Fesciof: Les entreprises privées peuvent tirer profit de leur contribution à la construction d’un avenir meilleur

Les participants à la table ronde ont évoqué le financement privé et les derniers développements en matière de PPP dans le cadre de la coopération internationale pour le développement, en mettant en lumière les meilleures pratiques et en discutant des leçons tirées du tiers-financement. (Photo, SPA)
Les participants à la table ronde ont évoqué le financement privé et les derniers développements en matière de PPP dans le cadre de la coopération internationale pour le développement, en mettant en lumière les meilleures pratiques et en discutant des leçons tirées du tiers-financement. (Photo, SPA)
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Publié le Vendredi 10 mars 2023

Fesciof: Les entreprises privées peuvent tirer profit de leur contribution à la construction d’un avenir meilleur

  • Les accords de partenariat public-privé peuvent contribuer à relever des défis tels que l’accès à l’éducation et la mise en place d’économies durables, selon les intervenants
  • La présidente de l’Institut international pour l’unification du droit privé a souligné que les accords de PPP devaient profiter à tous mais aussi être adaptés aux conditions locales

RIYAD: Les investissements du secteur privé ainsi que la collaboration et le dialogue avec les gouvernements peuvent contribuer à relever des défis mondiaux tels que l’égalité d’accès à l’éducation et la mise en place d’économies durables, a-t-on appris lors d’un forum organisé à Riyad.

Cette table ronde, organisée dans le cadre du premier Forum des organisations internationales sur l’avenir de l'éducation, de la science et de la culture (Fesciof), portait sur la manière dont les partenariats public-privé (PPP) peuvent contribuer au développement et à la coopération à l’échelle internationale. Les intervenants ont cité des exemples de réussite ainsi que des leçons tirées de leur expérience.

Selon Ziad-Alexandre Hayek, président de l’Association mondiale des unités PPP et des professionnels PPP, «les pays qui ont adopté et mis en œuvre correctement les partenariats public-privé ont réussi. Ils peuvent être d’une aide précieuse pour les gouvernements et contribuer à améliorer les services et réduire les coûts».

Intitulée «Accéder au financement privé — Explorer la collaboration et les PPP», la table ronde a montré que de tels accords étaient essentiels pour améliorer l’accès à l’éducation, à la science et à la culture.

La présidente de l’Institut international pour l’unification du droit privé, la Pr Maria Chiara Malaguti, a souligné que les accords de PPP devaient profiter à tous mais aussi être adaptés aux conditions locales.

«Nous avons toujours besoin de normes internationales, a-t-elle affirmé. Mais celles-ci doivent être adaptées à la région et au pays.»

Elle a ajouté que les entreprises du secteur privé devaient participer aux efforts visant à améliorer la durabilité, car les objectifs de développement ont été «élaborés par le marché».

Le Dr Abdelaziz al-Suwailem, directeur général de l’Autorité saoudienne pour la propriété intellectuelle, a déclaré que le fait de permettre aux secteurs public et privé de parler un «langage» commun aide à relever les défis mondiaux.

Il a indiqué que de nombreux gouvernements arabes collaboraient avec le secteur privé pour renforcer la cybersécurité et faire face à l’essor de l’intelligence artificielle (IA).

M. Hayek a partagé ce point de vue: «Qu’il s'agisse de l’administration en ligne, de l’amélioration de l’environnement (ou) du niveau de vie dans ces pays, l’utilisation de l’IA va devenir extrêmement importante.»

«Les gouvernements ne peuvent pas y parvenir seuls. Ils sont incapables de s’adapter à la vitesse du changement. Il est donc très important de faire appel au secteur privé.»

