L'ameublement peine à garder la tête hors de l'eau face à l'inflation

Dans l'ameublement, les ventes ont légèrement augmenté en valeur en 2022 grâce aux prix qui grimpent, un phénomène qui cache toutefois une baisse des volumes vendus et de la fréquentation des magasins liée à l'inflation. (AFP)
Dans l'ameublement, les ventes ont légèrement augmenté en valeur en 2022 grâce aux prix qui grimpent, un phénomène qui cache toutefois une baisse des volumes vendus et de la fréquentation des magasins liée à l'inflation. (AFP)
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Publié le Jeudi 09 mars 2023

L'ameublement peine à garder la tête hors de l'eau face à l'inflation

  • Avec un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros en 2021, le marché du meuble d'occasion pèse désormais près de 10% de la valeur du neuf, selon une étude
  • Dans un contexte marqué par la baisse du pouvoir d'achat, les amateurs de décoration continuent de renouveler leur mobilier et les économes sont en quête du meilleur prix

PARIS: Dans l'ameublement, les ventes ont légèrement augmenté en valeur en 2022 grâce aux prix qui grimpent, un phénomène qui cache toutefois une baisse des volumes vendus et de la fréquentation des magasins liée à l'inflation. De quoi inquiéter les professionnels français pour l'année à venir.

La filière meubles a ainsi vu son chiffre d'affaires progresser de 2% à 14,85 milliards d'euros en 2022, et de 11% par rapport à l'avant-Covid (13,38 milliards en 2019), notent dans un rapport publié jeudi l'Ameublement français, l'Institut de prospective et d'études de l'ameublement (IPEA) et la Fédération française du négoce de l'ameublement et de l'équipement de la maison (Fnaem).

Mais, en parallèle, les prix de l'ameublement d'intérieur ont progressé d'environ 10%, selon l'Insee, car les professionnels ont dû répercuter sur les prix de vente la hausse des coûts de production (matières premières et énergie) et de transports.

D'après le rapport, la hausse des prix a même été plus importante que celle affichée par l'Insee et "les volumes vendus en 2022 sont proches voire inférieurs" à ceux de 2019.

Avec l'inflation, les consommateurs ont drastiquement réduit leurs dépenses d'ameublement. "Les reports d'achats ont été nombreux dans l'attente de jours meilleurs ou d'une diminution prochaine des prix de vente", signale le rapport.

Certains consommateurs sont aussi retournés "vers des enseignes plus accessibles financièrement" après une montée en gamme durant la pandémie de Covid-19.

"Notre marché a tenu, on s'en sort mieux que le textile par exemple", a déclaré Jean-Charles Vogley, secrétaire général de la Fnaem, lors d'une conférence de presse. Mais "pour le futur proche et le présent, les intentions d'achat restent très fragiles".

A l'inflation s'ajoute une autre difficulté pour le secteur: les mises en chantier des logements neufs affichent un recul de 3,7% sur 2022, loin des niveaux pré-Covid. Et pour la filière, "les perspectives pour 2023 restent sombres".

Moins chers et plus écologiques, les meubles de seconde main trouvent preneurs en ligne

Face à l'augmentation du prix des meubles neufs, le marché de la seconde main fait le plein avec des ventes qui décollent et des valeurs - authenticité et écologie - qui font évoluer les pratiques des plateformes de ventes en ligne.

Chiner dans des vide-greniers n'est pas nouveau, mais le marché de la seconde main a été bouleversé par ces plateformes entre particuliers comme Le Bon Coin ou Selency.

Avec un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros en 2021, le marché du meuble d'occasion pèse désormais près de 10% de la valeur du neuf, selon l'Institut de prospective et d'études de l'ameublement (IPEA).

Et en 2023, un tiers des Français se disent prêts à se tourner vers la seconde main, d'après une étude de janvier de cet institut.

Dans un contexte marqué par la baisse du pouvoir d'achat des ménages et du nombre de meubles neufs vendus, les amateurs de décoration continuent de renouveler leur mobilier et les économes sont en quête du meilleur prix.

Car si le foyer reste un "refuge" et le confort primordial après les confinements, sur le marché de l'occasion, les meubles coûtent jusqu'à moitié moins cher, ajoute l'IPEA.

Livraison et réemploi 

Pour remédier aux problèmes logistiques et de "stockage cher ou impossible" que rencontrent souvent les particuliers, les plateformes spécialisées ont intégré des systèmes de livraison.

C'est le cas de Youzd, cofondé par Ilfynn Lagarde, qui agit également pour l'environnement via un partenariat avec la plateforme de livraison Cocolis, en proposant du covoiturage pour le transport de colis ou marchandises.

