Riyad, Manama, Koweit, Amman et Islamabad lancent l’Organisation de coopération numérique

L’OCN a été annoncé lors d'un événement de lancement numérique jeudi soir. (Photo, Shutterstock)
L’OCN a été annoncé lors d'un événement de lancement numérique jeudi soir. (Photo, Shutterstock)
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Publié le Vendredi 27 novembre 2020

Riyad, Manama, Koweit, Amman et Islamabad lancent l’Organisation de coopération numérique

  • L’OCN a été annoncé lors d’un événement virtuel auquel ont participé plusieurs grands noms de l’industrie, tels que le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications Houlin Zhao et le président du Forum économique mondial Borge Brende
  • L’Arabie saoudite s'appuiera sur les efforts de la table ronde sur l’économie numérique de cette année pour établir et diriger un forum annuel

RIYAD, DJEDDAH: De hauts fonctionnaires dans cinq pays différents se sont rassemblés pour fonder une nouvelle organisation internationale dans le but de renforcer la coopération dans les domaines innovateurs et d’accélérer ainsi la croissance de l’économie numérique. L’Organisation de coopération numérique (OCN) comprend l’Arabie saoudite, le Bahreïn, la Jordanie, le Koweït et le Pakistan.

L’OCN veut renforcer la collaboration entre les pays membres alors qu’ils s'adaptent à une économie mondiale de plus en plus caractérisée par l’innovation technologique.

Abdallah al-Swaha, ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, a évoqué l’importance de cet événement et la nécessité de se regrouper en vue de renforcer l’économie numérique.

«Nous unissons nos forces pour trouver un consensus sur la coopération numérique afin d’assurer des opportunités intéressantes pour nos jeunes, nos femmes et nos entrepreneurs. Le but est d’accroître nos économies numériques combinées d’un milliard de dollars dans les trois à cinq prochaines années», a-il-déclaré.

Il a ensuite ajouté: «Notre prospérité future dépendra de l’économie numérique, mais elle ne pourra atteindre son plein potentiel que si nous sommes en mesure de faire en sorte que les gouvernements travaillent avec les entreprises et les entrepreneurs. Ensemble, ils doivent assurer les objectifs de durabilité, durer plus longtemps, prospérer, élargir la portée et l’envergure de leurs investissements dans les marchés actuels, mais aussi laisser les portes grandes ouvertes vers de nouveaux marchés.»

L’une des choses que le monde avait assimilées en 2020, c’est que les économies ne seront fortes que si leurs économies numériques le sont également.

L’OCN a été annoncée lors d’un événement de lancement virtuel jeudi soir, auquel ont participé plusieurs grands noms de l’industrie, tels que le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications, Houlin Zhao, et le président du Forum économique mondial, Borge Brende.

Brende a souligné le rôle des gouvernements dans le développement de l’économie numérique: «Je pense que les pays et les gouvernements du Conseil de coopération du Golfe (CCG) y ont très bien réussi dans ce domaine, car ils ont mis en place des ressources financières considérables. Ils ont injecté énormément de fonds dans les start-up et les ont vraiment aidées à grandir. C’est ce qui explique l’explosion des réussites dont nous entendons parler aujourd'hui».

Pour sa part, Zhao a insisté sur le fait que les institutions gouvernementales doivent travailler ensemble. Le monde doit aussi adopter une approche exhaustive dans le but de faciliter et encourager les développements de la Technologie de l'information et des communications (TIC) pour mieux servir l’économie numérique.

«Nous encourageons les régulateurs à travailler avec d’autres secteurs pour créer un environnement favorable et faciliter le progrès dans le domaine des TIC», a-t-il affirmé.

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FAITS MARQUANTS

·        L’événement a de plus réuni un groupe de fondateurs de start-up du secteur privé de premier plan de la région, qui ont discuté de leur rôle dans le virage numérique.

·        Les participants ont partagé leurs opinions sur les opportunités du crowdsourcing, sur les innovations entre les gouvernements et le grand public, ainsi que sur les défis relatifs aux réglementations, aux compétences de la main-d'œuvre, à la concurrence mondiale, aux infrastructures ainsi qu'au financement.

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Zhao a également souligné les efforts de l’Arabie saoudite au cours de sa présidence du G20. Cependant, sans actions concrètes pour faire suite aux déclarations judicieuses et aux propositions annoncées, il n’y aurait certainement pas beaucoup de changement, a-t-il avoué.

