Moody’s révise la perspective de l’Arabie saoudite, lui attribuant la notation «A1»

Moody’s a mis à jour son rapport de crédit pour l’Arabie saoudite, lui attribuant la notation «A1» ainsi qu’une note positive de perspective stable. (Shutterstock)
Moody’s a mis à jour son rapport de crédit pour l’Arabie saoudite, lui attribuant la notation «A1» ainsi qu’une note positive de perspective stable. (Shutterstock)
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Publié le Dimanche 19 mars 2023

Moody’s révise la perspective de l’Arabie saoudite, lui attribuant la notation «A1»

  • L’agence a salué le rôle fondamental des projets et initiatives de diversification du gouvernement saoudien
  • Le rapport de Moody’s est une confirmation des politiques budgétaires du Royaume dans le cadre de ses programmes de la Vision 2030

RIYAD : L’agence internationale de notation financière Moody’s a mis à jour son rapport de crédit pour l’Arabie saoudite, confirmant sa notation «A1» pour le Royaume et lui attribuant une note positive de perspective stable.

Selon l’agence de presse saoudienne, la note est basée sur l’évaluation par Moody’s des antécédents du gouvernement en matière d’efficacité de la politique budgétaire et des réformes règlementaires et économiques globales qui soutiennent la durabilité des efforts de diversification économique à moyen et long termes.

Il s’agit notamment des réformes et des investissements dans divers secteurs non pétroliers. Ces derniers réduiront progressivement la dépendance du Royaume aux hydrocarbures.

L’agence a également salué le rôle fondamental des projets et initiatives de diversification du gouvernement saoudien, soutenus par des investissements du secteur privé, et leur impact positif sur la croissance économique et l’amélioration de la notation des perspectives.

L’agence de presse a ajouté que le rapport de Moody’s est une confirmation des politiques budgétaires du Royaume dans le cadre de ses programmes de la Vision 2030, maintenant la dette à un niveau modéré voire inférieur à la plupart des dettes souveraines notées de manière similaire et offrant des réserves budgétaires solides et une position concurrentielle sur le marché mondial de l’énergie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le taux d’aide à l’emploi atteint 50% et couvre 160 professions culturelles, selon le ministre saoudien de la Culture

Des musiciens du National Orchestra and Choir (NOC) et du Saudi Performing Arts Band se produisent. (SPA/photo d’archives)
Des musiciens du National Orchestra and Choir (NOC) et du Saudi Performing Arts Band se produisent. (SPA/photo d’archives)
De jeunes Saoudiens participent à un programme d’incubateur lancé par la Commission des arts culinaires au mois de juillet. (Photo fournie)
De jeunes Saoudiens participent à un programme d’incubateur lancé par la Commission des arts culinaires au mois de juillet. (Photo fournie)
Le programme archéologique de l’Arabie saoudite a incité de plus en plus de Saoudiens à se lancer dans une carrière d’archéologue. (Photo fournie)
Le programme archéologique de l’Arabie saoudite a incité de plus en plus de Saoudiens à se lancer dans une carrière d’archéologue. (Photo fournie)
Les fashionistas participent à l’événement Fashion Futures, organisé par la Commission saoudienne de la mode à Riyad en 2021. (AN/ Photo d’archives)
Les fashionistas participent à l’événement Fashion Futures, organisé par la Commission saoudienne de la mode à Riyad en 2021. (AN/ Photo d’archives)
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  • Le soutien aux professions culturelles s’inscrit dans les objectifs communs de l’accord de coopération signé par le ministère de la Culture avec le Hadaf au mois de juin
  • Il vise à améliorer la durabilité professionnelle des praticiens, des amateurs et des entrepreneurs dans divers domaines culturels

RIYAD: Le ministre saoudien de la Culture, le prince Badr ben Abdallah ben Farhane, a déclaré qu’il y avait eu une augmentation de 20% du taux de «soutien à l’emploi» pour 160 professions culturelles au niveau de 286 activités. C’est ce qu’a annoncé mercredi le ministère.

Le prince Badr soutient que le taux d’aide à l’emploi pour ces professions est passé de 30 à 50% dans le cadre d’une initiative mise en œuvre, en coopération avec le ministère de la Culture et le Fonds de développement des ressources humaines (également connu sous le nom de «Hadaf»), pour améliorer la durabilité professionnelle dans les secteurs culturels et atteindre les objectifs de l’initiative Vision 2030. Cette dernière comprend le développement de la contribution saoudienne aux arts et à la culture.

