La reine Rania de Jordanie visite l'exposition Bizat al-Reeh et la Biennale des arts islamiques à Djeddah

Au cours de sa visite à Djeddah, la reine Rania al-Abdallah de Jordanie a assisté à l'inauguration de la 22e exposition annuelle de Bizat al-Reeh, et a visité la Biennale des arts islamiques. (Petra)
Au cours de sa visite à Djeddah, la reine Rania al-Abdallah de Jordanie a assisté à l'inauguration de la 22e exposition annuelle de Bizat al-Reeh, et a visité la Biennale des arts islamiques. (Petra)
Au cours de sa visite à Djeddah, la reine Rania al-Abdallah de Jordanie a assisté à l'inauguration de la 22e exposition annuelle de Bizat al-Reeh, et a visité la Biennale des arts islamiques. (Petra)
Au cours de sa visite à Djeddah, la reine Rania al-Abdallah de Jordanie a assisté à l'inauguration de la 22e exposition annuelle de Bizat al-Reeh, et a visité la Biennale des arts islamiques. (Petra)
Au cours de sa visite à Djeddah, la reine Rania al-Abdallah de Jordanie a assisté à l'inauguration de la 22e exposition annuelle de Bizat al-Reeh, et a visité la Biennale des arts islamiques. (Petra)
Au cours de sa visite à Djeddah, la reine Rania al-Abdallah de Jordanie a assisté à l'inauguration de la 22e exposition annuelle de Bizat al-Reeh, et a visité la Biennale des arts islamiques. (Petra)
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Publié le Mardi 28 mars 2023

La reine Rania de Jordanie visite l'exposition Bizat al-Reeh et la Biennale des arts islamiques à Djeddah

  • Un responsable de l'organisme de bienfaisance a salué la présence de la reine en mettant cet événement en relief et en soulignant sa portée mondiale
  • La reine jordanienne a également accompli l’Omra à La Mecque, et a organisé un iftar pour des femmes jordaniennes

DJEDDAH: Lundi, la reine Rania de Jordanie a assisté à l'inauguration de la 22e exposition Bizat al-Reeh au Jeddah Superdome, a rapporté l'agence de presse jordanienne.

Les recettes de cet événement de six jours, organisé sous le patronage de la princesse Adila bent Abdallah ben Abdelaziz al-Saoud, iront à la National Charity Foundation for Home Healthcare dont la princesse est la présidente.

La vice-présidente de la Fondation, Abir Qabbani, a souhaité la bienvenue à la reine et a indiqué que sa présence conférait une importance supplémentaire à l'exposition et soulignait sa portée mondiale, comme en témoigne la forte présence internationale cette année.

Bizat al-Reeh, organisée par le ministère saoudien de la Culture dans le cadre des célébrations du ramadan dans le Royaume, accueille plus de 170 participants locaux et régionaux de plus de 15 pays.

Jordan River Designs a fait ses débuts lors de l'événement cette année avec une exposition d'objets artisanaux du patrimoine.

Les autres produits présentés comprennent des accessoires pour la maison, des bijoux, de la nourriture et des articles de mode. Diverses activités permettent aux visiteurs de parcourir de manière interactive les expositions et les œuvres d'art.

La reine Rania a également visité la Biennale des arts islamiques de Djeddah organisée par la Diriyah Biennale Foundation, une organisation à but non lucratif créée en 2020 par le ministère de la Culture.

La directrice générale de la fondation, Aya al-Bakri, a fait visiter à la reine la galerie qui expose plus de 300 œuvres d'art, dont 40 œuvres créées par des institutions internationales, et près de 200 objets patrimoniaux produits localement, qui présentent plusieurs objets historiques précieux des deux Saintes Mosquées.

Ayant pour titre «Awwal Bait» («Première maison») en référence à la Kaaba de La Mecque, la première édition de la Biennale des arts islamiques présente plus de 60 artistes connus et émergents du monde entier, ainsi qu’au moins 60 nouvelles commandes, 280 objets anciens et 15 œuvres exposées pour la première fois.

