La communication au service des peuples, au cœur des débats du forum de la Fesciof

L’objectif de l’ensemble de ces échanges est d’élaborer une vision commune, de déterminer une stratégie de coopération entre les organisations. (Photo fournie)
L’objectif de l’ensemble de ces échanges est d’élaborer une vision commune, de déterminer une stratégie de coopération entre les organisations. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 09 mars 2023

La communication au service des peuples, au cœur des débats du forum de la Fesciof

  • Durant cette première journée, des tables rondes ont été organisées, réunissant des experts, venus proposer des solutions aux défis auxquels le monde est confronté
  • «Le fossé entre les peuples est très important et afin d’avoir une vision élargie, il est indispensable de multiplier les échanges, de faire preuve de rigueur dans le travail»

RIYAD: Le Forum des organisations internationales (Fesciof) se tient à Riyad les 8 et 9 mars sous le thème «Ensemble pour un impact au XXIe siècle» au sein du King Abdullah Petroleum Studies and Research Center (Kapsarc).

Depuis sa création, il y a un demi-siècle, le Fesciof réunit pour la première fois des experts de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), de l’Organisation de la ligue arabe pour l’éducation, la culture et la science (Alecso) et de l’Organisation islamique pour l’éducation, la science et la culture (Icesco).
Ces organisations internationales sont fortement représentées par d’éminents experts et durant ce forum, plus de soixante-cinq intervenants prennent la parole.
Il faut noter la présence de représentants importants et influents d’organisations internationales telles que le Programme des nations unies pour le développement (Pnud), l’Institut de statistiques de l’Unesco (ISU), le Tony Blair Institute for Global Change, Blue Shield International et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Le forum comprend au total vingt-trois séances et discussions de groupe. L’objectif de l’ensemble de ces échanges est d’élaborer une vision commune, de déterminer une stratégie de coopération entre les organisations.
Durant cette première journée, des tables rondes ont été organisées, réunissant des experts, venus proposer des solutions aux défis auxquels le monde est confronté.
Lors de la table ronde «Communiquer pour assurer une visibilité et une sensibilisation efficaces», les intervenants ont mis en avant l’importance de la communication dans notre monde actuel, qu’il est important d’établir, tous ensemble, pour aboutir à des stratégies d’échanges culturels, scientifiques, techniques afin de rapprocher les peuples.
C’est d’ailleurs ce qu’a affirmé Irina Bokova, ancienne présidente de l’Unesco et du Conseil scientifique international (ISC) au micro d’Arab News: «Le fossé entre les peuples est très important et afin d’avoir une vision élargie, il est indispensable de multiplier les échanges, de faire preuve de rigueur dans le travail.» Elle ajoute: «La dignité humaine doit être préservée et il n’est pas possible d’atteindre nos objectifs sans communication, sans coopération, et surtout sans entraide.»
Les propos de Mme Bokova ont été repris lors de l’intervention de Kimberlee Wells, PDG du groupe TBWA Australia et TBWA Sustain. Elle reconnaît que «le monde traverse un vide culturel et que des efforts restent à faire afin d’établir des relations stratégiques à tous les niveaux et qu’il est impératif d’unifier nos efforts, car nous avons une grande responsabilité.»
Le Dr Abdelaziz Ali Almagushi, directeur général adjoint de la Sultan bin Abdulaziz Al Saud Foundation, a déclaré lors de son allocution qu’il était fondamental de comprendre la société que l’on veut aider, car cela permet de lui proposer des aides qui répondent à ses besoins, à ses attentes.
Cette mission, si importante soit-elle, ne peut se concrétiser sur le terrain que si nous arrivons à établir une vision commune dans laquelle nous devons mettre en avant notre mission fondamentale, celle de venir en aide à tous les peuples du monde.


Israël rejette une enquête de l'ONU l'accusant de «génocide» à Gaza

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien. (AFP)
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  • "Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué
  • Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens

JERUSALEM: Israël a "rejeté catégoriquement" mardi le rapport d'une commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies qui l'accuse de commettre un "génocide" dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.

"Israël rejette catégoriquement ce rapport biaisé et mensonger et appelle à la dissolution immédiate de cette commission d'enquête", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Une commission d'enquête internationale indépendante de l'ONU a accusé mardi Israël de commettre un "génocide" à Gaza depuis octobre 2023 avec l'intention de "détruire" les Palestiniens, mettant en cause le Premier ministre Benjamin Netanyahu et d'autres responsables israéliens.

En riposte à une attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, Israël a lancé une offensive dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et détruit une grande partie du territoire palestinien, où le mouvement islamiste palestinien a pris le pouvoir en 2007.

La commission, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU et est vivement critiquée par Israël, est arrivée "à la conclusion qu'un génocide se produit à Gaza et continue de (s'y) produire", a déclaré à l'AFP sa présidente, Navi Pillay.

Elle a conclu que les autorités et les forces de sécurité israéliennes avaient commis "quatre des cinq actes génocidaires" définis par la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime du génocide.

A savoir: "meurtre de membres du groupe; atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe; soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; et mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe".

Cette commission a conclu que le président israélien, Isaac Herzog, Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, avaient "incité à commettre un génocide et que les autorités israéliennes (n'avaient) pas pris de mesures" pour les en empêcher.

Le ministère des Affaires étrangères israélien a accusé les auteurs du rapport de "servir de relais au Hamas", affirmant qu'ils étaient "connus pour leurs positions ouvertement antisémites — et dont les déclarations horribles à l'égard des Juifs ont été condamnées dans le monde entier."

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire palestinien.

L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.


«Gaza brûle», déclare le ministre israélien de la Défense après des frappes intenses

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza. (AFP)
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  • "Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas"
  • "Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée"

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a affirmé la détermination d'Israël à poursuivre son offensive dans la bande de Gaza après des frappes nocturnes intenses de l'armée israélienne aux abords et dans la ville de Gaza.

"Gaza brûle. Tsahal frappe d'une main de fer les infrastructures terroristes, et les soldats de Tsahal se battent vaillamment pour créer les conditions nécessaires à la libération des otages et à la défaite du Hamas", a déclaré M. Katz sur X.

"Nous ne céderons pas et ne reculerons pas jusqu'à ce que la mission soit achevée", a-t-il ajouté.

 


Le Qatar est le seul pays capable d'être un médiateur concernant Gaza, souligne Rubio

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  • Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza
  • "Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar"

TEL-AVIV: Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a estimé mardi que le Qatar était le seul pays capable de jouer le rôle de médiateur pour Gaza, malgré une frappe israélienne ciblant des dirigeants du Hamas dans l'émirat.

"Evidemment, ils doivent décider s'ils veulent le faire après la semaine dernière ou non, mais nous voulons qu'ils sachent que, s'il existe un pays dans le monde qui pourrait aider à mettre fin à cela par une négociation, c'est le Qatar," a déclaré M. Rubio aux journalistes alors qu'il se rendait à Doha depuis Israël.