Foot: Neymar sera opéré de la cheville et absent «trois à quatre mois»

 Sur cette photo prise le 19 février 2023, l'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain, Neymar, tombe, blessé après un contact avec le milieu de terrain français de Lille, Benjamin Andre, lors du match de football de L1 français entre le Paris Saint-Germain (PSG) et le LOSC de Lille au stade du Parc des Princes à Paris. (AFP).
Sur cette photo prise le 19 février 2023, l'attaquant brésilien du Paris Saint-Germain, Neymar, tombe, blessé après un contact avec le milieu de terrain français de Lille, Benjamin Andre, lors du match de football de L1 français entre le Paris Saint-Germain (PSG) et le LOSC de Lille au stade du Parc des Princes à Paris. (AFP).
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Publié le Lundi 06 mars 2023

Foot: Neymar sera opéré de la cheville et absent «trois à quatre mois»

  • Neymar, qui s'était blessé le 19 février contre Lille en Ligue 1, «a présenté plusieurs épisodes d'instabilité de la cheville droite ces dernières années»
  • Le Brésilien avait été touché à cette même cheville droite dès le 1er match de la seleçao au Mondial-2022 contre la Serbie, avant de ne revenir que pour les 1/8 de finale

PARIS: L'attaquant brésilien du PSG Neymar sera opéré "dans les prochains jours" de la cheville droite à Doha et sera absent des terrains de "trois à quatre mois", a annoncé lundi le club parisien.

Neymar, qui s'était blessé le 19 février contre Lille en Ligue 1, "a présenté plusieurs épisodes d'instabilité de la cheville droite ces dernières années" et "le staff médical du Paris Saint-Germain a recommandé une opération de réparation ligamentaire, afin d'éviter un risque majeur de récidive", a précisé dans un communiqué le club de la capitale, qui évalue le délai d'indisponibilité à "3 à 4 mois" avant un retour à l'entraînement collectif.

Ce diagnostic met un terme à sa saison, selon le club, alors que le dernier match du PSG en Ligue 1 est prévu le 3 juin.

Le Brésilien avait été touché à cette même cheville droite dès le 1er match de la seleçao au Mondial-2022 contre la Serbie, avant de ne revenir que pour les 1/8 de finale.

Cette longue indisponibilité de Neymar rappelle de mauvais souvenirs au PSG, qui a déjà été souvent privé du Brésilien par le passé pour cause de blessure avant de grandes échéances et qui joue une grande partie de sa saison mercredi en 1/8 de finale retour de Ligue des champions sur la pelouse du Bayern Munich.

Il s'était ainsi blessé au pied avant un 1/8 de finale retour de Ligue des champions contre le Real Madrid en 2018. En 2019, "Ney" avait manqué les 1/8 de C1 face à Manchester United et en 2021, il s'était de nouveau blessé, à l'adducteur gauche, avant un duel contre son ancien club, le FC Barcelone, toujours à ce stade de la compétition.

"Vous dire que l'absence de Ney est anodine, non. Il fait partie des meilleurs passeurs de la Ligue 1 et c'est quand même une absence préjudiciable pour nous", avait déclaré l'entraîneur du PSG Christophe Galtier à propos du Brésilien, vendredi.

Neymar avait effectué une excellente première partie de saison avec la Coupe du monde en ligne de mire avant de voir sa trajectoire brisée net au Qatar. Après l'immense déception ressentie à la suite de l'élimination du Brésil en quarts de finale contre la Croatie, il était apparu beaucoup moins en réussite sur les terrains de Ligue 1 et moins souverain physiquement avant de se blesser gravement face à Lille.


Accord EU-USA: Bayrou juge que la France a été "un peu seule"

Le Premier ministre français, François Bayrou, s'adresse à la presse après une visite au siège de Tracfin, le service de lutte contre le blanchiment d'argent du ministère des Finances, à Montreuil, près de Paris, le 31 juillet 2025. (AFP)
Le Premier ministre français, François Bayrou, s'adresse à la presse après une visite au siège de Tracfin, le service de lutte contre le blanchiment d'argent du ministère des Finances, à Montreuil, près de Paris, le 31 juillet 2025. (AFP)
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  • Le Premier ministre, François Bayrou, a jugé jeudi que la France avait été "un peu seule" dans la bataille commerciale face aux Etats-unis
  • Le chef du gouvernement, qui avait vivement critiqué lundi l'accord commercial conclu entre l'Union européenne et les Etats-Unis, déplorant une "soumission" de l'Europe, a estimé que ce n'était "pas la fin de l'histoire"

PARIS: Le Premier ministre, François Bayrou, a jugé jeudi que la France avait été "un peu seule" dans la bataille commerciale face aux Etats-unis, en marge d'un déplacement dans les locaux de Tracfin, organisme de lutte contre la criminalité financière, à Montreuil (93).

Le chef du gouvernement, qui avait vivement critiqué lundi l'accord commercial conclu entre l'Union européenne et les Etats-Unis, déplorant une "soumission" de l'Europe, a estimé que ce n'était "pas la fin de l'histoire", et qu'il fallait "un processus encore pas totalement élucidé de ratification" de cet accord.

"Il y a à vérifier quelle est la portée exacte de ces accords, et les Etats auront d'une manière ou d'une autre leur mot à dire", a-t-il ajouté.

"Je sais que toutes les autorités françaises, et en particulier le président de la République (Emmanuel Macron), ont été ceux qui se sont battus le plus contre des concessions qu'on considérait comme excessives", a-t-il affirmé avant de s'interroger: "Est-ce que nous avons été un peu seuls? Oui".