Par ailleurs, la reine jordanienne s'est rendue à La Mecque pour accomplir l’Omra, et a organisé un iftar pour un certain nombre de femmes jordaniennes, dans le cadre de sa mission de l’Omra du ramadan comptant 500 femmes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le Louvre accueille des oeuvres ukrainiennes pour les protéger

Des visiteurs traversent le passage Richelieu en direction de la pyramide du Louvre à Paris le 13 janvier 2023. (Photo ALAIN JOCARD / AFP)
Des visiteurs traversent le passage Richelieu en direction de la pyramide du Louvre à Paris le 13 janvier 2023. (Photo ALAIN JOCARD / AFP)
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  • Parmi ces oeuvres, dont le plus grand musée du monde a piloté l'évacuation: cinq icônes byzantines provenant du musée Bohdan et Varvara Khanenko, musée national des arts de Kiev
  • Onze autres oeuvres, «parmi les plus emblématiques et les plus fragiles» du musée ukrainien, sélectionnées en vue d'une collaboration scientifique sur la restauration des oeuvres au Louvre, seront hébergées dans les réserves

PARIS: Le musée du Louvre accueille 16 oeuvres d'art, dont de précieuses icônes byzantines en provenance de Kiev, afin de les protéger de la guerre en Ukraine, a-t-on appris mercredi auprès de sa présidente.

"Dès le début de la guerre, comme d'autres grandes institutions muséales, notre préoccupation a été de voir comment apporter notre soutien à nos confrères ukrainiens. A l'automne, face à l'intensité du conflit, nous avons décidé de ce sauvetage", a précisé à l'AFP Laurence des Cars, confirmant une information du journal Le Monde.

"C'est peu de choses dans un océan de tristesse et de désolation mais c'est tout un symbole", a-t-elle ajouté, "consciente de l'importance de sauver ce patrimoine millénaire au coeur de l'Europe et de la nécessité de le transmettre".

Parmi ces oeuvres, dont le plus grand musée du monde a piloté l'évacuation: cinq icônes byzantines provenant du musée Bohdan et Varvara Khanenko, musée national des arts de Kiev. Elles seront exposées au public à partir du 14 juin et jusqu'au 6 novembre, a précisé à l'AFP Mme des Cars.

240 sites endommagés par la guerre

Onze autres oeuvres, "parmi les plus emblématiques et les plus fragiles" du musée ukrainien, sélectionnées en vue d'une collaboration scientifique sur la restauration des oeuvres au Louvre, seront hébergées dans les réserves, a détaillé le Louvre.

Fin octobre 2022, Mme des Cars avait reçu une délégation ukrainienne de représentants des musées, dont la directrice du musée Khanenko, au moment où l'Unesco avait identifié 240 sites endommagés par la guerre. L'inventaire du ministère de la Culture ukrainien faisait alors état de 468 sites culturels endommagés, détruits ou abîmés, dont 35 musées.

Une roquette était tombée début octobre près du musée Khanenko, soufflant les fenêtres. A l'exception de grands tableaux, les oeuvres d'art avaient pour la majorité été "déplacées dans les réserves, où elles sont soumises à des variations de température et à des coupures d'électricité, qui inquiètent nos homologues", a raconté Mme des Cars.

Opération de sauvetage

L'opération de sauvetage des 16 oeuvres sélectionnées, soutenue financièrement par l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit, a été actée officiellement lors d'un déplacement en Ukraine de la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, en février et les oeuvres ont été escortées militairement via la Pologne et l'Allemagne début mai.

Intitulée "Aux origines de l'image sacrée", l'exposition des icônes byzantines préfigurera l'ouverture en 2027 d'un nouveau département des Arts de Byzance et des Chrétientés en Orient.