L’événement a de plus réuni un groupe de fondateurs de start-up du secteur privé de premier plan de la région, qui ont discuté de leur rôle dans le virage numérique.

Les participants ont partagé leurs opinions sur les opportunités du crowdsourcing, sur les innovations entre les gouvernements et le grand public, ainsi que sur les défis relatifs aux réglementations, aux compétences de la main-d'œuvre, à la concurrence mondiale, aux infrastructures ainsi qu'au financement.

Les panélistes ont aussi souligné la nécessité de collaborer, que ce soit entre les différentes institutions de chaque pays ou entre les gouvernements au niveau international, de manière à surmonter les obstacles et réfléchir à un avenir commun plus durable.

«Je crois que tout le monde est conscient de l’impact néfaste de la Covid-19 sur l'économie en général. Mais ce que nous avons vu cette année est en fait un élément très positif pour stimuler l’économie numérique», a déclaré Abdelhameed Shararah, fondateur et PDG de RiseUp. «Car je crois que ce que les gouvernements, les investisseurs et les entreprises croyaient voir se concrétiser dans les dix ou quinze ans a apparemment commencé très rapidement». Cela a également eu un impact considérable sur la culture d’acceptation de la technologie tant au niveau des gens qu’au niveau gouvernemental, a-t-il ajouté.

Le vice-ministre saoudien de la Communication et des Technologies de l'information, Haytham al-Ohali, a annoncé que l'Arabie saoudite s'appuierait sur les efforts de la table ronde sur l'économie numérique de cette année pour établir et diriger un forum annuel. L’objectif serait de discuter des opportunités et des défis principaux auxquels le secteur est confronté aujourd’hui.

Ceci convaincrait certainement les gouvernements et les acteurs de l’industrie de travailler ensemble pour s'assurer que les décideurs politiques dirigent l'économie numérique mondiale de manière durable, tout en garantissant des sociétés prospères.

L’événement a réuni des PDG, des entrepreneurs et d'autres experts qui ont donné leurs opinions lors d'une table ronde numérique multinationale au cours de laquelle ils ont discuté de l’avenir de l’économie numérique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël dit avoir identifié les corps rendus dimanche par le Hamas comme ceux de trois otages

"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza", indique un communiqué de l'armée israélienne. (AFP)
"Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza", indique un communiqué de l'armée israélienne. (AFP)
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  • "Selon les informations fournies par la Croix-Rouge, trois cercueils de personnes décédées prises en otage ont été transférés sous leur garde et sont en route vers les troupes de Tsahal dans la bande de Gaza"
  • L'armée israélienne a annoncé dimanche que le Hamas avait remis à la Croix-Rouge dans la bande de Gaza des cercueils contenant les corps de trois otages

JERUSALEM: Les autorités israéliennes ont annoncé lundi avoir identifié les dépouilles rendues par le Hamas la veille comme étant celles de trois soldats enlevés le 7 octobre 2023, ce qui porte à 20 le nombre d'otages morts rendus par le mouvement islamiste sur un total de 28 qu'il doit remettre.

"Après l’achèvement du processus d’identification par l’Institut national de médecine légale, en coopération avec la police israélienne et le rabbinat militaire", l'armée a "informé les familles des otages tombés au combat (...) que leurs proches ont été rapatriés en Israël et identifiés", a indiqué le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, dans un communiqué.

Les défunts ont été identifiés comme le capitaine américano-israélien Omer Neutra, 21 ans lors de son enlèvement, le caporal Oz Daniel, 19 ans, et le colonel Assaf Hamami, 40 ans, l'officier le plus gradé tombé aux mains du Hamas.

Selon le Forum des familles d'otages, les trois ont été tués dans des combats lors de l'attaque du Hamas sur le sol israélien du 7-Octobre qui a déclenché la guerre à Gaza,  et leurs corps ensuite enlevés dans le territoire palestinien.

Israël avait annoncé dimanche soir avoir reçu les dépouilles de trois otages remises par la Croix-Rouge, dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Malgré plusieurs moments de tension, une trêve fragile tient à Gaza depuis le 10 octobre, dans le cadre d'un accord négocié par les Etats-Unis, prévoyant le retour de tous les otages enlevés en Israël, vivants ou morts.

