département d'Etat américain a indiqué qu'Antony Blinken fera le déplacement lundi à Ryad pour "discuter des efforts en cours visant à parvenir à un cessez-le-feu à Gaza qui permette la libération des otages". Il "mettra aussi l'accent sur l'importance de prévenir une extension" régionale de la guerre.

Le Hamas a dit samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve associée à la libération d'otages, au lendemain de l'arrivée en Israël d'une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l'impasse.

Dans ses commentaires, M. Al-Jadaan a déclaré : "En matière de planification économique, il n'y a pas de mal à changer... à s'adapter aux nouvelles circonstances. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Vous avez besoin d'un plan à long terme, comme Saudi Vision 2030, et de doubler la mise en œuvre, mais vous devez également vous assurer que vous vous adaptez.

"À plus long terme, indépendamment de ce qui se passe aujourd'hui, vous devez vous concentrer sur votre propre personnel, votre capital humain. C'est le jeu à long terme qui est essentiel.

"Je peux dire ceci : L'Arabie saoudite et la région ont les moyens de le faire, mais il y a beaucoup de pays qui auront du mal à fournir une éducation et des soins de santé de qualité à leur population", a-t-il déclaré.

Un millier de fonctionnaires, d'experts et de leaders d'opinion de 92 pays se trouvent à Riyad pour la réunion spéciale du Forum économique mondial sur la collaboration mondiale, la croissance et l'énergie pour le développement.

L'événement vise à "promouvoir des approches prospectives des crises interconnectées, tout en restant réaliste quant aux compromis à court terme" et à "travailler pour combler le fossé croissant entre le Nord et le Sud sur des questions telles que les politiques économiques émergentes, la transition énergétique et les chocs géopolitiques".

Depuis le début de la guerre, l'Arabie saoudite travaille avec d'autres pays pour tenter de mettre fin au conflit qui menace d'embraser la région.


Il n'est pas autorisé d'accomplir le Hajj sans permis selon le Council of Senior Scholars

Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
Des pèlerins musulmans se rassemblent autour de la Kaaba dans la Grande Mosquée de la ville sainte de La Mecque, le 30 juin 2023, lors du pèlerinage annuel du Hajj. (AFP)
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  • Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints
  • Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice

RIYAD : Le Conseil des hauts savants d'Arabie saoudite a déclaré dans un communiqué qu'il est obligatoire pour les musulmans d'obtenir un permis pour le Hajj s'ils veulent accomplir le pèlerinage.

Le conseil a indiqué que l'obtention d'un permis est obligatoire pour se conformer à la charia, faciliter le Hajj et sauvegarder le caractère sacré des lieux saints. L'accomplissement du Hajj sans permis est considéré comme un péché, selon l'interprétation du conseil.

Il a clairement indiqué qu'il n'était pas permis de se rendre au Hajj sans avoir obtenu de permis et que « ceux qui le font commettent un péché », peut-on lire dans la déclaration.

La déclaration du conseil note que les agences gouvernementales responsables de l'organisation de la saison du Hajj développent un plan complet basé sur les nombres autorisés de participants qui couvrent tous les aspects, y compris la sécurité, la santé, l'hébergement, la restauration et d'autres services.

Plus le nombre de pèlerins est conforme aux chiffres autorisés, meilleure est la qualité des services et plus faible est le risque de préjudice.

Il s'agit notamment d'éviter les situations où les pèlerins dorment sur les routes, ce qui peut entraver leurs déplacements et entraîner des pertes humaines.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Le prince Faiçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, accueille à Riyad une réunion ministérielle arabe sur Gaza

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza. (SPA)
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  • Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies,
  • Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faiçal ben Farhane, a organisé samedi à Riyad une réunion ministérielle avec des représentants de six autres États arabes pour discuter de la situation à Gaza, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Ont participé à cette réunion Ayman Al-Safadi (Jordanie), Sameh Shoukry (Égypte), Hussein Al-Sheikh (Palestine), secrétaire du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Anwar ben Mohammed Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, et Mohammed ben Abdelaziz Al-Khulaifi, ministre d'État au ministère qatari des Affaires étrangères.

Ils ont discuté de la nécessité de mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et complet, d'assurer la protection des civils conformément au droit humanitaire international et de lever toutes les restrictions qui empêchent l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave.

Ils ont également exprimé leur soutien à tous les efforts visant à la reconnaissance internationale d'un État palestinien indépendant, ce qui, selon eux, est essentiel pour que les Palestiniens puissent prendre des mesures irréversibles en vue de mettre en œuvre la solution des deux États.

Les ministres ont souligné la nécessité d'un État de Palestine basé sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions internationales pertinentes.

Ils ont exprimé leur rejet catégorique de toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre et de toute opération militaire dans la ville palestinienne de Rafah.

Les ministres ont mis en garde contre la poursuite des mesures israéliennes illégales en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupée, qui compromettent la solution des deux États, notamment l'expansion des colonies, la confiscation de terres, les opérations militaires contre les Palestiniens, les attaques de colons et les atteintes à la liberté de culte des musulmans et des chrétiens.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com