RIYAD: L'Arabie saoudite va volontairement réduire sa production de 500.000 de barils par jour (bpj) de mai jusqu'à fin 2023 "en coordination avec certains pays membres de l'Opep et non membres de l'Opep", selon la SPA.
Moscou a par ailleurs annoncé - par la voix de son vice-Premier ministre chargé de l'Énergie, Alexandre Novak - continuer à réduire sa production de pétrole brut de 500.000 bpj jusqu'à la fin de l'année. Les Émirats, le Koweït, l'Irak, Oman et l'Algérie ont également annoncé dimanche une réduction dès mai de leur production au cours de la même période.
L'Irak va réduire sa production de 211.000 bpj, les Émirats de 144.000 bpj, le Koweït de 128.000 bpj, l'Algérie de 48.000 bpj et Oman de 40.000 bpj, ont déclaré chaque pays via leurs agences de presse officielles respectives.
Le ministre émirati de l'Énergie, Suhail ben Mohammed Al-Mazrouei, a évoqué une "mesure de précaution" visant à stabiliser le marché.
Cette coupe, qui débutera en mai et perdurera jusqu'à la fin de l'année, signifie au total une baisse de la production d'environ un million de barils par jour (bpj), soit la plus importante réduction depuis octobre, lorsque l'organisation avait consenti à une réduction de 2 millions bpj.
Il s'agit d'une "mesure de précaution visant à soutenir la stabilité du marché pétrolier", a annoncé le ministre émirati de l'Énergie, Suhail ben Mohammed Al-Mazrouei, selon l'agence WAM ce dimanche.
Cette coupe inattendue pourrait réduire de 10 dollars les prix du baril de pétrole dans le monde, a estimé Dan Pickering, le dirigeant du fonds d’investissement Pickering Energy Partnerse.
La réduction de production “stabilisera significativement les prix”, a-t-il conclu.
(Avec AFP).