En application de l'accord de cessez-le-feu, le Hamas a libéré les derniers 20 otages vivants détenus à Gaza en échange de la libération de près de 2.000 prisonniers palestiniens, et doit encore restituer huit otages décédés.

Israël a à plusieurs reprises accusé le Hamas de ralentir le processus de restitution des corps, tandis que l'organisation islamiste affirme que la lenteur s'explique par le fait que de nombreuses dépouilles sont enfouies sous les décombres de Gaza.


A Gaza, des enfants reprennent les cours après deux ans de guerre

Malgré l'inconfort, elles ont répondu aux questions du professeur et ont copié la leçon du tableau noir dans leurs cahiers, visiblement heureuses d'être là. (AFP)
Malgré l'inconfort, elles ont répondu aux questions du professeur et ont copié la leçon du tableau noir dans leurs cahiers, visiblement heureuses d'être là. (AFP)
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  • Mettant à profit le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé cette semaine cette réouverture progressive
  • Des déplacés sont toujours hébergées dans le bâtiment, sur la façade duquel des cordes à linge sont visibles

GAZA: Des élèves de l'école Al Hassaina à Nousseirat,  dans le centre de la bande de Gaza, viennent de reprendre les cours malgré les destructions dans le territoire palestinien, où l'ONU a annoncé rouvrir progressivement des établissements, a constaté samedi l'AFPTV.

Mettant à profit le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre, l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé cette semaine cette réouverture progressive, après deux ans de guerre dévastatrice délenchée par l'attaque du Hamas en Israël du 7 octobre 2023.

Le patron de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré sur X mardi que plus de 25.000 écoliers avaient déjà rejoint les "espaces d'apprentissage temporaires" de l'agence, tandis qu'environ 300.000 d'entre eux suivraient des cours en ligne.

Dans l'école Al Hassaina, des images de l'AFPTV ont montré dans la matinée des jeunes filles se rassemblant dans la cour en rang pour pratiquer des exercices en clamant "Vive la Palestine!"

Environ 50 filles se sont ensuite entassées dans une salle de classe, assises à terre sans bureaux, ni chaises.

Malgré l'inconfort, elles ont répondu aux questions du professeur et ont copié la leçon du tableau noir dans leurs cahiers, visiblement heureuses d'être là.

Pendant la guerre entre Israël et le Hamas, cette école, comme de nombreuses autres installations de l'UNRWA, s'était transformée en refuge pour des dizaines de familles.

Des déplacés sont toujours hébergées dans le bâtiment, sur la façade duquel des cordes à linge sont visibles.

Une autre salle de classe accueillait un nombre similaire d'adolescentes, presque toutes portant des hijabs et également assises au sol, cahiers posés sur leurs genoux.

Warda Radoune, 11 ans, a déclaré avoir hâte de reprendre sa routine d'apprentissage. "Je suis en sixième maintenant, mais j'ai perdu deux années de scolarité à cause du déplacement et de la guerre", a-t-elle confié à l'AFP.

"Nous reprenons les cours lentement jusqu'à ce que l'école soit à nouveau vidée (des déplacés), et que nous puissions continuer à apprendre comme avant", a-t-elle ajouté.

"Alors que l'UNRWA travaille à ouvrir davantage d'espaces d'apprentissage temporaires dans les abris, certains enfants sont contraints d'apprendre sur des escaliers, sans bureaux ni chaises. Trop d'écoles sont en ruines", a pointé cette semaine l'UNRWA sur X.

Le directeur régional Moyen-Orient d'Unicef, Edouard Beigbeder, avait souligné fin octobre à l'AFP que la communauté humanitaire était engagée dans une "course contre la montre" pour "remettre l'éducation au centre des priorités" à Gaza, au risque sinon d'y laisser une "génération perdue".


Israël menace d'intensifier les attaques contre le Hezbollah dans le sud du Liban

L'Agence nationale libanaise de presse a rapporté que l'armée israélienne avait touché une voiture avec un missile guidé.  L'armée a confirmé la frappe, affirmant avoir visé un membre de la Force Radwan, unité d'élite du Hezbollah. (AFP)
L'Agence nationale libanaise de presse a rapporté que l'armée israélienne avait touché une voiture avec un missile guidé. L'armée a confirmé la frappe, affirmant avoir visé un membre de la Force Radwan, unité d'élite du Hezbollah. (AFP)
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  • Samedi, l'armée israélienne a tué quatre personnes qu'elle a présentées comme des membres d'une force d'élite du Hezbollah
  • A l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire dimanche, M. Netanyahu a ensuite affirmé que le Hezbollah tentait de se "réarmer"

JERUSALEM: Israël a menacé dimanche d'intensifier ses attaques au Liban contre le Hezbollah, que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a accusé de tenter de se "réarmer", exhortant Beyrouth à tenir ses engagements de le désarmer.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le mouvement pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions libanais du Hezbollah et d'occuper cinq positions frontalières dans le sud du Liban.