Le Fonds de la mer Rouge reçoit les candidatures de cinéastes pour soutenir la production de films

Le Fonds de la mer Rouge a eu une incidence considérable dans le monde du cinéma en apportant son soutien à des films qui ont été présentés et récompensés dans des festivals prestigieux comme la Berlinale et Cannes. (Photo, Fonds de la mer Rouge)
Le Fonds de la mer Rouge a eu une incidence considérable dans le monde du cinéma en apportant son soutien à des films qui ont été présentés et récompensés dans des festivals prestigieux comme la Berlinale et Cannes. (Photo, Fonds de la mer Rouge)
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  • Les organisateurs de la fondation du Festival international du film de la mer Rouge ont annoncé mardi le lancement d’un troisième cycle de subventions de soutien du Fonds de la mer Rouge
  • «Nous sommes vraiment impressionnés par le talent exceptionnel des cinéastes en herbe et de renommée mondiale lors cette 2e édition», confie le directeur du fonds

LONDRES: Les responsables d’un fonds qui offre des subventions pour aider à la production de films arabes et africains accueillent de nouvelles candidatures pour un soutien financier.

Les organisateurs de la fondation du Festival international du film de la mer Rouge ont annoncé mardi le lancement d’un troisième cycle de subventions de soutien du Fonds de la mer Rouge.

Du 6 juin au 2 juillet, ils accueilleront les candidatures de films prêts à passer à l’étape de la production, avec jusqu’à 500 000 dollars (1 dollar = 0,94 euro) disponibles par film pour les cinéastes.

Le directeur du fonds, Emad Eskander, confie: «Nous sommes vraiment impressionnés par le talent exceptionnel des cinéastes en herbe et de renommée mondiale lors cette 2e édition.»

Le troisième cycle de financement soutiendra des projets de réalisateurs en Arabie saoudite, en Afrique et dans le monde arabe en vue de lancer une nouvelle génération de producteurs de films.

«Il est évident que la barre a été placée haut, mais nous ne doutons pas de l’aptitude des cinéastes à relever le défi.»

«Nous sommes convaincus que les cinéastes continueront de repousser les limites de la créativité et de l’innovation en prévision du cycle de production de la 3e édition», ajoute M. Eskander.

Le Fonds de la mer Rouge a eu une incidence considérable dans le monde du cinéma en apportant son soutien à des films qui ont été présentés et récompensés dans des festivals prestigieux comme la Berlinale et Cannes.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Mobile Film Festival Africa: Un tremplin pour les réalisateurs du continent

Pour cette 2e édition du Mobile Film Festival Africa, le Maroc est le pays qui compte le plus de participants. (Photo fournie)
Pour cette 2e édition du Mobile Film Festival Africa, le Maroc est le pays qui compte le plus de participants. (Photo fournie)
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  • Cette année, ils sont plusieurs centaines à avoir tenté leur chance pour remporter les 46 000 dollars de bourses et bénéficier d’un accompagnement dans leur carrière
  • Pour participer, selon les organisateurs, rien de plus facile; il suffit d’envoyer un film d’une minute, réalisé avec son Smartphone

CASABLANCA: Plus qu’une journée avant de connaître le nom des lauréats du Mobile Film Festival Africa. Pour sa 2e édition en Afrique, l’événement a pris ses quartiers dans la capitale marocaine. Cette année, cinquante-quatre finalistes participent au concours. Ils ont chacun réalisé un film d’une minute, à l’aide d’un Smartphone.

Pour les départager, les organisateurs ont fait appel à un prestigieux jury composé de six membres, dont trois Marocains: la comédienne Samia Akariou, la réalisatrice Sofia Alaoui, l’humoriste et président du jury, Gad Elmaleh. Le showman est d’ailleurs en terrain connu; dix ans auparavant, il avait déjà été invité par le fondateur de l’événement, Bruno Smadja, lors de l’édition française.

