«Faire peau neuve», l’exposition de l’artiste franco-algérienne Zoulikha Bouabdellah

Une exposition de l’artiste franco-algérienne Zoulikha Bouabdellah est organisée jusqu’au au 18 mars à la galerie Lilia ben Salah dans le VIIIe arrondissement de Paris. (Photo, fournie).
Une exposition de l’artiste franco-algérienne Zoulikha Bouabdellah est organisée jusqu’au au 18 mars à la galerie Lilia ben Salah dans le VIIIe arrondissement de Paris. (Photo, fournie).
Short Url
Publié le Mardi 28 février 2023

«Faire peau neuve», l’exposition de l’artiste franco-algérienne Zoulikha Bouabdellah

  • Zoulikha Bouabdellah crée ses œuvres en utilisant de multiples supports comme le collage, la photographie, le film, l’installation ou encore le texte
  • L’exposition «Faire peau neuve» présente une première série de douze dessins intitulée «Sang d’encre», dans laquelle l’artiste explore les qualités de l’encre et du papier de riz

PARIS: «Faire peau neuve» : une exposition de l’artiste franco-algérienne Zoulikha Bouabdellah est organisée jusqu’au au 18 mars à la galerie Lilia ben Salah dans le VIIIe arrondissement de Paris. Née à Moscou en 1977, la vidéaste et plasticienne a grandi dans un univers artistique. Fille de la directrice du musée des Beaux-Arts d’Alger, elle côtoie très jeune le monde de l’art et des artistes et leurs multiples courants, locaux et universels.

''
Née à Moscou en 1977, la vidéaste et plasticienne a grandi dans un univers artistique. Fille de la directrice du musée des Beaux-Arts d’Alger, la franco-algérienne Zoulikha Bouabdellah côtoie très jeune le monde de l’art et des artistes et leurs multiples courants, locaux et universels. (Photo, fournie).

En 1993, en pleine décennie noire, elle s’installe à Paris, où elle poursuit sa formation jusqu’à l’obtention en 2002 du diplôme de l’École nationale supérieure d’arts de Cergy-Pontoise. Depuis, l’artiste a participé à de nombreux événements, comme l’exposition Africa Remix au centre Georges-Pompidou, et a été sélectionnée en 2008 par la Tate Modern de Londres lors du festival Paradise Now. Plus récemment, l’artiste a exposé au musée d’art Mori (Tokyo), au Brooklyn Museum (New York), à la Menil Collection (Houston), au Museum für Moderne Kunst et au Centro Atlantico de Arte Moderno (Las Palmas de Gran Canaria).

Zoulikha Bouabdellah a participé à de nombreuses expositions en 2021 et 2022

«Flags», à la villa Empain (Bruxelles),

«Positions and Points of View», à la galerie Lilia ben Salah (Paris),

«Djamel Tatah – Zoulikha Bouabdellah», à la galerie 75 Faubourg (Paris),

«Algérie mon amour», à l’Institut du monde arabe (Paris),

«L’art, un jeu sérieux», au musée d'Art contemporain africain Al-Maaden de Marrakech,

«Under Construction», au Misk Art Institute (Riyadh),

«Amour, récits d’Orient et d’Occident», à l’abbaye de Daoulas (Finistère, France),

 «Breaking the Monument», au Centro Galego de Arte Contemporánea (Saint-Jacques-de-Compostelle).

Un traitement des archétypes sociaux culturels et des représentations dominantes

''

Mme Bouabdellah crée ses œuvres en utilisant de multiples supports comme le collage, la photographie, le film, l’installation ou encore le texte. Selon l’organisatrice et galeriste Lilia ben Salah, l’artiste «développe une pratique puissante qui traite des archétypes sociaux-culturels et des représentations dominantes, notamment celle des corps féminins dans la culture patriarcale.

Tentant de déconstruire les standards, sa pratique interroge la construction des images, le désir et les conflits qui en découlent, ainsi que la mise en place d’icônes contemporaines. Pour “Faire peau neuve”, la pensée de l’artiste se tient au plus près des écrits de Gaston Bachelard et son ouvrage La Poétique de l’espace, dans lequel le corps est habitant et habitacle. Au-delà de toute binarité ou essentialisation de l’autre, il s’agit de faire lieu.»