Samedi, l'armée israélienne a tué quatre personnes qu'elle a présentées comme des membres d'une force d'élite du Hezbollah.

"L'engagement du gouvernement libanais à désarmer le Hezbollah et le chasser du sud du Liban doit être pleinement tenu", a d'abord déclaré dans un communiqué le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, affirmant que le groupe "joue avec le feu" et que "le président libanais traîne des pieds".

"Nous ne tolèrerons aucune menace contre les habitants du nord" d'Israël, a-t-il ajouté.

A l'ouverture du conseil des ministres hebdomadaire dimanche, M. Netanyahu a ensuite affirmé que le Hezbollah tentait de se "réarmer".

"Nous attendons du gouvernement libanais qu'il fasse ce qu'il s'est engagé à faire, c'est-à-dire désarmer le Hezbollah, mais il est clair que nous exercerons notre droit à l'autodéfense comme convenu dans les termes du cessez-le-feu", a-t-il averti.

"Nous ne permettrons pas au Liban de redevenir un nouveau front contre nous et nous agirons comme il faudra".

Des milliers d'Israéliens vivant près de la frontière nord avaient dû évacuer leurs domiciles pendant des mois, après l'ouverture par le Hezbollah d'un front contre Israël à la suite de la guerre déclenchée à Gaza en octobre 2023.

Les tirs de roquette du mouvement chiite avaient provoqué un conflit de plus d'un an, culminant par deux mois de guerre ouverte avant la conclusion d'un cessez-le-feu fin 2024.

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth, mais il demeure financièrement résilient et armé.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent, invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.

Raid meurtrier et nouvelle frappe 

L'armée israélienne a intensifié ses attaques contre des cibles du Hezbollah ces derniers jours.

Jeudi, elle a mené un raid meurtrier dans le sud du Liban, poussant le président libanais, Joseph Aoun, à ordonner à l'armée de faire face à de telles incursions.

M. Aoun avait appelé à des négociations avec Israël à la mi-octobre, après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu à Gaza, parrainé par le président américain Donald Trump.

Il a accusé vendredi Israël de répondre à son offre de dialogue en intensifiant ses attaques, avant qu'une nouvelle frappe israélienne ne tue quatre personnes samedi dans le sud du pays, dans le district de Nabatiyeh.

L'Agence nationale libanaise de presse a rapporté que l'armée israélienne avait touché une voiture avec un missile guidé.

L'armée a confirmé la frappe, affirmant avoir visé un membre de la Force Radwan, unité d'élite du Hezbollah.

"Le terroriste était impliqué dans le transfert d'armes et dans les tentatives de reconstitution des infrastructures terroristes du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle indiqué, précisant que trois autres membres du groupe avaient été tués.

"Les activités de ces terroristes constituaient une menace pour l'Etat d'Israël et ses civils, ainsi qu'une violation des accords entre Israël et le Liban", a ajouté l'armée.

La veille, elle avait annoncé avoir tué un "responsable de la maintenance du Hezbollah", qui oeuvrait selon elle à rétablir des infrastructures du mouvement.

A Nabatiyeh, des centaines de personnes se sont rassemblées dimanche pour rendre hommage aux cinq membres du Hezbollah tués, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les participants lançaient des pétales de fleurs sur les cercueils, recouverts du drapeau du Hezbollah, en scandant: "Mort à Israël, mort à l'Amérique".

"Voici le prix que le Sud (du Liban) paie chaque jour", a déclaré à l'AFP Rana Hamed, la mère de l'un des cinq hommes tués. "Nous savons qu'Israël est notre ennemi depuis des décennies."

L'émissaire américain, Tom Barrack, a exhorté samedi le Liban à engager des pourparlers directs avec Israël, affirmant que si Beyrouth franchissait le pas, les Etats-Unis pourraient faire "pression sur Israël pour qu'il se montre raisonnable".