Un forum pour accélérer le plan de diversification économique de l'Arabie saoudite

Organisée par l'Autorité générale des petites et moyennes entreprises du Royaume, également connue sous le nom de «Monsha'at», la conférence Biban 2023 devrait attirer plus de cent mille participants du Royaume et de l'étranger. (Photo fournie)
Organisée par l'Autorité générale des petites et moyennes entreprises du Royaume, également connue sous le nom de «Monsha'at», la conférence Biban 2023 devrait attirer plus de cent mille participants du Royaume et de l'étranger. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 10 mars 2023

Un forum pour accélérer le plan de diversification économique de l'Arabie saoudite

  • Les PME sont considérées comme la clé de la réduction du chômage et de la réalisation des objectifs socio-économiques de la Vision 2030
  • Dans le cadre des objectifs de Vision 2030, le secteur des PME du Royaume vise une contribution de 35% au produit intérieur brut

RIYAD: L'Arabie saoudite, qui a été dépendante du pétrole pendant plusieurs décennies, est désormais sur la voie de la diversification économique, principalement grâce à ses petites et moyennes entreprises (PME) opérant dans divers secteurs.

Même durant la récession économique mondiale, les PME du Royaume ont affiché une forte croissance, les investissements dans les start-up ayant augmenté de 72% pour atteindre un niveau record de 3,701 milliards de riyals saoudiens (987 millions de dollars: 1 dollar = 0,94 euro) en 2022, selon un rapport de la plate-forme de données sur les entreprises Magnitt.

Un forum pour catalyser la croissance des PME

Pour accélérer encore la croissance du secteur des PME en Arabie saoudite, le Royaume accueille la Biban 2023, présentée comme la plus grande conférence sur les PME et les start-up, du 9 au 13 mars à Riyad.

Organisée par l'Autorité générale des petites et moyennes entreprises du Royaume, également connue sous le nom de «Monsha'at», la conférence Biban 2023 devrait attirer plus de cent mille participants du Royaume et de l'étranger, et accueillir trois cents ateliers susceptibles de bénéficier à plus de vingt mille participants.

«Biban est une gigantesque rencontre, avec plus de cent mille participants attendus, qui apprendront et, espérons-le, utiliseront ce qu'ils ont appris pour créer des entreprises», déclare à Arab News Paul Sullivan, maître de conférences à l'université Johns-Hopkins et chercheur associé au King Faisal Center for Research and Islamic Studies Energy and Environmental Security.

Il ajoute: «Le véritable espoir pour certains des objectifs économiques et sociaux de Vision 2030 réside dans les PME, l'innovation, les start-up et l’incitation à l'esprit d'entreprise.»

Les PME jouent un rôle important

Dans le cadre des objectifs de Vision 2030, le secteur des PME du Royaume vise une contribution de 35% au produit intérieur brut (PIB) d'ici à la fin de la décennie.

Il convient également de noter que les PME sont appelées à jouer un rôle important dans la réalisation des objectifs de l'Arabie saoudite visant à réduire le taux de chômage de 11,6% à 7%.

 

EN BREF

● Dans le cadre des objectifs de Vision 2030, le secteur des PME du Royaume vise une contribution de 35% au produit intérieur brut d'ici à la fin de la décennie.

● Il convient également de noter que les PME sont appelées à jouer un rôle important dans la réalisation des objectifs de l'Arabie saoudite visant à abaisser le taux de chômage de 11,6% à 7%. 

● Les PME du Royaume permettent également de réduire l'écart entre les hommes et les femmes de manière efficace, étant donné que le Royaume vise à augmenter la participation des femmes à la main-d'œuvre de 22% à 30%.

 

D'autre part, les PME du Royaume permettent également de réduire l'écart entre les hommes et les femmes de manière efficace, étant donné que le Royaume vise à augmenter la participation des femmes à la main-d'œuvre de 22% à 30%.

