ICT Maghreb 2023: un salon international pour l'Afrique

Exposants au salon ICT Maghreb 2023. (Photo fournie)
Exposants au salon ICT Maghreb 2023. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 31 mars 2023

ICT Maghreb 2023: un salon international pour l'Afrique

  • Considéré comme un véritable carrefour d’échanges où se côtoient entreprises, experts, start-up, étudiants et médias, cet événement a présenté cette année ICT Africa, un pavillon qui a abrité des exposants de vingt-deux pays africains
  • Un concours intitulé «JunctionXAlgiers» destiné aux jeunes talents et aux porteurs de projets a été organisé en marge de cet événement

PARIS: Plus de cent cinquante entreprises ont participé à la 3e édition du Salon international des technologies de l’information et de la communication (TIC), baptisé «ICT Maghreb 2023», au palais de la culture Moufdi Zakaria, du 14 au 16 mars 2023 à Alger. Considéré comme un véritable carrefour d’échanges où se côtoient entreprises, experts, start-up, étudiants et médias, cet événement a présenté cette année ICT Africa, un pavillon qui a abrité des exposants de vingt-deux pays africains.

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Plus de cent cinquante entreprises ont participé à la 3e édition du Salon international des technologies de l’information et de la communication (TIC). (Photo fournie)

Le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Yacine el-Mahdi Oualid, a salué cette rencontre axée sur le renforcement de la coopération entre États africains. De son côté, Karim Bibi Triki, ministre de la Poste et des Télécommunications, plaide pour une intégration régionale des services de télécommunications, notamment à travers la réalisation d’un projet stratégique transsaharien entre Alger et Abuja, via la fibre optique.

«Dans les prochains mois, les réseaux seront reliés pour assurer cette intégration et créer des opportunités d’affaires régionales dans les TIC. L’Algérie a réalisé les travaux de son tronçon sur une distance de 2 548 km; le premier reliant Alger à In Guezzam, à la frontière avec le Niger, et le second tronçon vers Tindouf, à la frontière avec la Mauritanie.»

Une vision pour faire de l’Algérie un hub technologique

Interrogé par Arab News en français sur les objectifs de ce rendez-vous, Madjid Imadalou, directeur général de MM Communication et organisateur d’ICT Maghreb, explique que cet événement «est né d’une idée simple: participer à faire de l’Algérie un hub technologique qui serait un relais tout naturel entre les régions. Cette ambition semble tout à fait dans les capacités du plus grand pays d’Afrique, qui possède une infrastructure de départ importante, en plus d’une jeunesse prête à en découdre avec les défis du futur, au sein desquels les TIC seraient un point d’appui pour le développement des économies africaines.»

 

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Madjid Imadalou, directeur général de MM Communication et organisateur d’ICT Maghreb. (Photo fournie)

 

Pour de nombreux experts, la transformation numérique sur le continent permet de dynamiser le développement de nombreux secteurs d’activité tels que l’accès aux services sociaux et administratifs, la santé, l’énergie, le commerce, les transports, l’agriculture ou encore l’éducation et la formation professionnelle.

 

Selon M. Imadalou, «le chemin est tracé par l’ambition affichée des autorités publiques d’aller ou de revenir vers le terrain intra-africain pour un développement et une croissance basés sur de nouvelles valeurs, qui sont en réalité les valeurs de l’Afrique: écologie, équité dans la santé pour tous, exploitation rationnelle des ressources du continent afin d’assurer les besoins vitaux des populations africaines».

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L'ICT Maghreb en quelques chiffres. (Photo fournie)

Pour de nombreux experts, la transformation numérique sur le continent permet de dynamiser le développement de nombreux secteurs d’activité tels que l’accès aux services sociaux et administratifs, la santé, l’énergie, le commerce, les transports, l’agriculture ou encore l’éducation et la formation professionnelle.

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Yacine El Mahdi Oualid, ministre de l’Économie de la Connaissance, des Start-up et des Microentreprises. (Photo fournie)

Dans ce but, Madjid Imadalou indique que «le transfert technologique de l’Afrique ne se fera pas sans les pays développés, les entreprises et les start-up européennes. C’est en cela que l’Algérie peut devenir le réceptacle et l’émetteur des dispositifs technologiques (cloud, big data, incubateurs de start-up…) et constituer le lien entre les différentes régions où elle bénéficie des avantages comparatifs avérés, ne serait-ce que pour les coûts et les infrastructures – fibre optique, routes technologiques jusqu’au fin fond du désert algérien, villes placées stratégiquement sur la route de la transsaharienne.»

