Une résolution du Parlement européen exige des sanctions contre la Turquie

Erdogan (au centre) et le leader chypriote turc Ersin Tatar (à gauche) arrivent pour faire une déclaration conjointe à Varosha, dans le nord de l'île méditerranéenne divisée de Chypre, détenue par la Turquie, le 15 novembre 2020 (Photo, AFP/Archives)
Erdogan (au centre) et le leader chypriote turc Ersin Tatar (à gauche) arrivent pour faire une déclaration conjointe à Varosha, dans le nord de l'île méditerranéenne divisée de Chypre, détenue par la Turquie, le 15 novembre 2020 (Photo, AFP/Archives)
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Publié le Samedi 28 novembre 2020

Une résolution du Parlement européen exige des sanctions contre la Turquie

  • Les députés européens ont estimé que la décision de la Turquie de rouvrir partiellement Varosha avait affaibli les perspectives de résolution du conflit
  • La décision d'Ankara a été durement critiquée par les États-Unis, la Grèce et les Chypriotes grecs

ANKARA: Le Parlement européen a appelé à des sanctions contre la Turquie à la suite de la visite controversée du président Recep Tayyip Erdogan dans le nord de Chypre le 15 novembre.

Les membres du Parlement européen ont approuvé une résolution en faveur de Chypre tout en exhortant les leaders de l’UE à «prendre des mesures et imposer des sanctions sévères en réaction aux actions illégales de la Turquie».

La résolution non contraignante du Parlement du 26 novembre a souligné que les activités d'exploration gazière de la Turquie en Méditerranée orientale étaient illégales. Les leaders de l'UE doivent se réunir à Bruxelles du 10 au 11 décembre.

Les députés ont également constaté que la décision de la Turquie de rouvrir partiellement la banlieue clôturée de Varosha, dans la ville de Famagouste, affaiblissait les perspectives d’une solution de grande portée au conflit chypriote de plusieurs décennies.

L'armée turque a clôturé Varosha en 1974 après son intervention militaire, pendant que les Chypriotes grecs qui ont fui la station balnéaire ne pouvaient pas rentrer chez eux.

«Les députés demandent à la Turquie de céder Varosha à ses habitants légitimes sous l'administration temporaire de l'ONU (conformément à la résolution 550 du Conseil de sécurité des Nations unies et de s'abstenir de toute action qui altère l'équilibre démographique sur l'île à travers une politique de colonies de peuplement illégales», indique la résolution.

La décision d’Ankara a été durement critiquée par les États-Unis, la Grèce et les Chypriotes grecs.

La résolution a été dénoncée par le ministère turc des Affaires étrangères, qui a répliqué aux critiques du Parlement européen en les décrivant comme «des préjugés qui sont tout simplement déconnecté des réalités» qui sont propre à Chypre.

Au cours du sommet de l’UE, certaines sanctions, dans des secteurs tels que le transport maritime, l’énergie et les banques, devraient être adoptées, en fonction des efforts de médiation de l’Allemagne en tant que présidente actuelle de l’UE d’une durée de six mois.

Laura Batalla Adam, analyste politique et secrétaire générale du Forum UE-Turquie, a déclaré que même si les leaders de l'UE étaient divisés, la possibilité de sanctions reste quand même au menu.

«La décision de rouvrir Varosha ne fait que mettre de l'huile sur le feu à une situation déjà extrêmement tendue entre la Turquie et l'UE», a-t-elle affirmé à Arab News. « Les prochains jours seront absolument décisifs quant au type de sanctions qui pourraient être imposées, en fonction des actions d'Ankara en Méditerranée orientale».

Selon Batalla Adam, un moratoire sur les activités de forage jusqu'à ce que les deux parties puissent entamer des négociations de manière à régler leur différend, serait sans doute un moyen d'apaiser les tensions et de commencer à travailler sur un dénouement plus positif.

La Turquie poursuivra ses recherches sismiques près des îles grecques de la Méditerranée orientale jusqu'au 29 novembre à l’aide de son navire Oruc Reis.

Ankara a retiré le navire en septembre pour laisser plus de place à la diplomatie et aux négociations avec la Grèce, mais l'a aussitôt renvoyé dans la zone contestée, provoquant une réaction sévère de la part des membres de l'UE, Chypre, la Grèce, l’Allemagne ainsi que France.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le carnaval des dattes dynamise l’économie à Buraidah

Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes, Buraidah. (SPA)
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  • Le festival se tiendra jusqu’au 9 octobre
  • Les agriculteurs et commerçants présentent plus de 100 variétés de dattes de Qassim

BURAIDAH: Le carnaval des dattes de Buraidah a été lancé vendredi au cœur de la ville des dattes.

Organisé par le Centre national des palmiers et des dattes, en collaboration avec le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et sous la supervision du gouvernorat de Qassim, le festival se poursuivra jusqu’au 9 octobre.

Les agriculteurs et commerçants y présentent plus de 100 variétés de dattes de la région de Qassim, dont les célèbres Sukkari, Barhi et Saqi.

