Michel Boujenah met ses «Magnifiques» à la retraite

L'acteur franco-tunisien Michel Boujenah se produit lors de la 53 session du Festival international de Carthage au musée de Carthage, le 19 juillet 2017 à Tunis. (Photo par Fethi Belaid / AFP)
L'acteur franco-tunisien Michel Boujenah se produit lors de la 53 session du Festival international de Carthage au musée de Carthage, le 19 juillet 2017 à Tunis. (Photo par Fethi Belaid / AFP)
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Publié le Samedi 18 février 2023

Michel Boujenah met ses «Magnifiques» à la retraite

  • A 70 ans, Michel Boujenah a décidé de faire ses adieux aux truculents personnages qui l'ont fait connaître: trois Juifs tunisiens émigrés en France, à l'humour décapant
  • En pantalon à bretelles et chapeau mou, il campe tour à tour ses héros fétiches, excessifs et démonstratifs à souhait, avant tout chaleureux et attachants

PARIS : «Dans vingt ans, ce sera sans doute compliqué pour moi de continuer à faire vivre sur scène mes +Magnifiques+»: à 70 ans, Michel Boujenah a décidé de faire ses adieux aux truculents personnages qui l'ont fait connaître: trois Juifs tunisiens émigrés en France, à l'humour décapant.

A l'affiche du Théâtre de la Madeleine, à Paris, avant une longue tournée, Maxo, Julot et Guigui, sans oublier Simone Boutboul, «la vieille dindon», en plein conflit de générations, reprennent une dernière fois du service, poussés vers la sortie par leurs arrière-petits-enfants.

«Mes +Magnifiques+ sont nés sur scène en 1983, il y a quarante ans déjà... Je les joue tous les vingt ans, en renouvelant le spectacle avec l'air du temps. Il est temps de leur dire adieu. Désormais, j'ai leur âge... Ils font partie de ma vie. Je les aime», confie à l'AFP Michel Boujenah.

«+Les Magnifiques+, ce sont mes anges gardiens, ma famille imaginaire, ma mémoire... Ils me rappellent mes oncles et tantes proches ou lointains, réels ou inventés», ajoute-t-il.

En pantalon à bretelles et chapeau mou, il campe tour à tour ses héros fétiches, excessifs et démonstratifs à souhait, avant tout chaleureux et attachants.

On se délecte toujours de la complicité qui unit Maxo, Julot et Guigui. Le trio se demande si l'on se souviendra d'eux dans deux ou trois générations.

- «Anti-héros» -

«Ça me touche et me conforte dans l'idée que parler de la mémoire, ce n'est pas anodin, à une époque où on met nos +vieux+ dans des hospices... +Les Magnifiques+ sont héroïques, mais ce sont des anti-héros», ajoute Michel Boujenah.

Lors de la création de ce «one man show», l'humoriste faisait dire à Maxo, l'un de ses personnages récurrents, vendeur de pantalons: «Tant qu'il y aura des auteurs pour nous écrire et des acteurs pour nous jouer, on sera éternels!».

«J'ai encore des tas de choses à faire, avant d'arrêter complètement de jouer, le jour où je n'aurais plus la force. La scène est l'endroit le plus intense», estime Michel Boujenah, auréolé aussi d'une filmographie prolifique, dont l'immense succès «Trois hommes et un couffin» de Coline Serreau, avec lequel il a décroché le César 1986 du meilleur acteur dans un second rôle.

Le comédien a fait ses classes au début des années 70 dans la troupe de la Cartoucherie de Vincennes. Ses influences de toujours: Charlot et Raymond Devos.

Ces dernières années, Michel Boujenah, qui a succédé à Jean-Claude Brialy à la direction artistique du  Festival de Ramatuelle (Var), a été salué par la critique pour sa composition d'Harpagon («L'Avare») qui lui a valu une nomination pour le Molière 2022 du comédien dans un spectacle de théâtre privé.

