Projet d'attaque contre Macron: Quatre condamnations à de la prison, neuf relaxes

Ce croquis d'audience montre le premier jour du procès de 13 personnes liées au groupe d'extrême droite français Barjols, accusées d'avoir comploté pour assassiner le président Emmanuel Macron (Photo, AFP).
Ce croquis d'audience montre le premier jour du procès de 13 personnes liées au groupe d'extrême droite français Barjols, accusées d'avoir comploté pour assassiner le président Emmanuel Macron (Photo, AFP).
Short Url
Publié le Samedi 18 février 2023

Projet d'attaque contre Macron: Quatre condamnations à de la prison, neuf relaxes

  • Trois condamnés ont eu des peines de un à trois ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes
  • La police avait arrêté le 6 novembre 2018 dans l'est de la France les quatre membres du groupuscule fondé en 2017

PARIS: Un tribunal de Paris a condamné vendredi à de la prison quatre membres d'un groupuscule d'ultradroite appelé les Barjols et soupçonné d'avoir fomenté un assassinat d'Emmanuel Macron, neuf autres bénéficiant d'une relaxe.

Trois condamnés ont eu des peines de un à trois ans de prison pour association de malfaiteurs terroristes, le quatrième obtenant une condamnation avec sursis pour détention illégale d'arme.

Le tribunal a estimé qu'il existait bien des "actes préparatoires" en lien avec un projet d'assassinat du président Emmanuel Macron en 2018 pour les trois inculpés qui ont été condamnés.

En revanche, il a conclu qu'il ne pouvait sanctionner les autres pour une "action violente" visant des élus, des mosquées et des migrants comme cela leur était reproché.

La police avait arrêté le 6 novembre 2018 dans l'est de la France les quatre membres du groupuscule fondé en 2017, qui ont été condamnés à de la prison.

Lors du procès, les avocats de la défense avaient évoqué la condition précaire d'individus se préparant à participer à une grande manifestation contre le gouvernement. Ils avaient aussi minimisé la portée de messages virulents anti-migrants ou anti-islam échangés par les inculpés en 2017-2018 et recueillis par les enquêteurs.


La France mobilise des avions militaires A400M pour évacuer les ressortissants français d'Israël

Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s'adresse à des personnes arrivées à l'aéroport Paris-Orly, à Orly, au sud de Paris, tôt le matin du 23 juin 2025. (Photo de GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
Le ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s'adresse à des personnes arrivées à l'aéroport Paris-Orly, à Orly, au sud de Paris, tôt le matin du 23 juin 2025. (Photo de GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
Short Url
  • La France compte 250 000 ressortissants en Israël, dont 100 000 sont enregistrés sur les listes consulaires.
  • « 160 Français rentrent ce soir d'Israël. Deux autres vols sont prévus et dès demain, nos avions militaires seront engagés », a écrit sur X le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

PARIS : La France a décidé de mobiliser des avions militaires A400M pour acheminer les ressortissants français qui le souhaitent de l'aéroport Ben Gourion en Israël vers Chypre », ont annoncé dimanche soir les ministères français des Affaires étrangères et des Armées.

Ces vols, qui peuvent embarquer une centaine de personnes, s'effectueront « sous réserve de l'autorisation israélienne » et s'ajouteront aux vols civils affrétés au départ d'Amman, ont-ils précisé.

Cette décision a été prise lors du Conseil de défense et de sécurité nationale (CDSN) qui s'est tenu dimanche à l'Élysée, à la demande du président Emmanuel Macron. 

Interrogé par l'AFP, le ministère des Armées a indiqué que le nombre de vols serait ajusté « en fonction des besoins ».

La France compte 250 000 ressortissants en Israël, dont 100 000 sont enregistrés sur les listes consulaires.

Les équipes du Centre de crise et de soutien (CDCS) du ministère des Affaires étrangères ont répondu à plus de 4 500 appels en une semaine.

Parallèlement, dimanche, 160 ressortissants français, « pour la plupart en situation d'urgence et de vulnérabilité », accompagnés par un médecin du CDCS, sont arrivés à l'aéroport de Paris-Orly après leur rapatriement d'Israël via Amman, en Jordanie.