Bandr ben Abdallah Alobied, directeur adjoint de l'Autorité générale des petites et moyennes entreprises du Royaume pour la stratégie, souligne que les PME dirigées par des femmes sont le moteur de la transformation économique en Arabie saoudite.

«Les objectifs ambitieux de la Vision 2030 en matière de participation des femmes au marché du travail ont déjà été atteints bien avant les objectifs initiaux du Royaume. Alors que des milliers de femmes intelligentes, créatives et motivées entrent chaque année sur le marché du travail, les PME dirigées par des femmes continueront à transformer l'économie dans son ensemble», déclare-t-il.

Un rapport récent de Monsha'at révèle également que 45% des PME sont désormais dirigées par des femmes en Arabie saoudite.

Des réformes réglementaires saines

Les réformes réglementaires en Arabie saoudite ont également joué un rôle crucial dans l'accélération de la croissance des PME, car il est désormais très facile de créer une entreprise dans le Royaume.

«L'Arabie saoudite a mis en place des agences, des départements et investi des ressources financières et commerciales importantes pour y parvenir. Le pays a fait d'énormes progrès pour permettre aux PME de se développer. Créer une entreprise en Arabie saoudite est beaucoup plus facile qu'avant l’initiative Vision 2030», souligne M. Sullivan.

Il salue les efforts de l'Arabie saoudite dans le secteur des PME et il note que le gouvernement du Royaume comprend les attentes de ses habitants.

 

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Paul Sullivan, maître de conférences à l'université Johns-Hopkins et chercheur associé au King Faisal Center for Research and Islamic Studies Energy and Environmental Security. (Photo fournie)

 

«La région et de nombreuses autres parties du monde sont confrontées à une augmentation du chômage et à la frustration des jeunes. Le développement des PME et les espoirs qu'elles peuvent susciter sont l'un des principaux moyens de résoudre ces difficultés. L'Arabie saoudite l'a parfaitement compris», affirme Paul Sullivan.

En outre, il est important de souligner que la croissance des PME a été spectaculaire en Arabie saoudite, l'Autorité générale des petites et moyennes entreprises du Royaume ayant délivré des certificats d'établissement à vingt-quatre mille cinq cent quarante entreprises de ce type.

Le certificat de taille d'établissement présente de nombreux avantages, notamment celui d'offrir aux entreprises une plus grande possibilité de participer aux projets gouvernementaux.

Au début du mois de janvier, dans une interview exclusive accordée à Arab News, Saud Alsabhan, vice-président de l'entrepreneuriat à Monsha'at, a déclaré que l'écosystème entrepreneurial saoudien avait connu une évolution massive au cours des dernières années.

«Au cours des six dernières années, nous avons assisté à une croissance sans précédent de notre propre écosystème entrepreneurial, tant sur le plan institutionnel qu'organique. Avec près d'un million de PME dans tout le pays, plus de 90% des Saoudiens considèrent aujourd'hui l'entrepreneuriat comme une bonne option de carrière», explique M. Alsabhan.

Afin de renforcer le paysage des PME et des start-up dans le Royaume, la Banque centrale saoudienne (Sama) a réduit en janvier le capital minimum libéré pour les sociétés financières spécialisées dans le financement et le soutien des PME à 50 millions de riyals saoudiens.

La Sama a également ajouté que l'amendement apporté au règlement d'application de la loi sur le contrôle des sociétés financières confirme ses efforts pour développer davantage le secteur des PME en Arabie saoudite.

Augmentation de la confiance des entreprises

Soulignant la confiance des entreprises dans le Royaume, GoDaddy, le plus grand bureau d'enregistrement de noms de domaine au monde, a noté dans son enquête sur les petites entreprises du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord que 73% des petites entreprises d'Arabie saoudite sont optimistes quant à la croissance de leur secteur d'activité en 2023.

Le rapport indique en outre que près de la moitié des personnes interrogées ont l'intention de développer considérablement leurs petites entreprises en 2023.

