Le bénéfice net de Saudi Aramco grimpe de 46% en 2022 alors que la demande de pétrole augmente

La société basée à Riyad a également déclaré un revenu total de 622,63 milliards de riyals saoudiens en 2022, en hausse de 48,15% par rapport à 2021. (Shutterstock)
La société basée à Riyad a également déclaré un revenu total de 622,63 milliards de riyals saoudiens en 2022, en hausse de 48,15% par rapport à 2021. (Shutterstock)
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Publié le Dimanche 12 mars 2023

Le bénéfice net de Saudi Aramco grimpe de 46% en 2022 alors que la demande de pétrole augmente

  • En 2021, le bénéfice net total de Saudi Aramco s’élevait à 412,4 milliards de riyals saoudiens
  • En 2022, le chiffre d’affaires total d’Aramco a augmenté de 49% en glissement annuel pour atteindre 2 000 milliards de riyals saoudiens, contre 1 300 milliards de dollars en 2021

RIYAD: En 2022, les bénéfices nets du géant de l’énergie Saudi Aramco ont grimpé de 46,46% en glissement annuel pour atteindre 604,01 milliards de riyals saoudiens (161 milliards de dollars; 1 dollar = 0,94 euro), alimentés par la hausse des prix du pétrole, l’augmentation des volumes vendus et l’amélioration des marges pour les produits raffinés, selon un document enregistré à la Bourse.

En 2021, le bénéfice net total de Saudi Aramco s’élevait à 412,4 milliards de riyals saoudiens.

La société basée à Riyad a également déclaré un revenu total de 622,63 milliards de riyals saoudiens en 2022, en hausse de 48,15% par rapport à 2021.

Commentant les résultats financiers, le président et chef de la direction d’Aramco, Amin H Nasser dit: «Aramco a réalisé une performance financière record en 2022, alors que les prix du pétrole ont renchéri en raison de l’augmentation de la demande à travers le monde. Nous avons également continué à nous concentrer sur notre stratégie à long terme, en renforçant les capacités sur l’ensemble de la chaîne de valeur dans le but de garantir la sécurité et la durabilité énergétiques.»

Alors que les bénéfices montaient en flèche, le conseil d’administration de Saudi Aramco a également annoncé un dividende en espèces de 73,15 milliards de riyals saoudiens pour le quatrième trimestre de 2022, soit une augmentation de 4,0% par rapport au trimestre précédent, selon un communiqué remis à la Bourse saoudienne, également connu sous le nom de Tadawul.

Dans le communiqué, Aramco note que les dividendes en espèces seront versés au premier trimestre de 2023, tandis que des actions gratuites seront attribuées aux actionnaires éligibles.

«Le conseil d’administration a également recommandé la distribution d’actions gratuites aux actionnaires éligibles à hauteur d’une action pour dix actions détenues, sous réserve des approbations réglementaires et de l’assemblée générale extraordinaire», rapporte Aramco dans le communiqué.

En 2022, le chiffre d’affaires total d’Aramco a augmenté de 49% en glissement annuel pour atteindre 2 000 milliards de riyals saoudiens, contre 1 300 milliards de dollars en 2021.

M. Nasser note en outre que l’accent d’Aramco n’est pas seulement mis sur «l’expansion de la production de pétrole, de gaz et de produits chimiques mais aussi sur l’investissement dans de nouvelles technologies à faible émission de carbone avec le potentiel de réaliser des réductions d’émissions supplémentaires – au niveau de nos propres activités et pour les utilisateurs finaux de nos produits».

Le PDG d’Aramco ajoute que les dépenses en capital de l’entreprise avaient augmenté de 18% en glissement annuel en 2022 pour atteindre 141,19 milliards de riyals saoudiens.

«Nous prévoyons que le pétrole et le gaz restent essentiels dans un avenir prévisible. Les risques de sous-investissement dans notre industrie sont donc réels, notamment en contribuant à la hausse des prix de l’énergie. Pour tirer parti de nos avantages uniques à grande échelle et faire partie de la solution mondiale, Aramco s’est lancé dans le plus grand programme de dépenses en capital de son histoire. L’année dernière, nos investissements ont augmenté de 18,0% pour atteindre 37,6 milliards de dollars», poursuit M. Nasser.

Dans le communiqué, Aramco s’attend à ce que les dépenses en capital se situent entre 168 et 206 milliards de riyals saoudiens, y compris les investissements externes.

Selon le communiqué, le flux de trésorerie disponible du géant pétrolier a atteint un record de 557 milliards de riyals saoudiens en 2022, contre 401 milliards de riyals saoudiens en 2021.

Les prix du pétrole avaient enregistré une augmentation remarquable en mars de l’année dernière lorsque l’invasion de l’Ukraine par la Russie a bouleversé les flux mondiaux de brut, le Brent atteignant 139,13 dollars le baril – son taux le plus élevé depuis 2008. Les prix, cependant, ont rapidement diminué au second semestre de 2022 alors que les banques centrales augmentaient les taux d’intérêt, attisant les craintes de récession.

