«SaihTube» partage la passion de Chekhov Minosa pour l’Arabie saoudite avec plus de 5,3 millions de personnes

(Photo, AN).
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Publié le Lundi 27 février 2023

«SaihTube» partage la passion de Chekhov Minosa pour l’Arabie saoudite avec plus de 5,3 millions de personnes

  • «Mon seul et unique désir est que certaines de mes cendres soient enterrées dans la vallée de Najran en Arabie saoudite», déclare le photographe
  • Lorsque Chekhov Minosa est arrivé à Najran en 1977, il gardait des rouleaux de film dans un sac de glace pour les empêcher d'être détruits par une chaleur excessive

PARIS : Sur son compte Twitter, « SaihTube », en français « TouristeTube » a partagé dimanche une vidéo filmant le moment de sa rencontre avec le photographe français Chekhov Minosa qui a créé dans son studio une ambiance purement saoudienne pour rendre hommage à l’Arabie saoudite.

« Mon seul et unique désir est que certaines de mes cendres soient enterrées dans la vallée de Najran en Arabie saoudite », confie le photographe dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux. « J’adore ce pays où j’ai passé plus de dix ans. Je me suis installé à Najran en 1977 suite à une invitation du gouvernement saoudien de l'époque afin de prendre des photos d'un certain nombre de villes saoudiennes", déclare Chekhov Minosa au journal Asharq Al-Awsat.

Avec plus de 426 000 abonnés, le post a été salué par le public et a été vu par plus de 5,3 millions de personnes à travers le monde.

« Pour moi, Najran fut un rêve. Pour la première fois de ma vie, je voyais le désert, les tentes et les chameaux. Avant la fin de ma mission, j'ai conclu un nouveau contrat avec l'homme d'affaires Ali Musallam, prévoyant l’écriture d’un livre sur Najran. Je suis revenu à Najran et j'y suis resté deux ans au cours desquels j'ai pris des centaines de photos », ajoute le photographe.

Le livre, intitulé «Najran», est composé de 150 pages et a été publié en arabe et en anglais. Il comporte plusieurs sections traitant d’agriculture, architecture, arts, coutumes, de la vie dans le désert et du Najran moderne.

Dans sa vidéo partagée sur Twitter, « SaihTube » feuillette le livre et montre un album des plus belles vues et photos prises par le photographe français en Arabie saoudite. « Minosa possède plus de 168 000 photos de ce pays », peut-on voir dans la vidéo.

Lorsque Chekhov Minosa est arrivé à Najran en 1977 pour prendre des photos de ses ruines et des habitants, il gardait des rouleaux de film dans un sac de glace pour les empêcher d'être détruits par une chaleur excessive.

Trente-six ans plus tard, il est revenu à Najran pour montrer à ses habitants tous ces instantanés d’histoire qu'il avait capturés à l‘époque.


Un programme de formation artisanale lancé dans la région d’Asir

La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation à l'artisanat à Asir, en partenariat avec l'école italienne de joaillerie contemporaine Alchimia. (AFP/File).
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  • Le programme puise son inspiration dans le patrimoine local
  • L’initiative s’inscrit dans les efforts de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives

ABHA: La Banque saoudienne de développement social a lancé un programme de formation artisanale dans la région d’Asir, en partenariat avec l’école italienne Alchimia Contemporary Jewellery School.

Cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre du programme de formation spécialisée de la banque, propose aux artisans et professionnels indépendants une formation à la création de pièces utilisant le cuivre et la feuille d’or.

Le programme s’inspire du patrimoine local, notamment de l’art Al-Qatt Al-Asiri – inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO – pour concevoir des produits de qualité, répondant aux exigences du marché et favorisant des opportunités économiques durables.

La cérémonie de lancement a été marquée par la signature d’un accord de coopération stratégique entre la banque et l’école Alchimia. Ce partenariat vise à transférer un savoir-faire international vers le marché local grâce à des formations spécialisées à l’échelle nationale, dans le but de renforcer les compétences des artisans et leur compétitivité.

L’initiative fait partie des actions de la banque pour soutenir l’artisanat et les industries créatives. Depuis son lancement en 2023, le programme de formation spécialisée a bénéficié à plus de 300 participants à travers 15 programmes, donnant naissance à 250 produits uniques.

Par ailleurs, 30 % des participants ont obtenu un financement, et plus de 150 familles actives dans l’artisanat à domicile ont pu développer leurs activités.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.