Parmi les professions culturelles soutenues, on compte un grand nombre de professions dans les secteurs du patrimoine, des langues, du livre et de l’édition, des bibliothèques, des arts de la mode, du théâtre et des arts du spectacle, des arts culinaires, du cinéma, des musées, des arts visuels, des festivals et événements, ainsi que de l’architecture et du design.

La liste comprend également des pistes de développement pédagogique pour le secteur culturel et la conception multimédia: réalisateur de cinéma, critique d’art, formateur en art, producteur de théâtre, metteur en scène, poète, auteur, critique littéraire, rédacteur littéraire, éditeur littéraire, designer textile, créateur de mode, archéologue, chef cuisinier, ouvrier brodeur, guide de mode, orfèvre, mannequin, calligraphe, archéologue, technicien en restauration de documents et de manuscrits, créateur de meubles, directeur de musée, guide de musée, directeur de galerie d’art, artiste visuel, chanteur, chef d’orchestre et coach de performance vocale, entre autres professions culturelles de base.

Le soutien aux professions culturelles s’inscrit dans les objectifs communs de l’accord de coopération signé par le ministère de la Culture avec le Hadaf au mois de juin pour unifier les efforts de développement du capital humain dans la culture ainsi que dans les arts et améliorer la durabilité professionnelle des praticiens, des amateurs et des entrepreneurs dans divers domaines culturels.

Le ministère de la Culture a déjà lancé une stratégie de développement des capacités culturelles à travers laquelle il travaille de manière intégrée avec les agences gouvernementales pour permettre le développement professionnel et durable des praticiens et des entrepreneurs des arts et de la culture, renforcer le niveau de sensibilisation au développement des capacités culturelles et créer une image positive des métiers et des talents artistiques et culturels.

Ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts du ministère pour un développement national global et il unifie les efforts déployés par les différentes parties concernées.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le ministre de l'Économie appelle les entreprises françaises à explorer les opportunités des EAU

Le ministre de l'Économie a discuté avec un groupe d'hommes d'affaires, d'investisseurs et de PDG de grandes entreprises françaises lors d'une réunion à laquelle participaient le président de la branche internationale du Medef. (Photo, WAM)
Le ministre de l'Économie a discuté avec un groupe d'hommes d'affaires, d'investisseurs et de PDG de grandes entreprises françaises lors d'une réunion à laquelle participaient le président de la branche internationale du Medef. (Photo, WAM)
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  • Plus de 600 entreprises françaises opèrent aux EAU et emploient plus de 30 000 personnes
  • Les EAU sont le deuxième plus grand investisseur du Golfe en France, avec plus de 50 entreprises représentant divers secteurs

PARIS: Abdallah ben Touq al-Marri, ministre de l'Économie, a discuté avec un groupe d'hommes d'affaires, d'investisseurs et de PDG de grandes entreprises françaises lors d'une réunion à laquelle participaient Frédéric Sanchez, président de la branche internationale du Medef (Mouvement des entreprises de France) des moyens de renforcer la coopération économique entre Abu Dhabi et Paris. Ils ont également évoqué la manière de créer de nouvelles voies qui permettent aux communautés d'affaires des deux pays d'explorer davantage d'opportunités favorables à la croissance durable de leurs économies, notamment dans les secteurs de la nouvelle économie.

Abdallah ben Touq a déclaré que la coopération économique et commerciale constituait le moteur principal pour renforcer les liens de partenariat entre les deux pays et les faire avancer vers la réalisation de leurs objectifs de développement durable, de prospérité et de progrès pour leurs deux peuples amis. Dans ce contexte, les deux parties ont travaillé ces dernières années à fournir tous les outils et moyens nécessaires pour favoriser la prospérité et l'expansion de leurs entreprises. Cela s'est traduit positivement par le nombre croissant d'entreprises qui opèrent sur les marchés des deux pays.

Il a ajouté que les politiques économiques adoptées par les EAU au cours des trois dernières années, conformément à la vision du leadership, avaient créé un terrain fertile pour la croissance des grandes entreprises françaises et leur expansion vers de nouveaux marchés grâce à divers incitatifs et avantages, notamment une infrastructure avancée, des réglementations flexibles qui garantissent une concurrence équitable ainsi qu'un système de services numériques qui permet la création d'entreprises en peu de temps.

