Jazzman touche-à-tout, l'Américain Wayne Shorter est mort

Le musicien américain Wayne Shorter se produit à la 51e édition de «Jazz a Juan», un festival de musique jazz à Juan-les-Pins, Antibes, dans le sud-est de la France, en hommage au célèbre musicien de jazz Miles Davis, le 15 juillet 2011. (Photo, AFP)
Le musicien américain Wayne Shorter se produit à la 51e édition de «Jazz a Juan», un festival de musique jazz à Juan-les-Pins, Antibes, dans le sud-est de la France, en hommage au célèbre musicien de jazz Miles Davis, le 15 juillet 2011. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 03 mars 2023

Jazzman touche-à-tout, l'Américain Wayne Shorter est mort

  • Son agente Alisse Kingsley l'a confirmé dans un message écrit, mais sans dévoiler la cause du décès de ce musicien né le 25 août 1933 à Newark, près de New York, et dont l'influence sur le jazz a duré plus d'un demi-siècle
  • Celui que le New York Times qualifie dans sa nécrologie de musicien «innovant», «intrépide» et «énigmatique» a joué avec les plus grands, dont Miles Davis

NEW YORK: Saxophoniste génial et touche-à-tout, le jazzman américain Wayne Shorter est mort jeudi à l'âge de 89 ans après s'être imposé un demi-siècle durant à la hauteur des légendaires Sonny Rollins, John Coltrane, Miles Davis ou Herbie Hancock.

Considéré comme l'un des plus grands compositeurs de jazz des Etats-Unis, cet artiste afro-américain "visionnaire" né le 25 août 1933 à Newark, près de New York, s'est éteint à l'autre bout du pays, à Los Angeles, a annoncé dans un communiqué son agente Alisse Kingsley.

Cité dans ce communiqué, le géant Herbie Hancock, son "ami le plus proche depuis plus de six décennies", s'est incliné devant un "être humain irremplaçable, capable d'atteindre le pinacle de l'excellence, comme saxophoniste, compositeur, arrangeur et récemment compositeur de l'opéra +... (Iphigenia)+".

De fait, l'influence de Wayne Shorter dépasse largement le registre du jazz pour toucher nombre de genres musicaux: rock, folk, blues, pop, opéra, classique. Et le New York Times, qui fut l'un des premiers médias à annoncer sa disparition, le qualifie dans sa nécrologie de musicien "innovant", "intrépide" et "énigmatique".

Parmi les premiers à réagir, le trompettiste américain Wynton Marsalis a salué son aîné de 30 ans, qui "améliorait tout ce qu'il touchait et qui restera pourvoyeur de la perfection pentatonique, maître de mélodies déclinées en blues, héros d'effets harmoniques verticaux et horizontaux et géant du saxophone quel qu'en soit le registre" musical.

Le jeune pianiste virtuose de la Nouvelle-Orléans Jon Batiste a aussi rendu hommage à Shorter, "véritablement unique", publiant une courte vidéo sur Twitter où les deux hommes partagent un moment de complicité musicale.

« Treize Grammys » 

Son agente a rappelé que les "oeuvres de Shorter ont été jouées par les orchestres symphoniques de Chicago, Detroit, Lyon, de la radio polonaise..." et qu'il a encore remporté en février son 13e Grammy Award, les Oscars de l'industrie musicale.

Ami et collaborateur des plus grands -- Miles Davis, Herbie Hancock, Art Blakey --, il excellait aussi bien au saxophone soprano qu'au ténor, notamment avec son groupe de jazz fusion des années 1970 et 1980, Weather Report.

Eclectique et sachant aborder nombre de registres musicaux, Wayne Shorter a accompagné le Brésilien Milton Nascimento, le Malien Salif Keita, la Canadienne Joni Mitchell et même les rockeurs britanniques des Rolling Stones, le guitariste mexicain Carlos Santana ou encore la chanteuse pop new-yorkaise Norah Jones.

Dès les années 1960, Wayne Shorter avait réussi à imposer une troisième voix dans le jazz, au cours d'une période dominée par les saxophonistes de légende John Coltrane et Sonny Rollins.

Avec son frère Alan Shorter (1932-1988), ils jouaient du bebop et se surnommaient "Mr Weird" ("Monsieur Bizarre") et "Doc Strange" ("Docteur Etrange"), chaussés de lunettes noires dans la pénombre de clubs de jazz.

Il était l'un des derniers géants du sax, instrument du jazz qu'il avait embrassé dès les années 1950 après une adolescence de clarinettiste.

"Je savais que des gens commençaient un instrument à l'âge de cinq ans et je savais donc que j'avais beaucoup de retard à rattraper", avait relevé Shorter avec une pointe de malice, en 2018 auprès du Washington Post, avant de recevoir une récompense pour toute son oeuvre, du centre culturel Kennedy de Washington.

 


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com