''
Mme Bouabdellah crée ses œuvres en utilisant de multiples supports comme le collage, la photographie, le film, l’installation ou encore le texte. (Photo, fournie).

«L’exposition présente une première série de douze dessins intitulée “Sang d’encre”, dans laquelle l’artiste explore les qualités de l’encre et du papier de riz. L’exposition nous parle de la violence appauvrissante d’une société hédoniste, qui cultive le plaisir permanent, empêchant l’indépendance des corps […]. Par le biais d’une esthétique réparatrice, l’exposition serait plus que surface sociale lieu de réparation.»

Interrogée par Arab News en français sur les installations présentées à cette exposition, Mme Bouabdellah explique que ces dernières représentent une superposition de feuilles imprimées avec des œuvres célèbres, comme l’installation Double Venus sur Psyche.

''
«On a une sorte de corps qui se multiplie et se combine avec ses formes géométriques». (Photo, fournie).

«Ce qui m’intéresse, c’est le traitement du corps de la femme occidentale, que je juxtapose avec une autre vision, une autre esthétique de l’art, notamment dans le traitement et la fabrication des images, comme celle du tapis persan avec une géométrique où je mêle le figuratif pour créer un autre discours, celui d’une fusion, une façon de voir et de fabriquer l’image. Ici, on a une sorte de corps qui se multiplie et se combine avec ses formes géométriques. Si on doit résumer, c’est une représentation de l’univers que je mêle à une représentation plus centrée, plus étroite que celle du corps humain, comme ici le corps de la femme comme centre du monde», conclut-elle.


Kehlani réagit à l'annulation de son concert en raison de sentiments «anti-Israël»

Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Kehlani, connue pour ses positions pro-palestiniennes, a réagi sur les réseaux sociaux cette semaine à l'annulation de son concert à l'université de Cornell. (Getty Images)
Short Url
  • La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël"
  • "Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert

DUBAI : La chanteuse américaine Kehlani s'est exprimée sur les médias sociaux après l'annulation de sa participation au concert annuel de l'université de Cornell en raison de sa position pro-palestinienne.

La semaine dernière, le président de Cornell, Michael Kotlikoff, a annoncé qu'il retirait l'invitation de la chanteuse R&B à se produire lors de l'événement en raison de ce qu'il a qualifié de "sentiments antisémites et anti-Israël".

"Malheureusement, même si ce n'était pas l'intention, le choix de Kehlani comme tête d'affiche de cette année a semé la division et la discorde au Slope Day", a écrit M. Kotlikoff la semaine dernière, en faisant référence au concert.

"Pour cette raison, j'annule l'invitation de Kehlani et je m'attends à ce qu'une nouvelle programmation pour un grand Slope Day 2025 soit annoncée sous peu".

Il poursuit : "Dans les jours qui ont suivi l'annonce de Kehlani, j'ai entendu de graves préoccupations de la part de notre communauté : beaucoup sont en colère, blessés et confus que le Slope Day présente un artiste qui a épousé des sentiments antisémites et anti-israéliens dans ses spectacles, ses vidéos et sur les médias sociaux. Dans notre pays, tout artiste a le droit d'exprimer des opinions haineuses, mais le Slope Day a pour but d'unir notre communauté, et non de la diviser.

Dans une nouvelle vidéo Instagram réagissant à l'annulation, Kehlani a déclaré : "On me demande et on m'appelle à clarifier et à faire une déclaration encore une fois pour la millionième fois, que je ne suis pas antisémite ni antijuive. Je suis contre le génocide, je suis contre les actions du gouvernement israélien, je suis contre l'extermination d'un peuple entier, je suis contre le bombardement d'enfants innocents, d'hommes, de femmes... c'est ce que je suis contre".

Le jeune homme de 30 ans, qui collabore fréquemment avec le groupe Jewish Voice for Peace, a ajouté une légende : "Je sais que vous avez vu que l'université Cornell a annulé mon spectacle, et maintenant il y a des tentatives d'autres annulations qui s'ajoutent à celles que j'ai déjà subies au cours de l'année écoulée. Si vous voulez me priver d'une opportunité, dites-vous que c'est à cause de votre sionisme. n'en faites pas une question antijuive. c'est un jeu joué. tout cela parce que nous voulons que les gens arrêtent de mourir. J'espère que cela vous aidera.