Dans une démarche écologique, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (Agec) "pousse au recyclage, mais il faudrait favoriser le réemploi", estime Manon Le Padellec, directrice générale d'Izidore, une autre plateforme de seconde main.

L'équipe d'Izidore échange avec une quarantaine de marques d'ameublement afin de les inciter à favoriser le réemploi de leurs produits, un marché "avantageux" pour les marques mais qui "leur échappe complètement" pour l'heure, selon elle.

La loi Agec contraint les enseignes de mobilier à proposer à leurs clients des solutions de reprise des meubles, mais les distributeurs "restent très discrets" à ce sujet, indiquait en janvier Christophe Gazel, directeur de l'IPEA, dans un webinaire.

La reprise par le distributeur peut également lui causer des problèmes logistiques que les partenariats avec une plateforme pourraient résoudre.

La seconde main est en outre un atout dans "la recherche de singularité" dans l'aménagement de son logement, assure Charlotte Cadé, fondatrice de Selency, plateforme créée en 2014 qui recense désormais trois millions de visiteurs mensuels sur son site et son application.

Une croissance liée, selon Mme Cadé, au passage au numérique du secteur des brocantes "un peu vieillissant".

«Environnement difficile»

En valeur, le segment meubles (qui représente un tiers du marché de l'ameublement) a vu ses ventes augmenter de 3,9% en un an et de 6,5% par rapport à 2019. Le mobilier de jardin a lui aussi connu un petit rebond, grâce à la hausse des prix mais également parce que le jardin est "redevenu une pièce à part entière" avec les confinements. La literie peine en revanche à se maintenir (-0,3% sur un an), malgré un marché "régulièrement rythmé par des opérations de promotions".

En volume, on observe un recul général sur tous les types de produits, souligne l'IPEA.

Avec près de 40% des parts de marché, les enseignes de grande distribution comme Alinéa, But, Conforama, Ikea ou Maisons du monde ont réalisé en 2022 un chiffre d'affaires en hausse de 7,1% à 5,66 milliards d'euros, selon l'institut.

Cela s'explique notamment par un "rattrapage au printemps", après les fermetures de 2021 en raison de la pandémie, mais aussi par le fait que les prix plus bas des enseignes de la grande distribution attirent les "ménages financièrement contraints".

Maisons du Monde a toutefois vu son chiffre d'affaires 2022 baisser de 5,1% à 1,24 milliard d'euros et son bénéfice net divisé par plus de deux, à 34 millions d'euros, contre 79 millions l'année précédente.

Le groupe évoque un "environnement difficile" marqué par l'inflation et l'incertitude géopolitique. Face à ces difficultés, il a, comme beaucoup d'autres dans le secteur, mis en place des dispositifs pour faciliter le paiement en plusieurs fois sans frais et développé sa place de marché sur internet.

Les enseignes haut de gamme, "moins sensibles à l'inflation", ont enregistré de "meilleurs résultats". Roche Bobois a notamment publié un "nouveau record de chiffre d'affaires" en 2022, à 408,5 millions d'euros (+22,3% par rapport à 2021) et s'attend à une croissance en 2023.

Les grandes surfaces alimentaires ou les discounteurs ont également vu leur chiffre d'affaires croître (+2,1%), entre offres jardin, petits meubles et literie. Alors que le pouvoir d'achat baisse, l'autre gagnant est le marché de la seconde main qui se développe à vitesse grand V.


Le Forum d’affaires franco-saoudien lance la quatrième cohorte « Booster Grow Global » à Riyad

Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Nicolas Forissier, ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité économique. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Le Dr Majid Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, souligne la transformation économique du Royaume et l’importance du partenariat stratégique avec la France. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
Participants réunis dans la salle du forum pour suivre les interventions et échanges. (Photo: Arab News en français)
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  • Le forum a réuni responsables, diplomates et entreprises pour lancer une cohorte de 22 entreprises françaises
  • La France et l’Arabie saoudite ont réaffirmé leur partenariat stratégique et une coopération renforcée

RIYAD : Le Forum d’affaires franco-saoudien s’est tenu du 23 au 25 novembre, marquant le lancement de la quatrième cohorte du programme Booster Grow Global, un parcours d’accélération de neuf mois conçu pour aider les entreprises françaises en phase de croissance à localiser leurs solutions et à bâtir des partenariats durables dans l’ensemble du Royaume.

Organisé par Business France en collaboration avec l’Ambassade de France à Riyad, les Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), le Conseil d’affaires saoudo-français et Bpifrance, le forum a réuni des responsables gouvernementaux de haut niveau, des diplomates et plus de 100 représentants d’entreprises françaises et saoudiennes.