La conférence Biban devrait dynamiser la croissance du secteur des PME en Arabie saoudite, faisant du Royaume un endroit idéal pour accroître les investissements locaux et internationaux.

Cet événement sera également l'occasion d'assister à la finale de la Coupe du monde de l'entrepreneuriat, au cours de laquelle des concurrents de plus de deux cents pays espèrent remporter des prix en espèces d'une valeur de plus d'un million de dollars.

L'Arabie saoudite accueillant de plus en plus d'événements tels que la conférence Biban, on peut s'attendre à un développement massif du secteur des PME à l'avenir, ce qui aidera le Royaume à atteindre les objectifs de diversification économique de la Vision 2030.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Inde affirme être devenue la quatrième économie du monde, devant le Japon

La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions. (AFP)
La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions. (AFP)
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  • "Avec un PIB évalué à 4.180 milliards de dollars (3.555 milliards d'euros), l’Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale, et est sur le point de déloger l’Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années"
  • Selon le Fonds monétaire international, ce n’est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon

NEW DELHI: L’Inde est devenue la quatrième économie de la planète, devant le Japon, et les autorités espèrent qu'elle dépassera l’Allemagne d’ici trois ans, selon le bilan économique de fin d’année établi par le gouvernement.

La publication en 2026 des chiffres du produit intérieur brut (PIB) annuel viendront ou non confirmer officiellement ces prévisions.

"L’Inde fait partie des grandes économies affichant la croissance la plus rapide au monde et est bien placée pour maintenir cet élan", affirme la note économique.

"Avec un PIB évalué à 4.180 milliards de dollars (3.555 milliards d'euros), l’Inde a dépassé le Japon pour devenir la quatrième économie mondiale, et est sur le point de déloger l’Allemagne de la troisième place dans les 2,5 à 3 prochaines années, avec un PIB estimé à 7.300 milliards de dollars d’ici 2030".

Selon le Fonds monétaire international, ce n’est qu'en 2026 que l'Inde figurera à la quatrième place : il estime que son PIB atteindra alors 4,51 milliards de dollars, contre 4.460 milliards pour le Japon.  Les Etats-Unis, la Chine et l'Allemagne sont, dans cet ordre, les plus grandes économies au monde, selon le FMI.

Les prévisions optimistes de New Delhi interviennent dans un contexte économique compliqué pour le pays le plus peuplé de la planète, avec 1,4 milliard d'habitants.

Fin août, Washington, le premier partenaire commercial du pays, a imposé une hausse de 50% des droits de douane sur les produits "made in India" arrivant aux Etats-Unis, en représailles à ses achats de pétrole russe.

La croissance continue reflète "la résilience de l’Inde face aux incertitudes persistantes (qui pèsent) sur le commerce international", estime le gouvernement.

Le PIB par habitant de l’Inde atteignait 2.694 dollars en 2024, selon les derniers chiffres de la Banque mondiale, soit douze fois moins que les 32.487 dollars du Japon et vingt fois moins que les 56.103 dollars de l’Allemagne.

Plus d’un quart des habitants de l’Inde ont entre 10 et 26 ans, selon les données gouvernementales, mais le taux de chômage des jeunes diplômés reste très élevé.

Le Premier ministre Narendra Modi a annoncé des allégements fiscaux et des réformes du droit du travail après que la croissance économique a atteint un plus bas en quatre ans, au cours de l'exercice annuel clos le 31 mars.

La roupie indienne a atteint un niveau historiquement bas face au dollar début décembre — après avoir chuté d’environ 5% en 2025 — en raison des notamment inquiétudes persistantes liées à l’absence d’accord commercial avec Washington.