Le carnaval propose une programmation riche en activités et événements : expositions sur les industries de transformation, participation des familles productrices, artisanat autour du palmier, soirées culturelles mêlant poésie et patrimoine, ainsi que des représentations de groupes folkloriques traditionnels.

Un espace dédié aux enfants avec des activités de dessin est également prévu, en plus d’un large éventail de programmes conçus pour divertir et rassembler tous les publics.

À noter : la précédente édition du carnaval avait généré près de 3,2 milliards de riyals saoudiens (environ 85 millions de dollars) de ventes, avec une moyenne de 2 000 véhicules transportant des dattes chaque jour.

L’événement avait également attiré plus de 800 000 visiteurs, témoignant de son succès croissant et de son impact économique significatif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban déterminé à retirer les armes du Hezbollah, assure le président Joseph Aoun

Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
Des hommes réagissent en écoutant le chef du Hezbollah, Naim Kassem, prononcer un discours télévisé à Dahiyeh, dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. (AP)
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  • Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun
  • Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat

BEYROUTH: Les autorités libanaises sont déterminées à désarmer le Hezbollah, a assuré jeudi le président Joseph Aoun, au lendemain d'un discours du chef de la formation soutenue par l'Iran, affirmant que demander son désarmement rendait service à Israël.

Les autorités libanaises veulent "retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l'armée libanaise", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours devant les militaires, à l'occasion de la Fête de l'Armée.

Le Liban est soumis à une intense pression, notamment des Etats-Unis, pour désarmer le Hezbollah, sorti affaibli d'une guerre avec Israël qui a pris fin en novembre 2024, mais qui conserve une partie de son arsenal.

Le président Aoun a appelé "toutes les parties politiques" à "saisir une occasion historique" pour que l'armée et les forces de sécurité aient "le monopole des armes (...) sur l'ensemble du territoire libanaise, afin de regagner la confiance de la communauté internationale".

Le chef du Hezbollah Naïm Qassem avait estimé mercredi que toute demande de désarmer son mouvement revenait à "servir le projet israélien", accusant l'émissaire américain Tom Barrack de recourir à la "menace et l'intimidation" dans le but "d'aider Israël".

Le chef de l'Etat a affirmé que le Liban traversait une "phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile".

"Pour la millième fois, j'assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d'édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (..) dont vous en êtes un pilier essentiel", a-t-il ajouté, s'adressant au public du Hezbollah.

Joseph Aoun, élu en janvier, s'est engagé avec son gouvernement à ce que l'Etat recouvre sa souveraineté sur l'ensemble du territoire libanais.

Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" contre Israël.


Le ministre saoudien des Médias et la PDG du SRMG discutent de l’avenir de la couverture sportive nationale

Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
Cette rencontre s’inscrit dans une série plus large de discussions entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. (SPA/Archives)
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  • La filiale du SRMG, Thmanyah, a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026
  • Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a déclaré que le ministère est pleinement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives nationales

LONDRES : Le ministre saoudien des Médias, Salman Al-Dossary, a rencontré dimanche Joumana Rashed Al-Rashed, directrice générale du Saudi Research and Media Group (SRMG), afin de discuter des développements à venir dans la couverture médiatique du sport en Arabie saoudite, a rapporté l’agence de presse saoudienne (SPA).

Cette rencontre intervient après que la filiale du SRMG, Thmanyah Company for Publishing and Distribution, a obtenu les droits de diffusion des compétitions sportives nationales. Arab News fait également partie du groupe SRMG.

Le PDG de Thmanyah, Abdulrahman Abumalih, était également présent à la réunion, au cours de laquelle les responsables ont examiné l’état de préparation des plateformes numériques et télévisuelles pour la diffusion des événements sportifs saoudiens. Les discussions ont porté sur l'avancement des infrastructures de studios, l’adoption de technologies innovantes, la stratégie éditoriale, les plateformes de diffusion et le calendrier de lancement des chaînes.

Thmanyah, acquise par le SRMG en 2021, est passée de la production de podcasts internes, comme Fnjan, à l’un des acteurs les plus influents de la région, avec des contenus variés en podcasts, radio et formats éditoriaux.

Dans un développement majeur survenu le mois dernier, Thmanyah a obtenu les droits exclusifs de diffusion régionale de la Saudi Pro League à partir de la saison 2025–2026. L’accord inclut également la King Cup, la Saudi Super Cup, ainsi que la First Division League, et ce, jusqu’à la saison 2030–2031.

Salman Al-Dossary a affirmé que le ministère des Médias est entièrement mobilisé pour soutenir la couverture de toutes les compétitions sportives saoudiennes, dans le but de renforcer la présence du Royaume sur la scène sportive mondiale et de répondre aux attentes des fans.

Cette réunion s’inscrit dans une série plus large de concertations entre le ministère, le SRMG et d’autres institutions médiatiques. Ces échanges visent à aligner les efforts du secteur, améliorer la qualité des contenus, et soutenir les objectifs de Vision 2030, notamment en développant un secteur médiatique national fort et influent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com