« 160 Français rentrent ce soir d'Israël. Deux autres vols sont prévus et dès demain, nos avions militaires seront engagés », a écrit sur X le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, qui les a accueillis. 

« D'autres vols suivront, en complément des liaisons commerciales directes ou indirectes au départ d'Amman (Jordanie) et de Charm el Cheikh (Égypte) », selon le Quai d'Orsay.

Lundi, la Royal Jordanian mettra ainsi en place un vol commercial supplémentaire depuis Amman à la demande de la France, permettant le retour de 150 ressortissants français.

Mardi, un autre vol affrété par le ministère des Affaires étrangères permettra à plus de 150 personnes en situation de vulnérabilité de revenir en France.


Macron réunira un conseil de défense dimanche soir après les frappes américaines en Iran, annonce l'Elysée

Emmanuel Macron, Président de la République française. (Photo AFP)
Emmanuel Macron, Président de la République française. (Photo AFP)
Short Url
  • Le chef de l'État, qui a échangé dimanche avec le prince héritier d’Arabie saoudite et le sultan d’Oman, « entend poursuivre ses contacts avec ses partenaires européens et les leaders de la région
  • Le président a également assuré que la France « met tout en œuvre pour accélérer le départ de nos ressortissants qui le souhaitent d’Iran et d'Israël ».

PARIS : Emmanuel Macron tiendra un nouveau conseil de défense et de sécurité nationale dédié à la situation au Proche et Moyen-Orient dimanche à 19 h 30, a indiqué l'Élysée.

Le chef de l'État, qui a échangé dimanche avec le prince héritier d’Arabie saoudite et le sultan d’Oman, « entend poursuivre ses contacts avec ses partenaires européens et les leaders de la région au cours des prochaines heures, après les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens ».  

Le président a également assuré que la France « met tout en œuvre pour accélérer le départ de nos ressortissants qui le souhaitent d’Iran et d'Israël ».

Par un message de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, sur X, la France a exprimé sa préoccupation après les frappes américaines contre les sites nucléaires de l'Iran, exhortant « les parties à la retenue pour éviter toute escalade susceptible de conduire à une extension du conflit ».

La France a précisé qu'elle « n'a ni participé à ces frappes ni à leur planification », et a ajouté être « convaincue que le règlement durable à cette question passe par une solution négociée dans le cadre du Traité de non-prolifération ».  


Macron affirme que les Européens vont "accélérer les négociations" avec l'Iran, après un appel avec le président iranien

Une combinaison d'images créées le 7 août 2024 montre le président iranien Masoud Pezeshkian (G) lors de sa cérémonie de prestation de serment au parlement de Téhéran, le 30 juillet 2024, et le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse au Pavillon Cambon Capucines à Paris, le 12 juin 2024. (AFP)
Une combinaison d'images créées le 7 août 2024 montre le président iranien Masoud Pezeshkian (G) lors de sa cérémonie de prestation de serment au parlement de Téhéran, le 30 juillet 2024, et le président français Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse au Pavillon Cambon Capucines à Paris, le 12 juin 2024. (AFP)
Short Url
  • Le président français Emmanuel Macron a affirmé samedi que les Européens allaient "accélérer les négociations" avec l'Iran pour "sortir de la guerre et éviter de plus graves dangers", après un appel avec le président iranien

PARIS: Le président français Emmanuel Macron a affirmé samedi que les Européens allaient "accélérer les négociations" avec l'Iran pour "sortir de la guerre et éviter de plus graves dangers", après un appel avec le président iranien Masoud Pezeshkian.

Le chef de l'Etat a prévenu son homologue de sa "profonde inquiétude concernant le programme nucléaire iranien", a-t-il affirmé sur le réseau social X plus d'une semaine après le début de la guerre entre l'Iran et Israël, assurant que "l'Iran ne (devait) jamais avoir l'arme nucléaire" et devra "donner toute garantie que ses intentions sont pacifiques".