Chagall en immersif à Paris: «On ne peut pas rester fermé au numérique», dit sa petite-fille

Tous les symboles chers au peintre et à son univers nimbé de sacré -- inspiré de la tradition juive -- sont présents: le couple de mariés volant, les chevaux, le coq, les musiciens, le cirque et les villes chères à son coeur. (AFP)
Tous les symboles chers au peintre et à son univers nimbé de sacré -- inspiré de la tradition juive -- sont présents: le couple de mariés volant, les chevaux, le coq, les musiciens, le cirque et les villes chères à son coeur. (AFP)
Tous les symboles chers au peintre et à son univers nimbé de sacré -- inspiré de la tradition juive -- sont présents: le couple de mariés volant, les chevaux, le coq, les musiciens, le cirque et les villes chères à son coeur. (AFP)
Tous les symboles chers au peintre et à son univers nimbé de sacré -- inspiré de la tradition juive -- sont présents: le couple de mariés volant, les chevaux, le coq, les musiciens, le cirque et les villes chères à son coeur. (AFP)
Tous les symboles chers au peintre et à son univers nimbé de sacré -- inspiré de la tradition juive -- sont présents: le couple de mariés volant, les chevaux, le coq, les musiciens, le cirque et les villes chères à son coeur. (AFP)
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Publié le Vendredi 17 février 2023

Chagall en immersif à Paris: «On ne peut pas rester fermé au numérique», dit sa petite-fille

  • Après les tournesols de Vincent van Gogh ou l'or et les motifs décoratifs de Gustav Klimt, c'est au tour de l'univers onirique de Marc Chagall (1887-1985) de prendre vie à l'Atelier des lumières de Paris
  • «Je ne voudrais surtout pas exclure les musées, qui sont essentiels, mais le numérique permet d'aborder une oeuvre d'une autre manière», souligne Mme Meyer

PARIS: Qu'aurait pensé Marc Chagall d'une exposition immersive de ses oeuvres ? "Je crois qu'il aurait souri", confie à l'AFP Meret Meyer, l'une des petites-filles de ce peintre majeur du XXe siècle, pour qui il ne faut "pas rester fermé" au numérique.

"Je ne voudrais surtout pas exclure les musées, qui sont essentiels, mais le numérique permet d'aborder une oeuvre d'une autre manière", souligne Mme Meyer.

Après les tournesols de Vincent van Gogh ou l'or et les motifs décoratifs de Gustav Klimt, c'est au tour de l'univers onirique de Marc Chagall (1887-1985) de prendre vie à l'Atelier des lumières de Paris.

Sur le point d'atteindre les cinq millions de visiteurs depuis son ouverture en 2018, ce lieu offre une plongée au coeur des tableaux, projetés et animés sur les murs.

Tous les symboles chers au peintre et à son univers nimbé de sacré -- inspiré de la tradition juive -- sont présents: le couple de mariés volant, les chevaux, le coq, les musiciens, le cirque et les villes chères à son coeur.

Feu d'artifice de couleurs -- il en était l'un des maîtres incontestés -- l'exposition, qui se tient jusqu'en janvier 2024, s'ouvre sur des tableaux en noir et blanc avant de plonger le spectateur dans le détail de plusieurs de ses oeuvres, dont la fresque qui orne la coupole de l'Opéra Garnier.

De Vitebsk (Bélarus), sa ville natale, à Paris qu'il quitte pour New York pendant la Seconde Guerre mondiale, le spectateur est convié à un voyage.

Un voyage dans la vie et l’œuvre d'un artiste qui a traversé le XXe siècle.

«Réfractaires»

Le point de départ du projet ? Une proposition "insolite" il y a une dizaine d'années. A l'époque, la famille Chagall est approchée pour un projet immersif aux Carrières des lumières (les Carrières des Baux de Provence).

"Nous étions tous très frileux, voire plutôt réfractaires" au projet, se souvient Mme Meyer, également vice-présidente du comité Marc Chagall.

"Personnellement, je n'étais pas pour car je ne connaissais pas le produit. Mais quand j'ai fait le déplacement, c'était absolument sublissime. Je me suis dit qu'il était temps de réfléchir à une façon de collaborer avec le numérique".

Très vite, les avantages d'un tel projet s'imposent d'eux-mêmes : plus besoin de négocier le prêt des oeuvres aux quatre coins du monde ou d'en assurer la logistique : "C'est beaucoup plus facile", dit Mme Meyer.

Voilà pour la forme. En ce qui concerne le fond, les avantages sont aussi au rendez-vous. "Le numérique permet de glisser les oeuvres les unes après les autres, vous pouvez les agrandir, les mettre en miroir. C'est une révolution", assure Mme Meyer.

Une "révolution" pas partagée, pour l'heure, par les grands musées qui se refusent à ce genre de projets, perçus comme du divertissement.

Pour Mme Meyer, tout dépend du projet en question et de sa teneur scientifique. Mise à bon escient, la technologie peut apporter un éclairage sur une oeuvre. "Parce que les compositions sont moins rigides, cela nous permet de chercher d'autres éléments d'analyses sur les techniques utilisées, les inspirations...", assure-t-elle.

Reste toutefois qu'aucun texte narratif ne guide le spectateur dans sa visite.

Un projet qui aurait plu au peintre ? "Je ne peux pas complètement répondre mais en tant qu'ayant droit, dont la mission est d’assurer la réception de son oeuvre au XXIe siècle, on est particulièrement sensible au fait de s'ouvrir aux nouvelles technologies. On ne peut pas rester fermé tout cela", soutient-elle.

Seul impératif: le respect de "l'expression artistique de l'artiste". Quant à son grand-père, je crois qu'il aurait souri et nous aurait dit qu'on a bien fait de donner l'accord à ce produit".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com