FICAM 2023: Focus sur les maîtres de l'animation tchèque Jirí Brdecka, Jirí Trnka

Jirí Brdecka, écrivain, réalisateur et artiste tchèque (Photo, Le Matin).
Jirí Brdecka, écrivain, réalisateur et artiste tchèque (Photo, Le Matin).
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Publié le Dimanche 05 mars 2023

FICAM 2023: Focus sur les maîtres de l'animation tchèque Jirí Brdecka, Jirí Trnka

  • Le festival réserve ainsi un volet de sa programmation à «deux maîtres incontestés de l’animation»
  • Écrivain, critique, scénariste, Brdecka joue un rôle central dans la fondation de l'école tchèque de l'animation

Ouverte le 3 mars, la 21e édition du Festival international du cinéma d’animation de Meknès (FICAM) met à l’honneur la cinématographie tchèque. Plusieurs rendez-vous sont programmés pour susciter le débat auprès du public. «L’idée de consacrer un focus à l’école tchèque s’est imposée comme une évidence tant cette cinématographie a marqué de son influence le film d’animation tous azimuts. Une cinématographie ancrée dans la tradition du film d’animation et qui propose une production contemporaine singulière», indique Mohamed Beyoud, directeur artistique du FICAM.

Le festival réserve ainsi un volet de sa programmation à «deux maîtres incontestés de l’animation tchèque, Jirí Brdecka (1917-1982) et Jirí Trnka (1912-1969) avec des programmes diffusés pour la première fois au Maroc.» Ces deux cinéastes sont des pionniers du cinéma d’animation tchèque. Dès les années 1940, Jirí Brdecka réalise le potentiel du film d'animation en tant qu'art à part entière. Il a travaillé dans le studio d'animation de Prague entre 1948 et 1981, période durant laquelle il a créé 35 courts métrages. Ses films «Love and the Zeppelin», «Gallina Vogelbirdae», «Metamorpheus», «The Face» et d'autres lui ont valu une renommée internationale et des prix dans de nombreux festivals de cinéma de premier plan. L’acuité du monde intérieur magique de Brdecka, ainsi que sa sensibilité poétique empreinte d’ironie, ont laissé un impact intemporel sur l'animation mondiale.

Écrivain, critique, scénariste, Brdecka joue un rôle central dans la fondation de l'école tchèque de l'animation et l'effervescence artistique qu'elle connaît avant la répression du Printemps de Prague. Compagnon de route de Trnka, il collabore également avec Karel Zeman, l'autre géant de l'animation tchèque. Il est lui-même le réalisateur de nombreux courts métrages d'animation parmi les plus marquants de la période. Pourtant peintre et dessinateur, Brdecka n'est jamais l'auteur graphique de ses propres films, préférant s'adjoindre à chaque production les talents de l'artiste dont le style sert au mieux son propos, et se consacrer à l'écriture et la mise en scène dans lesquelles il excelle.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Voici le bilan à mi-mandat du gouvernement défendu par Aziz Akhannouch

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. (Ph. Saouri)
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  • Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social
  • M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations

Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présenté, hier devant les deux Chambres du Parlement, le bilan de mi-mandat de son gouvernement. Articulé autour de deux axes principaux : les avancées sociales et les progrès macroéconomiques, le bilan a mis l’accent sur les initiatives visant à renforcer l'État social, notamment dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la réaction aux crises, telle que la reconstruction après le séisme d'Al Haouz. Parallèlement, M. Akhannouch n’a pas manqué de souligner les «succès économiques» de l’Exécutif, tels que la stabilisation macroéconomique, l'amélioration de l'emploi et la croissance des exportations, qui reflètent selon lui les efforts déployés pour assurer un développement durable.

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Et les milices !

Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
Le président iranien Ebrahim Raisi arrive à l'aéroport international Bandaranaike de Katunayake, près de Colombo, le 24 avril 2024. (AFP)
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  • Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays
  • L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables

L'Union européenne discute de l'imposition de sanctions supplémentaires contre l'Iran suite à son attaque directe contre Israël au moyen de drones et de missiles. Le débat porte sur les sanctions contre la production iranienne de drones et de missiles, ainsi que contre les industries qui fabriquent et assemblent des pièces pour ces armes. Mais est-ce suffisant ? Certainement pas. Les États arabes modérés devraient s’entendre sur un discours commun visant à rejeter les milices iraniennes dans notre région et leur présence aux frontières de nos pays. Je sais que cela ne sera pas facile, mais l’alternative est la destruction des États arabes et la notion d’État dans le monde arabe.

La vérité est que les États-Unis et l’Occident n’ont pas pris de mesures maintenant pour imposer la stabilité régionale, mais pour empêcher une répétition des développements récents et convaincre Israël de s’abstenir de représailles plus larges contre l’Iran. L’objectif est de désamorcer les tensions et non de créer des solutions durables.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


L’homme qui aimait la guerre

Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
Des Palestiniens passent devant des bâtiments endommagés à Khan Yunis, le 8 avril 2024, après qu'Israël a retiré ses forces terrestres du sud de la bande de Gaza, six mois après le début de la guerre dévastatrice déclenchée par les attaques du 7 octobre. (AFP)
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  • Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région
  • Voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée

Six mois depuis que la région, et le reste du monde avec, est entrée dans un long tunnel de détresse, de désillusion et surtout de déception, éclairé par quelques moments d’espoir vite éteint. Un semestre que les bombardements des avions, les pilonnages des chars et les mitraillades tuent femmes et enfants civils palestiniens : 34.183 personnes recensées jusqu’à nos jours. Depuis le commencement, un homme et son gouvernement campent sur leurs positions, malgré les nombreuses tentatives d’apaiser la région. Netanyahu est une machine à exterminer. Les réunions, les pourparlers se suivent et se ressemblent (ou presque), des propositions de trêve de six semaines à l’occasion de l’arrivée du mois de Ramadan ont été avancées. Un refus sans argument a été opposé par les Israéliens, la religion des autres, en l’occurrence leur ennemi, ne les émeut apparemment pas, pense-t-on. Mais voilà que la Pâque juive ou Pessah (l’une des plus importantes du judaïsme) arrive (elle a lieu du 22 avril au 30 avril), l’opinion attendait un arrêt des meurtres et des tueries à cette occasion sacrée. Rien, aucune circonstance ne semble toucher l’homme, le dirigeant, il continue à massacrer à Gaza où ces trois derniers jours, environ 200 corps de Palestiniens tués et enterrés par les forces israéliennes dans des fosses communes à l’intérieur de l’hôpital de Khan Younès ont été exhumés.

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