Les bénéfices d’Aramco font suite à des rapports similaires publiés en février par ses homologues internationaux BP, Shell, Exxon Mobil et Chevron, qui ont pour la plupart enregistré des bénéfices record l’année dernière.

Saudi Aramco a également décrit ses opérations majeures au cours de l’année 2022 dans le communiqué.

Selon le communiqué, la production moyenne d’hydrocarbures d’Aramco était  l’équivalent de 13,6 millions de barils de pétrole par jour, dont 11,5 millions de barils par jour de liquides.

Le communiqué souligne également qu’Aramco continue d’exécuter ses plans de croissance pour promouvoir la productivité à long terme des réservoirs de l’Arabie saoudite et procède à la mise en œuvre du mandat du Royaume d’augmenter le pétrole brut d’Aramco à 13,0 mmb/j d’ici à 2027.

La société Aramco ajoute qu’elle a conclu un accord d’infrastructure énergétique en février 2022, ce qui a permis à un consortium d’investisseurs, dirigé par BlackRock Real Assets et Hassana Investment Company, d’acquérir une participation de 49% dans une filiale nouvellement formée, Aramco Gas Pipelines Company (AGPC), pour 15,5 milliards de dollars.

Aramco dit que ses activités de construction et d’ingénierie pour les augmentations de pétrole brut Marjan et Berri continuent de progresser. Ils devraient ajouter une capacité de production de 300 000 et 250 000 barils par jour, respectivement, d’ici à 2025.

La société a également réitéré qu’elle continuerait d’investir pour augmenter sa capacité de production maximale à 13 millions de barils par jour d’ici à 2027.

Évoquant les efforts de développement durable de l’entreprise, Aramco a déclaré avoir créé un fonds de développement durable d’1,5 milliard de dollars pour investir dans la technologie nécessaire en vue de soutenir une transition énergétique stable et inclusive.

Plus tôt en novembre 2022, un accord de développement conjoint entre Aramco et le ministère de l’Énergie a été signé pour construire l’un des plus grands centres de capture et de stockage de carbone prévus au monde à Jubail, en Arabie saoudite, avec une capacité de stockage pouvant atteindre 9 millions de dioxyde de carbone par an d’ici à 2027.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Aramco annonce un accord avec Zoom lors de l’édition 2023 de Leap
Par Arab News -
Saudi Aramco a réduit ses émissions de 23% depuis 2015
Par Reina Takla et Reem Walid -

Les ministres saoudien et syrien se rencontrent à Riyad pour stimuler la coopération numérique

Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad. (SPA)
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  • Haykal est en visite au Royaume avec une délégation de haut niveau pour participer au Symposium mondial des régulateurs
  • Les discussions ont porté sur le renforcement des partenariats techniques stratégiques et sur l'avancement des initiatives conjointes dans les domaines de l'infrastructure numérique, de l'innovation et de l'entrepreneuriat

RIYADH : Le ministre saoudien des communications et des technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a reçu son homologue syrien, Abdulsalam Haykal, à Riyad.

Haykal est en visite dans le Royaume avec une délégation de haut niveau pour participer au Symposium mondial des régulateurs, qui se tient à Riyad jusqu'au 3 septembre.

Les discussions ont porté sur le renforcement des partenariats techniques stratégiques et sur l'avancement des initiatives conjointes dans les domaines de l'infrastructure numérique, de l'innovation et de l'entrepreneuriat, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Les deux ministres ont également insisté sur la nécessité de donner aux jeunes les moyens de contribuer à la construction d'une économie numérique prospère qui soutienne le développement durable.

Mohammed Abu Nayan, président du Conseil d'affaires saoudo-syrien, ainsi que des hauts fonctionnaires et des cadres de l'économie numérique, de l'espace et de l'écosystème de l'innovation de l'Arabie saoudite, ont assisté à la réunion.


Club Med fête ses 75 ans: de la cabane en paille au luxe durable

Des modestes paillotes de Majorque aux resorts luxueux de l’Exclusive Collection, Club Med a su se réinventer au fil des décennies, tout en restant fidèle à son esprit originel. (AFP)
Des modestes paillotes de Majorque aux resorts luxueux de l’Exclusive Collection, Club Med a su se réinventer au fil des décennies, tout en restant fidèle à son esprit originel. (AFP)
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  • Quand Gérard Blitz fonde Club Med en 1950, rapidement rejoint par Gilbert Trigano, il imagine une nouvelle façon de voyager : des séjours tout compris, synonymes de liberté, convivialité et partage
  • Le concept séduit immédiatement et s’impose comme une petite révolution dans le monde du tourisme

DUBAI:  Pionnier des vacances tout compris, Club Med célèbre cette année son 75ᵉ anniversaire. Né sur les plages de Majorque en 1950, le groupe s’est imposé comme un leader mondial du tourisme haut de gamme et durable, avec 70 resorts premium et de luxe dans 40 pays.