Visibilité pour les entreprises

ICT Maghreb, considéré comme un espace de visibilité pour les entreprises, permet aux professionnels d’échanger leurs expertises, de mettre en lumière les innovations en matière de solutions numériques et de nouer des relations d’affaires. Des conférences-débats autour des défis de la numérisation, de la coopération africaine en matière de start-up et de financement ont été programmées ainsi que des rencontres entre professionnels permettant aux participants de découvrir les nombreuses offres autour de cet écosystème.

Enfin, un concours intitulé «JunctionXAlgiers» destiné aux jeunes talents et aux porteurs de projets a été organisé en marge de cet événement.

 


Le pavillon France à Dubaï : 56 entreprises au service de l’innovation alimentaire

Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
Le pavillon France au Gulfood Manufacturing 2025 : 56 entreprises unies pour promouvoir des solutions durables et innovantes au service de l’industrie agroalimentaire régionale. (Fournie)
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  • 56 entreprises françaises ont exposé à Dubaï lors du Gulfood Manufacturing 2025, mettant en avant des solutions durables, connectées et performantes pour l’industrie agroalimentaire régionale
  • L’événement a confirmé le rôle de la France comme partenaire clé des Émirats arabes unis et du Golfe dans la construction d’une industrie alimentaire plus innovante et respectueuse de l’environnement

DUBAÏ: Le Gulfood Manufacturing 2025, qui s’est tenu du 4 au 6 novembre au Dubai World Trade Centre, a une nouvelle fois confirmé le dynamisme et le savoir-faire français dans le secteur agroalimentaire.

Durant trois jours, 56 entreprises françaises ont exposé leurs innovations au sein du pavillon France, coordonnés par Business France, pour répondre aux besoins d’une industrie régionale en pleine mutation.

Réparties entre le Sheikh Saeed Hall 1 pour les 35 fabricants d’équipements et d’emballages et le Sheikh Rashid Hall pour les 21 spécialistes des ingrédients, les entreprises françaises ont présenté un large éventail de solutions durables et performantes destinées aux marchés des Émirats arabes unis et du Golfe.

L'innovation au cœur des priorités du salon

Alignée sur les grandes thématiques du salon — approvisionnement durable, automatisation, digitalisation et sécurité alimentaire nouvelle génération — la participation française a mis en lumière une offre variée : protéines végétales et ingrédients reformulés, emballages écologiques soutenant les ambitions de durabilité et de neutralité carbone des Émirats, équipements intelligents et robotisés pour optimiser l’efficacité industrielle et technologies de traçabilité et d’hygiène avancée garantissant les standards internationaux les plus stricts.

Selon Axel Baroux, Directeur de Business France Proche et Moyen-Orient, « La force du pavillon français a été de réunir, sous une même bannière, des acteurs capables d’offrir des solutions intégrées, de la formulation des ingrédients à la ligne de production. C’est cette synergie qui fait de la France un partenaire privilégié pour les industries agroalimentaires du futur. »

Des solutions françaises pour accompagner la croissance régionale

Avec un secteur en croissance annuelle de 6,9 % entre 2022 et 2028, l’industrie agroalimentaire des Émirats arabes unis connaît une transformation rapide.

Les entreprises françaises ont su répondre à ces attentes en proposant des solutions sur mesure adaptées aux priorités locales : sécurité alimentaire, efficacité industrielle et développement durable.

Le pavillon français a offert une vitrine représentative d’une industrie qui allie innovation, durabilité et performance, au service des ambitions alimentaires et environnementales de la région.


La Petite Maison s’implante à Bahreïn en partenariat avec Infracorp

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  • « Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
  • Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale

MANAMA: En marge du Gateway Gulf Forum 2025, le groupe Infracorp a annoncé l’arrivée à Bahreïn du restaurant franco-méditerranéen de renommée mondiale La Petite Maison (LPM). L’ouverture de ce nouvel établissement est prévue pour la fin de l’année 2026, au cœur du développement prestigieux Bahrain Harbour.

Réputée pour ses saveurs inspirées de la Riviera française et son atmosphère élégante, LPM apportera à Bahreïn son art de vivre typiquement niçois. Le restaurant, d’une capacité de 135 couverts, prendra place dans la tour Harbour Heights et proposera une terrasse en bord de mer offrant une vue panoramique sur la skyline de Manama.

Cette implantation marque une étape importante dans la stratégie d’expansion régionale de LPM, déjà présente à Dubaï, Abou Dhabi, Doha et Riyad, avec une ouverture à Koweït prévue pour novembre 2025. La marque, classée parmi MENA’s 50 Best Restaurants et citée dans The World’s 50 Best Bars Extended List, poursuit également son développement international avec de nouvelles adresses annoncées à Marbella, Boston et aux Maldives.