Il a appelé les entrepreneurs français et les start-up à tirer parti des opportunités prometteuses offertes par le marché émirati afin de faire en sorte que leurs entreprises gagnent davantage de marchés au sein de la région du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Cela contribue à la croissance de leurs activités et à l'augmentation de la pénétration de leurs marchandises vers ces marchés riches.

Le Medef, qui compte 173 000 entreprises et membres, est un réseau leader qui possède un poids économique considérable, en France et à l'étranger. Il vise à soutenir les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises, qui représentent environ 95% du total des entreprises affiliées à son réseau, en leur offrant des solutions innovantes pour favoriser une croissance durable grâce à une série d'initiatives et de programmes de pointe.

Abdallah ben Touq al-Marri s’était précédemment rendu en France la à la tête d'une délégation économique des EAU pour discuter du renforcement des liens de coopération économique dans un large éventail de secteurs vitaux, notamment les énergies renouvelables, le tourisme, l'aviation, l'entrepreneuriat, l'intelligence artificielle, l'espace, la propriété intellectuelle et l'économie circulaire.


Budget 2024: il y aura «probablement une dizaine de 49.3», prévient le ministre Cazenave

Le ministre français des Comptes publics Thomas Cazenave (G) s'entretient avec la Première ministre française Elisabeth Borne à l'Elysée à Paris, le 27 septembre 2023. (Photo, AFP)
Le ministre français des Comptes publics Thomas Cazenave (G) s'entretient avec la Première ministre française Elisabeth Borne à l'Elysée à Paris, le 27 septembre 2023. (Photo, AFP)
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  • En l'absence de majorité absolue à l'Assemblée, cet outil permet au gouvernement de faire passer un texte sans vote, sauf adoption d'une motion de censure
  • Thomas Cazenave a indiqué sur LCI que ce recours au 49.3 serait vraisemblablement le premier d'une longue série

PARIS: Le projet de budget pour 2024 qui sera débattu à partir d'octobre au Parlement sera "probablement" adopté au terme d'"une dizaine" de recours à l'article 49.3 de la Constitution, comme l'an dernier, a prévenu jeudi le ministre délégué aux Comptes publics, Thomas Cazenave.

En l'absence de majorité absolue à l'Assemblée, cet outil permet au gouvernement de faire passer un texte sans vote, sauf adoption d'une motion de censure.

Il a été dégainé pour la première fois de la nouvelle saison parlementaire mercredi soir, sur un texte de programmation des finances publiques qui définit la trajectoire budgétaire de la France jusqu'en 2027 et conditionne, selon l'exécutif, le décaissement de fonds européens pour la France.

Thomas Cazenave a indiqué sur LCI que ce recours au 49.3 serait vraisemblablement le premier d'une longue série.

"Le budget, c'est à la fois le projet de loi de finances (PLF) pour le budget de l'Etat (et) le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Donc ce sera probablement une dizaine de 49.3 en fonction de l'avancée des débats", a-t-il indiqué.

"Ma responsabilité de ministre des Comptes publics, c'est de doter le pays d'un budget avant la fin de l'année", a-t-il poursuivi.

"Je comprends que les oppositions ne votent pas les textes budgétaires" mais "est-ce qu'on a le choix ou pas d'avoir un budget? Comment ça va marcher le 1er janvier 2024 si on n'a pas de budget? On arrête de financer nos hôpitaux, nos policiers, nos enseignants? Ce ne serait pas raisonnable et pas responsable", a-t-il insisté, tout en se disant ouvert au "dialogue" avec les oppositions.

M. Cazenave a précisé que le Conseil des ministres devrait encore entériner le possible recours au 49.3 pour le PLF et le PLFSS.

Par ailleurs, concernant le financement à hauteur de 430 millions d'euros de l'indemnité carburant pour les ménages modestes qui utilisent la voiture pour aller travailler, une mesure qui figure au prochain budget, le ministre a indiqué qu'il pourrait se faire par le biais d'une reconduction en 2024 de la contribution sur la rente inframarginale des énergéticiens, à savoir une taxation sur leurs profits excédentaires.