Foot: «Lésions ligamentaires» pour Neymar, Paris inquiet avant le Bayern

Sur cette photo d'archive prise le 19 février 2023, l'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain Neymar (C) est allongé lors du match de football français de L1 entre le Paris Saint-Germain (PSG) et Lille LOSC au Parc des Princes à Paris (Photo, AFP)
Sur cette photo d'archive prise le 19 février 2023, l'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain Neymar (C) est allongé lors du match de football français de L1 entre le Paris Saint-Germain (PSG) et Lille LOSC au Parc des Princes à Paris (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 22 février 2023

Foot: «Lésions ligamentaires» pour Neymar, Paris inquiet avant le Bayern

  • Même si le N.10 brésilien est loin d'afficher son rendement habituel depuis son retour de la Coupe du monde, il reste l'un des principaux atouts offensifs de l'équipe de Christophe Galtier
  • Ce diagnostic médical n'est donc pas de très bon augure alors que les Parisiens doivent absolument réagir sur la pelouse du Bayern Munich après leur défaite 1-0 à l'aller

PARIS: Mauvaise nouvelle pour le PSG: la superstar brésilienne Neymar, sortie sur une civière dimanche en L1 contre Lille, souffre d'une entorse de la cheville avec "lésions ligamentaires", ce qui accroît les doutes sur sa participation au 8e de finale retour de Ligue des champions contre le Bayern Munich.

Le joueur de 31 ans est d'ores et déjà forfait pour le choc de la 25e journée de Ligue 1, dimanche à Marseille où Paris n'a pas le droit à l'erreur face à son dauphin, pointé à seulement cinq points. Mais sa présence en Bavière, le 8 mars, est désormais loin d'être garantie.

Le communiqué publié mardi par le club de la capitale, à l'issue d'examens effectués dans la journée, n'annonce pas de durée d’indisponibilité et indique seulement qu'un nouveau point sera fait en début de semaine prochaine". Mais Paris, en pleine crise après un début d'année catastrophique, se retrouve avec un motif d'inquiétude supplémentaire.

Même si le N.10 brésilien est loin d'afficher son rendement habituel depuis son retour de la Coupe du monde, il reste l'un des principaux atouts offensifs de l'équipe de Christophe Galtier avec ses 13 buts et 11 passes décisives en Ligue 1 cette saison.

Si Neymar venait à manquer, Paris devra encore une fois compter sur le seul génie de Kylian Mbappé pour créer l'exploit en Allemagne, à moins d'un réveil du champion du monde Lionel Messi, transparent dans le jeu ces derniers temps.

La loi des séries pour Neymar 

Ce diagnostic médical n'est donc pas de très bon augure alors que les Parisiens doivent absolument réagir sur la pelouse du Bayern Munich après leur défaite 1-0 à l'aller, le 14 février à domicile. Une élimination à ce stade de la Ligue des champions, objectif majeur des propriétaires qataris du club, pourrait avoir de graves conséquences pour l'avenir de Christophe Galtier et du conseiller football Luis Campos, extrêmement fragilisés par la situation actuelle.

Cette blessure de Neymar rappelle d'ailleurs de sombres souvenirs au PSG, qui a souvent dû se débrouiller sans l'ex-prodige de Santos pour des matches à gros enjeu en C1. Neymar s'était ainsi blessé au pied avant un 8e de finale retour de Ligue des champions contre le Real Madrid en 2018.

En 2019, "Ney" avait renoncé à une double confrontation en C1 face à Manchester United et en 2021, il s'était de nouveau blessé, à l'adducteur gauche, avant un duel contre son ancien club, le FC Barcelone, toujours en 8e.

Depuis son arrivée à Paris en 2017, Neymar a manqué 86 rencontres pour cause de pépins physiques.

"Ce n'est pas la poisse, il y a toujours des raisons: le calendrier, l'enchaînement des matches... Ca complique les choses, il faut faire le dos rond", avait lâché, fataliste, Galtier au sujet du Brésilien, dimanche après le succès miraculeux décroché face aux Lillois (4-3).

Seule petite éclaircie du côté de l'infirmerie du PSG avant les grosses échéances à venir: le défenseur portugais Nuno Mendes, touché au genou face à Lille dimanche, "reprendra l'entraînement cette semaine", selon le club.


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.