"Est-ce qu'on a le sentiment qu'à l'intérieur de l'Union européenne, des forces politiques et économiques étaient plutôt sur une ligne de trouver des accommodements? Oui", a-t-il ajouté, en estimant que de son point de vue, "la voie pour l'Europe est une voie d'affirmation et de résistance quand il faut et de fierté le plus souvent possible".

La classe politique française a été unanime à dénoncer l'accord conclu entre le président américain, Donald Trump, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui prévoit notamment une hausse de 15% des droits de douane sur les exportations européennes.

Le président Emmanuel Macron a déploré mercredi en Conseil des ministres que l'Union européenne n'ait pas été assez "crainte" dans ses négociations commerciales avec les Etats-Unis, affirmant que la France continuerait de faire montre "d'exigence et de fermeté" dans la suite des discussions.


Lille: enquête ouverte après les propos sur internet d'une étudiante gazaouie

L'Institut d'études politiques (IEP) de Sciences Po à Lille. (AFP)
L'Institut d'études politiques (IEP) de Sciences Po à Lille. (AFP)
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  • Le parquet de Lille a annoncé jeudi avoir ouvert une enquête pour apologie du terrorisme et apologie de crime contre l'humanité concernant les publications sur les réseaux sociaux d'une étudiante gazaouie

LILLE: Le parquet de Lille a annoncé jeudi avoir ouvert une enquête pour apologie du terrorisme et apologie de crime contre l'humanité concernant les publications sur les réseaux sociaux d'une étudiante gazaouie, dont Sciences Po Lille a annulé l'inscription mercredi.

"Une enquête a été ouverte pour apologie du terrorisme, apologie de crime contre l'humanité avec utilisation d'un service de communication au public en ligne", a écrit la procureure de la République de Lille, Carole Etienne, à l'AFP.

Des captures d'écran circulant sur les réseaux sociaux montrent qu'un compte, attribué à cette étudiante par des internautes et fermé depuis, a repartagé des messages appelant à tuer des juifs.

Elle a été désinscrite de l'Institut d'études politiques de Lille, où elle devait étudier à partir de septembre, en raison du contenu de certaines de ses publications qui "entre en contradiction frontale avec les valeurs portées par Sciences Po Lille", a indiqué l'établissement mercredi.

"Pourquoi on est passé à travers? Il y a quand même une question, il faut y répondre", a reconnu jeudi sur RMC François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l'Intérieur.

"Il y aura des poursuites qui seront engagées et sur la base de ces éléments-là, elle est susceptible d'être renvoyée dans son pays, bien évidemment", a-t-il ajouté.

"Administrativement, semble-t-il, je suis très prudent, il n'y avait pas de difficulté particulière, sauf que sur les réseaux sociaux, voilà, on s'en est rendu compte", a-t-il ajouté, précisant que "les services des titres de séjour relèvent du ministère des Affaires étrangères".

Sollicité par l'AFP, Sciences Po Lille a expliqué avoir "accueilli cette étudiante sur proposition du consulat général de France à Jérusalem".

L'incident a fait largement réagir dans la classe politique, jusqu'au gouvernement.

"Une étudiante gazaouie tenant des propos antisémites n'a rien à faire en France", a réagi sur X le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Il a indiqué avoir "demandé à ce qu'une enquête interne soit diligentée pour que cela ne puisse en aucun cas se reproduire".

Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a souligné sur le même réseau social avoir "demandé de faire fermer ce compte haineux", et a martelé que "les propagandistes du Hamas n'ont rien à faire dans notre pays".


Restitutions coloniales: le gouvernement français annonce un projet de loi

La ministre française de la Culture Rachida Dati (G) et la ministre française des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative Marie Barsacq quittent le Palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 30 juillet 2025, après la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. (AFP)
La ministre française de la Culture Rachida Dati (G) et la ministre française des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative Marie Barsacq quittent le Palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 30 juillet 2025, après la réunion hebdomadaire du conseil des ministres. (AFP)
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  • Le gouvernement français a présenté mercredi en conseil des ministres un projet de loi-cadre visant à faciliter la restitution à leur pays d'origine de biens culturels pillés pendant la colonisation
  • Ce projet de loi-cadre crée une dérogation au principe d'inaliénabilité pour les œuvres des collections nationales françaises

PARIS: Le gouvernement français a présenté mercredi en conseil des ministres un projet de loi-cadre visant à faciliter la restitution à leur pays d'origine de biens culturels pillés pendant la colonisation.

S'appliquant en priorité aux pays africains mais de "portée géographique universelle", ce texte vise à accélérer le retour dans leur pays d'origine de biens culturels appartenant aux collections nationales françaises.

Ils doivent revenir à des "Etats qui, du fait d'une appropriation illicite, en ont été privés" entre 1815 et 1972, selon le ministère français de la Culture.

Ce projet de loi-cadre crée une dérogation au principe d'inaliénabilité pour les œuvres des collections nationales françaises. Les oeuvres à restituer devront avoir été acquises "dans une situation de vol, de pillage, de cession ou de libéralité obtenue par contrainte ou violence ou d'une personne qui ne pouvait en disposer", a précisé le ministère.

La décision de sortie des collections pour opérer cette restitution ne passera plus par un processus législatif au cas par cas mais pourra intervenir sur seul décret du Conseil d'Etat et après avis, le cas échéant, d'une commission scientifique bilatérale.

Cette commission devra en effet documenter et déterminer, si besoin, le caractère illicite de l'appropriation des oeuvres réclamées à travers un travail qui associerait des experts et historiens français et l'Etat demandeur, selon le ministère.

Concernant la période historique retenue, 1815 correspond à la date d'un règlement des conquêtes napoléoniennes qui est dû à un premier mouvement de restitution d'œuvres à l'échelle européenne. 1972 est celle de l'entrée en application de la convention internationale de l'Unesco protégeant les biens culturels contre le trafic illicite.