Patrick Maisonnave, ambassadeur de France au Royaume, et le Dr Majid ben Abdallah Al-Qasabi, ministre saoudien du Commerce, ont présidé la cérémonie d’ouverture, soulignant la solidité et la profondeur stratégique de la relation bilatérale.

Dans son allocution, Al-Qasabi a mis en avant le « mélange unique » d’atouts qui, selon lui, fait de la France l’un des partenaires les plus précieux de l’Arabie saoudite.

« La France possède une recette magnétique : une base industrielle diversifiée, une culture riche, un patrimoine emblématique, une excellence touristique mondiale et une gastronomie reconnue », a-t-il déclaré. « En même temps, l’Arabie saoudite ne connaît pas un simple changement, mais une transformation totale, menée par la vision et l’action de Son Altesse Royale le Prince Héritier. »

Al-Qasabi a souligné la force démographique du Royaume, notant que 84 % de la population a moins de 45 ans, créant un bassin de talents dynamique et technophile prêt à porter la prochaine phase de croissance économique.

Il a également mis en avant les ressources naturelles du Royaume, sa position géographique stratégique et son agenda de développement rapide dans des secteurs tels que la logistique, l'exploitation minière, la cybersécurité, la santé et l’éducation.

« Aucun pays au monde ne dispose d’une combinaison d’opportunités aussi unique qui se produisent en même temps », a-t-il affirmé. « Nous avons besoin de votre expertise. Nous pouvons doubler notre commerce bilatéral, qui a augmenté de 77 %, passant de 6,2 à 11 milliards de dollars. »

Le forum, événement phare du partenariat économique croissant entre les deux pays, a présenté les 22 PME et scale-ups françaises sélectionnées pour la cohorte 2025 de Booster Grow Global. Ces entreprises, choisies lors de VivaTech 2025 à Paris après avoir présenté leur projet à un jury saoudien composé de grandes institutions et d’acteurs industriels, représentent des secteurs alignés sur les priorités nationales de France 2030 et de la Vision 2030 saoudienne.

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Vue de la salle du Forum d’affaires franco-saoudien lors des sessions plénières. (Photo: Arab News en français)

Durant deux jours, la cohorte a participé à plus de 300 rencontres B2B et réunions d’investisseurs spécialement organisées, aboutissant à plus de 10 protocoles d’accord et posant les bases de processus de qualification de fournisseurs, d’initiatives de localisation et de projets de mise en œuvre à grande échelle dans le Royaume.

Les responsables français ont réaffirmé l’engagement de leur pays à renforcer ses liens avec l’Arabie saoudite alors que le Royaume accélère les préparatifs pour l’Expo 2030 à Riyad et la Coupe du monde de la FIFA 2034.

Nicolas Forissier, ministre délégué français chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité économique, a souligné la constance du soutien de la France. « Nous avons été parmi les tout premiers à soutenir la candidature de Riyad pour l’Expo 2030 », a-t-il rappelé. « La France a célébré votre succès. Aujourd’hui, notre engagement est concret. Nous travaillons activement avec le Royaume à la préparation de l’Expo 2030, et notre pavillon reflétera la créativité et la profondeur stratégique de notre partenariat. »

Forissier a annoncé un dispositif financier de 3 milliards de dollars dédié aux grands projets du Royaume.

« Ce mécanisme a été conçu spécifiquement pour répondre à l’ambition de la Vision 2030. C’est une première », a-t-il précisé. « La France et l’Arabie saoudite ont toutes les raisons de se tenir côte à côte, d’innover ensemble et de construire la prospérité de demain. »

Plus tôt dans la cérémonie, Didier Boulogne, directeur général délégué de Business France, a accueilli les participants et remercié les partenaires saoudiens et français pour leur collaboration.

« De l’Expo 2030 à la Coupe du monde 2034, nous sommes aujourd’hui unis par une énergie extraordinaire », a-t-il déclaré.

Mohamed Ben Laden, président du Conseil d’affaires Franco-Saoudien, a ajouté que les expériences communes de la France et de l’Arabie saoudite dans la réalisation de méga-projets — des Jeux olympiques de Paris à l’Expo 2025 d’Osaka — constituent une base solide pour une coopération à forte valeur ajoutée.

« Ce forum crée une plateforme où les ambitions saoudiennes rencontrent l’ingénierie, la créativité et l’excellence technologique françaises », a-t-il souligné.

Le programme Booster Grow Global se poursuivra avec une immersion de deux semaines sur le terrain à Riyad, Djeddah, Dammam et Khobar, où les entreprises françaises participeront à des rendez-vous ciblés avec acheteurs, sessions de mise en relation avec investisseurs, visites de sites industriels et ateliers spécialisés.