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Les organisateurs ont fait appel à un prestigieux jury composé de six membres, dont trois Marocains. (Photo fournie)

«On est très fier de l’avoir et je connais de surcroît son immense générosité. Ce qui est amusant, c’est que Guillaume Renusson, le lauréat de l’année où il avait été président du jury, vient de sortir un long-métrage. C’est une jolie boucle, car Gad aussi l’a suivi et nous sommes heureux de cette évolution», explique le créateur du festival.

Cette année, ils sont plusieurs centaines à avoir tenté leur chance pour remporter les 46 000 dollars (1 dollar = 0,94 euro) de bourses et bénéficier d’un accompagnement dans leur carrière. C’est d’ailleurs l’objectif de ce festival né en France en 2005. Dès son inauguration, son créateur avait pour ambition «d’aider de jeunes réalisateurs et leur permettre d’aller plus loin».

Une minute chrono

Pour participer, selon les organisateurs, rien de plus facile. Il suffit d’envoyer un film d’une minute, réalisé avec son Smartphone. Si le «challenge est intéressant», la durée imposée par le règlement représente une «véritable contrainte».

Malgré cette difficulté, en soixante secondes, tous les participants ont réussi à raconter des histoires comiques ou dramatiques en abordant de nombreux sujets de société.

«C'était très important pour nous que ces films aient du sens, qu'ils soient engagés. Je pense que lorsque les réalisateurs répondent à un appel à candidatures, ils savent qu'on est sensible à cela», indique Bruno Smadja à Arab News en français.

Talents du Maroc

Parmi les courts-métrages sélectionnés, douze ont été réalisés au Maroc, notamment: The Craft dans lequel Abdelali Demlak met en avant le travail des artisans; Une porte sur le futur, d’Alia ben Hida qui traite de la migration, ou encore La Vie en rose, de Vanessa Pellegrin.

«C'était très important pour nous que ces films aient du sens, qu'ils soient engagés. Je pense que lorsque les réalisateurs répondent à un appel à candidatures, ils savent qu'on est sensible à cela.»

Dans ce court-métrage, la Franco-Tunisienne, qui a grandi au Maroc, met en lumière le contraste entre la vie réelle et l’univers des réseaux sociaux.

«J’en ai discuté avec mon frère. Il a eu l’idée de parler de ces influenceurs qui n’ont pas la vie qu’ils décrivent, et ça m’a marquée! On a voulu mettre en évidence la dichotomie entre la fiction et la réalité; il s’agissait de montrer le contraste entre la célébrité et la dépendance financière d’une femme de ménage. J’ai d’ailleurs énormément de respect pour ces femmes qui travaillent dur», raconte Vanessa Pellegrin à Arab News en français.

Véritable passionnée, la réalisatrice de deux courts-métrages espère que cette «expérience sera synonyme de tremplin».

Mobile Film Festival à l’international

Pour cette 2e édition du Mobile Film Festival Africa, le Maroc est le pays qui compte le plus de participants. Fort de son succès, cet événement a donné de nombreuses idées aux organisateurs.

«Nous avons pu organiser cette édition au Maroc grâce à Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique), une organisation internationale qui a eu l'idée de développer des capitales africaines de la culture. Rabat a décidé d'être la première après le confinement. Nous souhaitons également installer le festival au Maroc sur une édition marocaine et ça me tient à cœur, car ce pays nous a merveilleusement accueillis», confie Bruno Smadja.

Après le 8 juin, date de la cérémonie de remise des prix, l’événement international va poursuivre sa route sur les écrans. Grâce à un partenariat avec six cents salles de cinéma, les films d’une minute seront diffusés dans toute l’Afrique.

Par ailleurs, le fondateur du Mobile Film Festival a l’ambition d’étendre son champ d’action vers un autre continent. En effet, Bruno Smadja espère organiser une nouvelle édition du Mobile Film Festival entièrement dédiée au monde arabe. Des discussions seraient en cours…