Le terme partenariat public-privé est utilisé pour décrire les accords entre le gouvernement et une entreprise privée qui met ses compétences ou son capital au service d’un projet du secteur public en vue d’un profit à long terme.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Un pèlerin français traverse treize pays pour accomplir l’Omra

Dans une interview accordée à SPA peu après son arrivée à Médine mercredi, M. Boulabiar affirme qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres. (SPA)
Dans une interview accordée à SPA peu après son arrivée à Médine mercredi, M. Boulabiar affirme qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres. (SPA)
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  • M. Boulabiar explique qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres
  • «C’est un rêve d’enfant. Je rêvais de me rendre à La Mecque à pied, comme le Prophète», confie M. Boulabiar

MÉDINE: Le pèlerin français Mohammed Boulabiar a passé huit mois à parcourir treize pays pour accomplir l’Omra, a rapporté mercredi l’agence de presse saoudienne (SPA).

Dans une interview accordée à SPA peu après son arrivée à Médine mercredi, M. Boulabiar explique qu’il s’est entraîné pendant deux ans pour effectuer cette marche de 8 000 kilomètres.

Il est parti de Paris le 27 août 2023 et a traversé la Suisse, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie, le Monténégro, l’Albanie, la Macédoine, la Grèce, la Turquie et la Jordanie avant d’arriver en Arabie saoudite.

Muni uniquement d’une carte et d’un sac contenant des provisions de première nécessité et une tente ne pesant que 25 kilos, M. Boulabiar raconte avoir passé la plupart de ses nuits dans des mosquées situées le long de la route ou chez des étrangers généreux qui l’ont accueilli dans leur maison.

Pour M. Boulabiar, l’aspect le plus difficile du voyage était la météo.

«Je suis parti en été et je suis arrivé au printemps, traversant l’automne et l’hiver, affrontant les tempêtes et le tonnerre. À un moment donné, une tempête de neige à la frontière grecque a retardé mon voyage d’une semaine», se souvient-il.

«C’est un rêve d’enfant. Je rêvais de me rendre à La Mecque à pied, comme le Prophète», confie M. Boulabiar.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien s’entretient avec des dirigeants arabes en marge du sommet de Manama

Le prince héritier d’Arabie saoudite s’entretient avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, à Manama, Bahreïn. (SPA)
Le prince héritier d’Arabie saoudite s’entretient avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, à Manama, Bahreïn. (SPA)
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  • Le prince héritier a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités en exigeant la cessation immédiate de l’agression israélienne
  • Il a souligné «l’importance de trouver une solution juste et globale à la question palestinienne»

RIYAD: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré plusieurs dirigeants arabes en marge du Sommet de la Ligue arabe, qui se tient aujourd’hui à Manama.

Le prince héritier s’est entretenu avec le Premier ministre koweïtien, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, le roi Abdallah de Jordanie, le président syrien, Bachar al-Assad, et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Le sommet portait essentiellement sur la guerre entre Israël et le Hamas. Le prince héritier a déclaré dans son discours que le Royaume «insistait sur la nécessité d’une collaboration continue pour faire face à l’agression brutale contre la Palestine».

Il a exhorté la communauté internationale à assumer ses responsabilités en exigeant la cessation immédiate de l’agression israélienne et en garantissant l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza.

Le prince héritier a également souligné «l’importance de trouver une solution juste et globale à la question palestinienne sur la base des résolutions légitimes de l’ONU et de l’Initiative de paix arabe, garantissant ainsi le droit du peuple palestinien à établir un État indépendant selon les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier saoudien et les dirigeants arabes se réunissent à Bahreïn pour une conférence sur la paix au Moyen-Orient

Le prince héritier saoudien et les dirigeants arabes se réunissent à Bahreïn pour une conférence sur la paix au Moyen-Orient
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  • Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé à la création d’un État palestinien internationalement reconnu
  • C’est la première fois que les dirigeants arabes se réunissent depuis que Riyad a accueilli un sommet extraordinaire en novembre, au cours duquel le bloc a condamné les actions «barbares» d’Israël à Gaza

MANAMA: Le roi de Bahreïn, Hamed ben Issa al-Khalifa, a appelé à tenir une conférence internationale pour la paix au Moyen-Orient lors de l’ouverture du Sommet de la Ligue arabe à Manama.