La délégation continuera également ses échanges avec les principales entités sur les processus de qualification fournisseurs et les calendriers potentiels de mise en œuvre.

Rachid Boulaouine, directeur de Business France en Arabie saoudite, a indiqué que le programme est conçu pour aider les entreprises françaises à forte croissance à se déployer rapidement et efficacement sur le marché saoudien.

« En alignant talents, technologie et partenariats locaux, ces entreprises sont positionnées pour contribuer de manière significative aux priorités de la Vision 2030 du Royaume », a-t-il expliqué. « Notre rôle est de réduire le temps de mise sur le marché et de créer l’accès de haut niveau nécessaire pour passer de l’intention à l’exécution. »

À mesure que la cohorte avance dans son immersion saoudienne, les deux gouvernements ont clairement exprimé leur intention d’approfondir leur coopération économique.


Bruxelles valide les efforts de la France pour réduire son déficit

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025. (AFP)
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  • Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme"
  • La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen

STRASBOURG: La Commission européenne a estimé mardi que la France respectait les engagements qu'elle avait pris pour réduire son déficit public colossal, tout en notant l'"incertitude considérable" entourant le projet de budget pour 2026.

Dans son avis sur les perspectives budgétaires des 27 États membres, présenté devant le Parlement européen, la Commission a souligné que le projet de budget du gouvernement Lecornu était "conforme" aux recommandations émises dans le cadre de la procédure de déficit excessif lancée en juillet 2024 contre la France.

La Commission a donné jusqu'en 2029 à Paris pour redresser la barre et ramener son déficit en dessous de 3% du PIB, la limite prévue par le Pacte de stabilité européen.

Dans son avis, Bruxelles note que selon ses propres prévisions publiées mi-novembre, le déficit public français devrait redescendre à 4,9% du PIB l'an prochain contre 5,5% cette année, des niveaux très proches des prévisions du gouvernement, qui table sur un déficit de 4,7% en 2026 après 5,4% en 2025.

"Cependant, cette évaluation est entourée d'une incertitude considérable, vu les discussions parlementaires toujours en cours", prévient l'exécutif européen.

La France n'est pas le seul pays membre sous le coup d'une procédure pour déficit excessif: c'est le cas aussi de l'Autriche, la Belgique, l'Italie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovaquie et la Roumanie, et la Commission a annoncé en outre vouloir placer sous cette procédure un dixième État, la Finlande.

Selon ses projections, ce pays devrait voir son déficit public, qui dépasse la barre des 3% du PIB depuis l'an dernier, grimper à 5% l'an prochain, après 4,9% cette année.

Helsinki avait invoqué la forte augmentation de ses dépenses militaires sur fond de guerre en Ukraine pour justifier le dérapage de ses comptes publiques, mais la Commission estime que cela n'explique pas en totalité l'augmentation de ses dépenses publiques ces dernières années.

En revanche, Bruxelles a donné un blanc-seing à l'Allemagne, pays qui a abandonné sa prudence budgétaire des années précédentes pour se réarmer, et dont le déficit devrait dépasser 3% du PIB cette année et grimper à 4% l'an prochain, selon ses projections.


Chalhoub Group célèbre 70 ans de croissance et d’innovation à Dubaï

Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir. (Photo fournie)
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  • La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux
  • Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience

DUBAI: Le groupe Chalhoub, acteur majeur du luxe au Moyen-Orient, a célébré son 70ᵉ anniversaire lors d’une réception organisée au Museum of the Future, son siège mondial et symbole de son ambition tournée vers l’avenir.

À cette occasion, le PDG Michael Chalhoub a rappelé l’importance stratégique des Émirats arabes unis dans le développement du groupe, où se réalise aujourd’hui 40 % de ses activités. Il a réaffirmé la volonté du groupe d’évoluer d’un rôle de partenaire vers celui de « House of Brands », en développant notamment ses propres créations tout en renforçant ses marques existantes. Parmi les projets phares : l’ouverture prochaine de Level Shoes aux États-Unis, une première pour une marque née à Dubaï.

Une « Symphonie du futur » portée par l’innovation et le capital humain

La célébration, organisée sous le thème Symphony of the Future, a mis à l’honneur les deux piliers du groupe : ses collaborateurs – plus de 16 000 dans la région, dont 7 300 aux Émirats – et ses partenaires internationaux.
Patrick Chalhoub, président exécutif, a souligné que la réussite du groupe repose sur « une symphonie collective » et sur une culture d’entreprise fondée sur l’audace, l’entrepreneuriat et la résilience.