Une success-story née d’une vision révolutionnaire

Quand Gérard Blitz fonde Club Med en 1950, rapidement rejoint par Gilbert Trigano, il imagine une nouvelle façon de voyager : des séjours tout compris, synonymes de liberté, convivialité et partage. Le concept séduit immédiatement et s’impose comme une petite révolution dans le monde du tourisme.

Des modestes paillotes de Majorque aux resorts luxueux de l’Exclusive Collection, Club Med a su se réinventer au fil des décennies, tout en restant fidèle à son esprit originel.

« Notre 75ᵉ anniversaire rend hommage à l’innovation qui a toujours porté Club Med », explique Anne Browaeys, PDG de Club Med EMEA et Amérique du Nord.
« De l’invention du tout compris à notre transformation premium, nous restons fidèles à nos valeurs de liberté et de bonheur. »

L’Esprit Libre, ADN de la marque

Pour marquer l’événement, Club Med lance une campagne mondiale baptisée “75 Years of L’Esprit Libre”, célébrant son héritage d’innovation et de joie de vivre.

Un film met en parallèle images d’archives et scènes contemporaines, rappelant le rôle précurseur de la marque :

« Nous n’avons pas inventé la détox digitale, les réseaux sociaux ou les influenceurs… mais nous avons inventé les lieux où vous pouviez vraiment les vivre », souligne la campagne.

 


La Bourse de Paris prudente, entre budget et Nvidia

"Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle", relève John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. (AFP)
"Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle", relève John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. (AFP)
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  • La Bourse de Paris évolue sans entrain mercredi, dans l'attente des résultats trimestriels du géant américain des semi-conducteurs Nvidia
  • Il reprend des couleurs, après avoir cédé 1,70% la veille, deuxième chute consécutive, plombée par les perspectives d'instabilité politique et budgétaire en France, après l'intervention de François Bayrou en début de semaine

PARIS: La Bourse de Paris évolue sans entrain mercredi, dans l'attente des résultats trimestriels du géant américain des semi-conducteurs Nvidia, fer de lance de l'intelligence artificielle sur les marchés, tout en surveillant la situation politique en France.

Vers 09H40 (heure de Paris), le CAC 40 gagnait 0,30% à 7.732,59 points.

Il reprend des couleurs, après avoir cédé 1,70% la veille, deuxième chute consécutive, plombée par les perspectives d'instabilité politique et budgétaire en France, après l'intervention de François Bayrou en début de semaine.

"Les regards se tournent vers la publication des résultats de Nvidia, considérée comme un test décisif pour la dynamique du secteur de l’intelligence artificielle", relève John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank.

Le géant américain publiera ses résultats après la fermeture de Wall Street (22H00).

Les places boursières sont portées ces dernières années par un engouement  autour de l'intelligence artificielle. Nvidia, qui fournit les semi-conducteurs à cette industrie investissant des milliards tous azimuts pour se développer, en est la figure de proue.

Il "représente désormais environ 8% du S&P 500. Ses résultats, ou la réaction du marché à ceux-ci, pourraient donc fortement influencer le marché", résume Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote Bank.

D'ici là, "les investisseurs continueront à faire preuve de prudence", estime Andreas Lipkow, analyste indépendant.

La dette française sur le grill

La situation politique et budgétaire en France inquiète les investisseurs, depuis que François Bayrou a annoncé lundi qu'il solliciterait la confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre prochain, avec peu de chances de l'obtenir.

Le chef du gouvernement a promis mardi de se battre et demandé aux oppositions de "réfléchir" et de renoncer à leurs "réflexes spontanés", les appelant à choisir entre le "chaos" et "la responsabilité".

Après avoir été sous pression ces deux derniers jours, le taux d'intérêt à dix ans de la dette française se stabilisait mercredi, à 3,50% vers 09H40, au même niveau que la veille.

Mais il reste proche de celui imposé à l'Italie (3,56%), longtemps vue comme la lanterne rouge, mais qui bénéficie depuis plusieurs mois d'une meilleure perception des investisseurs en termes de croissance  et de limitation des dépenses.

Et l'écart entre le taux d'intérêt français et son équivalent allemand référence en Europe, baptisé le "spread", atteignait lui 0,78 point, contre 0,70 point en début de semaine avant l'intervention de M. Bayrou.

Nouvelle commande pour Alstom

Le géant français Alstom (-0,38% à 20,75 euros) ne profitait pas de la commande annoncée mardi de "quelques centaines de millions d'euros" pour fournir une ligne de métro à Mumbai en Inde.