L'aéroport de Riyad presque à l'arrêt en raison de problèmes opérationnels

 L'aéroport international King Khalid à Riyad. Getty
L'aéroport international King Khalid à Riyad. Getty
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  • Les compagnies aériennes publient des déclarations, tandis que des sources indiquent à Arab News que la pluie est à blâmer
  • Dans son propre communiqué, Saudia a déclaré : "Les clients touchés sont contactés par l'intermédiaire de la compagnie aérienne"

RIYAD: Des milliers de passagers voyageant vers et depuis l'aéroport international King Khalid de Riyad ont été laissés en plan alors que les principales compagnies aériennes se sont efforcées de proposer des vols alternatifs suite à une série d'annulations et de retards.

Saudia et flyadeal ont été parmi les compagnies aériennes qui ont rencontré des difficultés, les deux compagnies ayant publié des déclarations attribuant ces problèmes à des problèmes opérationnels temporaires.

Une déclaration de l'aéroport sur son compte officiel X a exhorté les voyageurs à contacter directement les compagnies aériennes avant de se rendre à la plate-forme d'aviation pour vérifier l'état actualisé et l'horaire de leurs vols.

Le communiqué dit ceci : "L'aéroport international King Khalid souhaite vous informer qu'en raison de la concomitance d'un certain nombre de facteurs opérationnels au cours des deux derniers jours - y compris plusieurs vols détournés d'autres aéroports vers l'aéroport international King Khalid, en plus des travaux de maintenance programmés dans le système d'approvisionnement en carburant - cela a eu un impact sur les horaires de certains vols, y compris le retard ou l'annulation d'un certain nombre de vols opérés par certaines compagnies aériennes".

L'aéroport a ajouté que les équipes opérationnelles travaillent "24 heures sur 24 en étroite coordination avec nos partenaires aériens et les parties prenantes concernées pour faire face aux développements et rétablir la régularité opérationnelle dès que possible", tout en prenant toutes les mesures nécessaires pour minimiser l'impact sur l'expérience des passagers.

Des sources aéroportuaires ont déclaré à Arab News que le problème était lié aux fortes pluies qui se sont abattues sur Riyad plus tôt dans la journée de vendredi. De l'eau s'est apparemment infiltrée dans les réservoirs de carburant censés ravitailler les avions à réaction avant leur décollage, et plusieurs compagnies aériennes se sont alors efforcées de reprogrammer les vols des passagers.

Dans son propre communiqué, Saudia a déclaré : "Les clients touchés sont contactés par l'intermédiaire de la compagnie aérienne : "Les clients concernés sont contactés par le biais de divers canaux de communication, et tous les changements de billets sont effectués sans frais supplémentaires.

Arab News a contacté Saudia pour de plus amples informations.

Toujours dans un communiqué publié sur X, flyadeal a déclaré que tous ses passagers touchés par la perturbation "seront informés directement par e-mail et SMS des options de rebooking et d'assistance".


IA: pour la présidente de Microsoft France, il n'y a pas de «bulle»

 "Je ne crois pas du tout à la bulle" de l'intelligence artificielle (IA), assure lors d'un entretien à l'AFP Corine de Bilbao, présidente de Microsoft France, qui dit constater une diffusion rapide de l'IA chez les entreprises et les consommateurs. (AFP)
"Je ne crois pas du tout à la bulle" de l'intelligence artificielle (IA), assure lors d'un entretien à l'AFP Corine de Bilbao, présidente de Microsoft France, qui dit constater une diffusion rapide de l'IA chez les entreprises et les consommateurs. (AFP)
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  • Microsoft propose son propre assistant IA, baptisé Copilot, et contrôle 27% du capital de la start-up OpenAI, le créateur de ChatGPT, chatbot le plus utilisé au monde
  • En France, 40,9% des citoyens en âge de travailler ont adopté l'IA, assure Mme de Bilbao, contre 26,3% aux États-Unis, ce qui place la France à la cinquième place mondiale en termes d'adoption, selon une étude du Microsoft AI Economy Institute

PARIS: "Je ne crois pas du tout à la bulle" de l'intelligence artificielle (IA), assure lors d'un entretien à l'AFP Corine de Bilbao, présidente de Microsoft France, qui dit constater une diffusion rapide de l'IA chez les entreprises et les consommateurs.