«J'ai eu trop de bonheur à jouer +L'Avare+. Après les adieux à mes +Magnifiques+, je vais jouer +Debureau+, une des pièces en vers de Sacha Guitry qui raconte l'histoire d'un acteur célèbre courtisé par ses admiratrices. Je prends la suite de Robert Hirsch, le dernier à avoir joué la pièce, en 1980».


Le prince héritier parraine le lancement d’un centre de calligraphie arabe à Médine

Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Le ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdullah ben Farhane, prend la parole lors de l'inauguration du Centre mondial pour la calligraphie arabe Prince Mohammed ben Salmane. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, placé sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes lundi à Médine. (Fourni)
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  • Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz

RIYAD : Un nouveau centre dédié à la calligraphie arabe, sous le patronage du prince héritier Mohammed ben Salmane, a officiellement ouvert ses portes à Médine lundi.

Le Centre mondial Prince Mohammed ben Salmane pour la calligraphie arabe a été inauguré par le prince Salman ben Sultan ben Abdulaziz, gouverneur de la région de Médine.

Il était accompagné du ministre de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, qui a visité les espaces d’exposition du nouveau centre et assisté à des présentations sur la programmation culturelle et les réalisations du centre.

Ils ont également découvert des collections mettant en valeur l’importance artistique et historique de la calligraphie arabe.

Lors de l’inauguration, le prince Badr a déclaré : « Depuis cette terre d’érudition et de savoir, nous lançons fièrement une plateforme mondiale dédiée à la calligraphie arabe, un patrimoine culturel inestimable. »

Il a ajouté que le soutien « généreux et illimité » du prince héritier envers le secteur culturel avait rendu ce projet possible.

Le ministre a précisé que le centre montrait au monde l’héritage de la calligraphie arabe tout en soulignant l’engagement de l’Arabie saoudite à préserver son identité et son patrimoine culturel.

Selon le prince Badr, le centre représente une vision ambitieuse visant à élever la calligraphie arabe comme outil universel de communication et élément central de l’héritage, de l’art, de l’architecture et du design arabes.

Le centre a également pour objectif de renforcer l’identité culturelle du Royaume et sa présence internationale, en ciblant calligraphes, talents émergents, artistes visuels, chercheurs en arts islamiques, institutions éducatives et culturelles, ainsi que les passionnés d’art et de patrimoine à travers le monde.

Il proposera des programmes spécialisés, incluant services de recherche et d’archivage, enseignement de la calligraphie, bourses académiques, musée permanent, expositions itinérantes, association internationale de calligraphie et incubateur soutenant les entreprises liées à la calligraphie.

D’autres initiatives incluent des programmes de résidence d’artistes, des ateliers dirigés par des experts, l’élaboration de programmes pédagogiques standardisés, ainsi que des partenariats éducatifs internationaux visant à la conservation du patrimoine et à la promotion mondiale de cet art ancestral.

L’établissement du centre à Médine revêt une signification particulière, compte tenu du rôle historique de la ville comme berceau de la calligraphie arabe et de son association avec la transcription du Coran et la préservation du savoir islamique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La musique traditionnelle du rababah attire les foules au festival du chameau

(SPA)
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  • Des performances sont proposées à l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur
  • Le rababah, instrument de musique traditionnel à une seule corde, attire un large public au festival

RIYAD : Le rababah, un instrument traditionnel local à une seule corde issu des communautés bédouines, a suscité l’intérêt des visiteurs du Festival du chameau du roi Abdulaziz, qui se tient jusqu’au 2 janvier, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

L’instrument se joue en faisant glisser un archet sur son unique corde, tandis que les doigts de l’autre main contrôlent la hauteur du son.

Il est souvent accompagné de vers poétiques chantés, dans un mélange de musique et de tradition orale.

La principauté de la région des Frontières du Nord présente des performances de rababah dans le cadre de l’exposition « Security Oasis » du ministère de l’Intérieur, organisée lors du festival du chameau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com