« Nous sommes véritablement ravis de venir à Bahreïn », déclare Nicolas Budzynski, PDG de La Petite Maison.
« Nous avons longtemps étudié les opportunités dans le royaume et pensons que le moment est venu d’y établir notre présence. Nous avons toujours reçu un accueil chaleureux de la clientèle bahreïnie dans nos autres établissements, et nous avons pleinement confiance dans le succès de ce projet. Avec Infracorp comme partenaire et un emplacement exceptionnel offrant des couchers de soleil spectaculaires sur la baie de Manama, nous voyons une occasion unique de créer quelque chose d’exceptionnel. »

De son côté, Majed Alkhan, PDG d’Infracorp, souligne :

« L’arrivée de LPM renforce notre vision de faire de Bahrain Harbour une destination internationale majeure. Ce partenariat illustre notre volonté d’enrichir l’offre gastronomique et culturelle du royaume, en proposant une expérience reconnue à l’échelle mondiale. »

Depuis son ouverture à Dubaï en 2010, La Petite Maison s’est imposée comme une référence gastronomique régionale et internationale. Le restaurant a été salué par la critique, figurant à plusieurs reprises dans les World’s 50 Best Restaurants, et a été élu Restaurant de la Décennie par Time Out Dubai.

Présente dans les plus grandes villes du monde — Londres, Dubaï, Abou Dhabi, Miami, Riyad, Doha et Hong Kong — LPM concentre aujourd’hui son développement sur les destinations côtières d’exception, synonymes de luxe et d’art de vivre.

L’ouverture de La Petite Maison Bahreïn est prévue pour le début de l’année 2027.


Bouygues Telecom: ventes en hausse, portées par La Poste Telecom

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions. (AFP)
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  • Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%
  • Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom

PARIS: Le groupe de télécommunications Bouygues Telecom a vu son chiffre d'affaires augmenter sur les neuf premiers mois de l'année, toujours porté par l'intégration de La Poste Telecom après son rachat l'année dernière, d'après des résultats financiers publiés mercredi.

Sur la période, ses ventes atteignent 5,9 milliards d'euros, soit une hausse de 4% par rapport à la même période l'année précédente. A périmètre et change constants, elles accusent un léger recul de 1%.

Le chiffre d'affaires facturé aux clients, autre indicateur de l'activité de l'entreprise, ressort quant à lui en hausse de 5% sur un an, à 4,9 milliards d’euros, grâce à l'intégration de La Poste Telecom.

En parallèle, la contribution de l'activité au résultat net du groupe Bouygues accuse une baisse substantielle de 126 millions d'euros et s'établit à 137 millions d'euros.

Sur les neuf premiers mois de l'année, l'excédent brut d'exploitation après loyer (Ebitdal), indicateur de rentabilité de référence dans le secteur, est stable et atteint 1,5 milliard d'euros, avec "une contribution limitée de La Poste Telecom", précise l'entreprise dans son communiqué.

A fin septembre, le nombre de clients fixe progresse par rapport aux derniers chiffres de fin juin, à 5,3 millions de clients.

Sur le dernier trimestre, l'entreprise a gagné 125.000 nouveaux abonnés à un forfait mobile, et compte désormais 18,5 millions d'abonnés. Le nombre total de clients mobile accuse quant à lui une légère baisse, à 27 millions.

La filiale a indiqué maintenir ses prévisions sur l'année, avec un chiffre d'affaires facturé aux clients "soit légèrement supérieur soit légèrement inférieur, son évolution dépendant de la durée et de l’intensité de la pression concurrentielle observée actuellement".

Bouygues Telecom a également indiqué que la vente de sa société Infracos, détenue en commun avec SFR, devrait s'achever d'ici la fin de l'année.

L'opérateur a réaffirmé maintenir l'offre de rachat commune de SFR, déposée mi-octobre avec Free et Orange.

"Nous considérons que l'offre est attractive", a affirmé Pascal Grangé, directeur général délégué du groupe Bouygues, au cours d'une conférence téléphonique.

"Il n'y avait pas de dialogue particulier avant, il n'y a pas de dialogue particulier après" avec Patrick Drahi, actionnaire majoritaire du groupe Altice France, maison mère de SFR, a-t-il ajouté.

La proposition de rachat, à hauteur de 17 milliards d'euros, avait été refusée dès le lendemain de son annonce par la direction d'Altice France, et remise aussitôt sur la table par les trois opérateurs concurrents.