Pour certains experts, les investissements colossaux dans l'IA semblent démesurés par rapport aux bénéfices générés, alimentant la peur d'une survalorisation du secteur.

Mais selon Corine de Bilbao, à la tête de la filiale française du géant américain des logiciels depuis 2021, "il y a des signes forts" de solidité comme le fait que cette technologie se diffuse "dans toutes les sphères de la société".

Microsoft propose son propre assistant IA, baptisé Copilot, et contrôle 27% du capital de la start-up OpenAI, le créateur de ChatGPT, chatbot le plus utilisé au monde, dans laquelle Microsoft a investi plus de 13 milliards de dollars.

En France, 40,9% des citoyens en âge de travailler ont adopté l'IA, assure Mme de Bilbao, contre 26,3% aux États-Unis, ce qui place la France à la cinquième place mondiale en termes d'adoption, selon une étude du Microsoft AI Economy Institute.

Un milliard d'agents IA

L'énergéticien français TotalEnergies utilise par exemple Copilot et des agents IA, capables de réaliser des tâches de façon autonome, à travers des cas d'usage "dans la maintenance, les achats, la sécurité", énumère la patronne.

Tandis que l'assureur italien Generali a "adopté massivement l'IA et automatisé plus d'un million d'opérations", ajoute-t-elle.

"Plus d'un milliard d'agents à l'échelle mondiale vont être diffusés dans les entreprises" d'ici 2028, s'enthousiasme Corine de Bilbao, citant une étude IDC pour Microsoft.

L'irruption de l'intelligence artificielle dans les entreprises peut toutefois se traduire par des vagues de licenciements comme chez Amazon, le groupe informatique HP ou encore l'assureur allemand Allianz Partners.

Microsoft France, qui compte près de 2.000 employés, a de son côté supprimé 10% de ses effectifs via un accord collectif de rupture conventionnelle sur la base du volontariat.  -

"C'est lié à la transformation de certains métiers, mais pas à l'IA", assure la dirigeante, ajoutant qu'en parallèle Microsoft est en train de recruter "des profils plus techniques", comme des "ingénieurs solutions", pour s'adapter aux demandes de ses clients.

"L'IA suscite beaucoup de peur", reconnaît Mme de Bilbao."On préfère parler de salariés augmentés" plutôt que d'emplois supprimés, poursuit-elle, beaucoup de tâches considérées comme rébarbatives pouvant être réalisées avec l'assistance de l'intelligence artificielle.

Selon elle, l'enjeu central est surtout celui de la formation des salariés à ces nouveaux outils.

"Nouvelle économie" 

"Il n'y aura pas de déploiement de l'IA s'il n'y a pas de valeur partagée, si l'ensemble des citoyens, des étudiants, des entreprises ne sont pas formés", souligne la patronne.

En France, le géant de Redmond (Etat de Washington) a déjà formé 250.000 personnes à l'IA sur un objectif d'un million d'ici 2027 et veut accompagner 2.500 start-up françaises.

"Un écosystème complet se développe entre les fournisseurs de modèles de langage, les infrastructures, on est en train de créer une nouvelle économie autour de cette IA", déclare Corine de Bilbao.

Microsoft a ainsi annoncé en 2024 un investissement de 4 milliards d'euros en France lors du sommet Choose France pour agrandir ses centres de données dans les régions de Paris et Marseille (sud), et construire un datacenter dans l'est de la France, près de Mulhouse.

"Ca avance très bien", explique-t-elle, sans donner de date à laquelle le centre sera opérationnel. "Cela ne pousse pas comme des champignons, ce sont des projets qui prennent quelques années en général", entre le dépôt de permis, de construction et l'accompagnement.

Pour 2026, le défi sera de passer d'une intelligence artificielle "expérimentale à une IA opérationnelle, qui délivre de la valeur pour les entreprises, à la fois sur leurs revenus, la productivité, et qui les aide à se transformer", conclut-elle.