Comment Netflix fait voyager l'humour français d'Astérix et d'Alain Chabat

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
"C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René. (AFP)
Short Url
  • Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme
  • Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga

PARIS: "C'est très très important que l'humour voyage": doublée dans près de 40 langues et diffusée dans 190 pays sur Netflix, la série animée du réalisateur français Alain Chabat, tirée d'Astérix, a nécessité "un énorme" travail de traduction, en collaboration avec les éditions Albert René.

Arabe, coréen, croate, hébreu ou encore mandarin... 38 versions seront proposées aux quelque 300 millions d'abonnés de la plateforme, où débarque mercredi "Astérix et Obélix: le combat des chefs", inspiré de l'album éponyme.

Netflix a "fait un super boulot" pour ne "pas perdre l'humour à la traduction" et adapter les calembours et références indissociables de la saga, a assuré à l'AFP Céleste Surugue, le directeur général des Editions Albert René, qui détiennent les droits des albums.

Le géant du streaming, qui n'a pas répondu à l'AFP à ce sujet, s'est notamment appuyé sur les traductions existantes de l’œuvre originale, qui ne manquent pas: avec 120 langues et dialectes au compteur, "Astérix" est la bande dessinée la plus traduite au monde.

"On a travaillé main dans la main, que ce soit sur les noms des personnages (...) certaines phrases célèbres", l'éditeur ayant fait "relire et valider" les scripts avec une société spécialisée partenaire et donné accès à ses traducteurs "quand il y avait des interrogations, des difficultés", selon Céleste Surugue.

En Allemagne, deuxième marché d'Astérix derrière la France et où l'expression "Die spinnen, die Römer!" ("Ils sont fous ces Romains!") est passée dans le langage courant, les lecteurs du "Combat des Chefs" devraient ainsi s'y retrouver.

Fastanfurious 

De même, en anglais, Idéfix s'appelle toujours Dogmatix, comme l'a baptisé la traductrice britannique historique d'Astérix Anthea Bell, tout comme Abraracourcix conserve le nom Vitalstatistix.

Quid des ajouts d'Alain Chabat, connu pour son humour ultra-référencé? Sur "un certain nombre d'endroits", le réalisateur et scénariste "est très fidèle, voire très proche dans les dialogues à ce qu'on a dans l'album" sorti en 1966, souligne Céleste Surugue.

Pour les nouveaux personnages, "des noms fonctionnant dans plein de pays" ont souvent été choisis, comme Metadata, Potus (abréviation de "President of the United States") ou encore Fastanfurious (en référence à la franchise centrée sur les voitures).

Quant aux "références culturelles locales", les traducteurs "ont pris soin d'essayer de trouver des équivalents à chaque fois".

Pour autant, certaines blagues semblent impossibles à transposer, comme une allusion au duo français Omar et Fred (Omar Sy et Fred Testot) impliquant... homard et fraises.

Une "problématique" commune aux albums, relève Céleste Surugue, citant l'exemple des Romains "déplaçant des bornes" dans "Astérix et la Transitalique".

Connu dans le monde entier, avec plus de 400 millions d'exemplaires vendus, Astérix "est particulièrement fort en Europe continentale", et est, en langue anglaise, surtout prisé dans "les pays du Commonwealth" comme l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou l'Inde, selon M. Surugue.

Son adaptation sur Netflix devrait permettre de le faire découvrir à un public plus large que les films dédiés au cinéma, notamment aux Etats-Unis et en Angleterre, où ses aventures sont généralement cantonnées aux salles d'art et essai, en version originale, d'après M. Surugue.

Succès public en France en 2023 avec 4,6 millions d'entrées, le long-métrage de l'acteur et metteur en scène français Guillaume Canet, "L'empire du milieu", doublé dans "une petite trentaine de langues", avait bénéficié d'une sortie dans plus de 50 pays.


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Short Url
  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.