La Berlinale et sa course à l'Ours d'or s'achèvent

L'actrice américaine et présidente du jury de la Berlinale, Kristen Stewart, les membres du jury, le réalisateur de Hong Kong Johnnie To, la réalisatrice allemande Valeska Grisebach, la réalisatrice espagnole Carla Simon, l'actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani, le réalisateur roumain Radu Jude et la directrice de casting américaine Francine Maisler, réagissent sur scène lors du gala d'ouverture de la Berlinale, le premier grand festival de cinéma européen de l'année, à Berlin le 16 février 2023.  (AFP).
L'actrice américaine et présidente du jury de la Berlinale, Kristen Stewart, les membres du jury, le réalisateur de Hong Kong Johnnie To, la réalisatrice allemande Valeska Grisebach, la réalisatrice espagnole Carla Simon, l'actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani, le réalisateur roumain Radu Jude et la directrice de casting américaine Francine Maisler, réagissent sur scène lors du gala d'ouverture de la Berlinale, le premier grand festival de cinéma européen de l'année, à Berlin le 16 février 2023. (AFP).
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Publié le Samedi 25 février 2023

La Berlinale et sa course à l'Ours d'or s'achèvent

  • Qui succèdera à «Nos Soleils», ode catalane à l'agriculture de l'Espagnole Carla Simon, sacrée l'an dernier ?
  • Certains films ont été particulièrement remarqués, mais les jeux semblent encore très ouverts

BERLIN : Dix-neuf films pour un seul Ours d'or : le jury de la 73e Berlinale, présidé par la star américaine Kristen Stewart, délibère et dévoile samedi soir son palmarès.

Qui succèdera à "Nos Soleils", ode catalane à l'agriculture de l'Espagnole Carla Simon, sacrée l'an dernier ? Certains films ont été particulièrement remarqués, mais les jeux semblent encore très ouverts.

Parmi ceux qui sont sortis du lot, "Past Lives" serait le choix le plus consensuel, et le plus accessible, dans une sélection souvent très exigeante.

Ce premier film s'inspirant de la vie de la réalisatrice Celine Song, Canadienne née en Corée, explore la question de l'identité, du déracinement et de l'amour, lorsque le personnage principal, une autrice qui a quitté sa Corée natale à 12 ans et s'est mariée aux Etats-Unis, retrouve son ami d'enfance.

La mise en scène sobre et la justesse de certaines scènes en ont fait l'un des favoris de la critique, même si le film peut sembler manquer de folie et n'échappe pas à certains clichés des romances américaines.

A moins que le trophée ne reste un an de plus du côté du cinéma hispanophone, qui a une nouvelle fois marqué des points : "20 000 especies de abejas" ("20 000 espèces d'abeilles") de l'Espagnole Estíbaliz Urresola aborde avec force un sujet très contemporain, la question de la transidentité chez l'enfant, quand la Mexicaine Lila Avilés a charmé les festivaliers avec "Tótem", fresque familiale qui navigue entre joie et désespoir en évitant tout pathos, autour d'une petite fille et de son père, gravement malade.

Le festival pourrait également choisir de récompenser, pour la deuxième fois de son histoire, un film d'animation japonais, 21 ans après l'Ours d'or au "Voyage de Chihiro" du pape du genre, Hayao Miyazaki.

Makoto Shinkai, autre star du cinéma d'animation nippon, a présenté "Suzume", un road

movie, dont l'héroïne, une orpheline, tente d'empêcher les séismes. Le film, déjà sorti au Japon, y a fait un carton en salles.

Côté français, Philippe Garrel semble hors course tant son "Grand Chariot", tourné avec et pour ses enfants, dont Louis, a semblé autocentré.

Le documentariste Nicolas Philibert ("Etre et Avoir") a par contre pu marquer des points avec "Sur l'Adamant", une immersion sensible à bord d'une péniche faisant office d'hôpital de jour pour des personnes atteintes de maladies psychiatriques à Paris.

Jesse Eisenberg ?

Outre l'Ours d'Or, le jury remet sept Ours d'Argent, dont le prix du meilleur interprète dans un rôle principal, et du meilleur interprète dans un rôle secondaire, sans distinction de genre.

Berlin est le seul grand festival à ne plus remettre un prix du meilleur acteur ou de la meilleure actrice.

Très peu de stars connues semblent éligibles cette année: l'Américain Jesse Eisenberg ("The Social Network"), métamorphosé en chauffeur de VTC bodybuildé dans "Manodrome", avec Adrien Brody ("Le Pianiste") en second rôle, ou l'actrice luxembourgeoise et polyglotte Vicky Krieps pour un film allemand sur la poétesse Ingeborg Bachmann.

Aux côtés de la plus jeune présidente de jury de l'histoire du festival, Kristen Stewart, que l'on pouvait apercevoir casquette sur la tête lors des projections berlinoises, siègent une majorité d'artistes femmes, dont l'actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani, et la réalisatrice Carla Simon.

Au-delà de la compétition, cette 73e édition a permis à la Berlinale de renouer avec la normalité, après les restrictions liées au Covid.

Même si le festival est très loin derrière Venise et Cannes en terme de stars au mètre carré, et de glamour, les organisateurs peuvent se féliciter d'avoir su braquer un peu plus les projecteurs sur son tapis rouge cette année.

On a notamment pu y voir Sean Penn, venu présenter un documentaire sur ses pérégrinations dans l'Ukraine en guerre, Anne Hathaway, au casting du film d'ouverture, Sydney Sweeney, de la série "Euphoria", ou encore le chanteur Bono.

Et bien sûr le légendaire réalisateur Steven Spielberg, qui a reçu un Ours d'or d'honneur.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com