Le roi, hôte du sommet, a réaffirmé le soutien de son pays à la pleine reconnaissance d’un État palestinien et à l’acceptation de son adhésion à l’ONU.

Selon lui, la création d’un État palestinien aura un effet positif sur la région.

La semaine dernière, l’Assemblée générale de l’ONU a soutenu à une écrasante majorité la demande palestinienne de devenir membre à part entière de l’organisation et a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à réexaminer cette demande.

Le vote de l’Assemblée générale, qui compte 193 membres, constitue un sondage mondial sur le soutien apporté à la demande palestinienne de devenir membre à part entière de l’ONU, ce qui reviendrait à reconnaître un État palestinien. Ce vote intervient un mois après que les États-Unis ont mis leur veto à cette demande au Conseil de sécurité.

«La situation à laquelle les Palestiniens sont confrontés exige une position internationale unifiée», a confié le roi de Bahreïn.

Dans son communiqué final, la Ligue arabe a demandé la mise en place d’une force de maintien de la paix de l’ONU dans les territoires palestiniens.

La «déclaration de Manama» publiée par les vingt-deux membres du bloc appelle à «la protection internationale et la présence d’une force de maintien de la paix de l’ONU dans les territoires palestiniens occupés» jusqu’à ce qu’une solution à deux États soit mise en œuvre.

Lors de son discours d’ouverture du sommet, le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a appelé à la création d’un État palestinien internationalement reconnu.

Le prince faisait partie des délégués arabes arrivés à Manama jeudi pour assister au Sommet de la Ligue arabe.

Dans son allocution, le prince a évoqué les efforts déployés par le Royaume pour atténuer la crise humanitaire à Gaza, réaffirmant le soutien de l’Arabie saoudite aux problèmes auxquels se trouve confronté le monde arabe.

Il a exhorté la communauté internationale à soutenir les efforts de cessez-le-feu et à mettre un terme à l’agression contre les civils palestiniens.

C’est la première fois que les dirigeants arabes se réunissent depuis que Riyad a accueilli un sommet extraordinaire en novembre, au cours duquel le bloc a condamné les actions «barbares» d’Israël à Gaza.

Les participants à ce sommet d’une journée devaient discuter des événements survenus à Gaza, proposer un cessez-le-feu et plaider en faveur de la création d’un État palestinien.

«Le Royaume appelle à la résolution des conflits par des moyens pacifiques», a lancé le prince.

Le président palestinien critique le Hamas

Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a critiqué le Hamas pour avoir donné à Israël le «prétexte d’attaquer» Gaza avec l’attentat du 7 octobre.

«Le refus du Hamas de mettre fin à la division sert les intérêts d’Israël, qui ne veut pas d’une solution à deux États», a-t-il fait remarquer, rappelant les tensions de longue date entre l’Autorité palestinienne et le groupe militant qui gouverne la bande de Gaza.

Il a indiqué que le gouvernement palestinien n’avait pas reçu le soutien financier qu’il attendait de la part des partenaires internationaux et régionaux, notant qu’Israël retenait toujours les fonds et créait une situation désastreuse.

Le dirigeant palestinien a appelé les pays arabes à fournir une aide financière et les États-Unis à exercer une pression sur Israël pour qu’il débloque les fonds.

«Il est désormais essentiel d’activer le filet de sécurité arabe, de renforcer la résilience de notre peuple et de permettre au gouvernement de s’acquitter de ses fonctions», a ajouté M. Abbas.

Ce dernier a également exhorté la communauté internationale à commencer immédiatement à mettre en œuvre la solution à deux États et a réitéré son «rejet total» du déplacement des Palestiniens, qui célèbrent aujourd’hui le 76e anniversaire de la Nakba de 1948.

L’émir du Qatar, Tamim ben Hamad al-Thani, le vice-président et Premier ministre des Émirats arabes unis, Mohammed ben Rachid, le Premier ministre du Koweït, cheikh Ahmed Abdallah al-Ahmed al-Sabah, et le président syrien, Bachar al-Assad, figuraient parmi les participants.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com