Le monde aborigène s'expose en grand au musée du Quai Branly à Paris

Des anciens aborigènes participent à une cérémonie traditionnelle de fumage lors d'une manifestation de Black Lives Matter à Sydney, le 5 juillet 2020, pour demander la fin des décès d'aborigènes en détention en Australie. (Photo, AFP)
Des anciens aborigènes participent à une cérémonie traditionnelle de fumage lors d'une manifestation de Black Lives Matter à Sydney, le 5 juillet 2020, pour demander la fin des décès d'aborigènes en détention en Australie. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 04 avril 2023

Le monde aborigène s'expose en grand au musée du Quai Branly à Paris

  • Avec vingt installations multimédia et plus de 200 peintures, photographies et objets d'art, l'exposition s'articule autour d'un dôme immersif de 7 mètres de hauteur et six mètres de diamètre
  • Le son des instruments et des chants traditionnels bercent ce voyage

PARIS: Installations multimédia, peintures, photographies... le musée du Quai Branly à Paris présente à partir de mardi une grande exposition consacrée au monde aborigène des premières nations australiennes, entièrement conçue par leurs descendants.

Intitulée "Songlines. Chant des pistes du désert australien", elle propose une traversée des régions désertiques du centre et de l'ouest australiens et des différentes populations qui les habitent, autour du récit d'un de leurs grands mythes fondateurs: l'histoire des "Sept soeurs" poursuivies sans relâche par un sorcier ayant la capacité de se métamorphoser à tout moment.

Avec vingt installations multimédia et plus de 200 peintures, photographies et objets d'art, l'exposition s'articule autour d'un dôme immersif de 7 mètres de hauteur et six mètres de diamètre sous lequel les visiteurs découvrent à 360 degrés les oeuvres d'art rupestre du site de Walinynga, représentant l'histoire de ces sept soeurs.

Leurs figures virtuelles, grandeur nature, s'animent sur terre et s'envolent dans l'espace du dôme où se déploie le ciel nocturne étoilé. Le son des instruments et des chants traditionnels bercent ce voyage.

Le récit épique aborigène ou "songline" (une tradition transmise oralement de génération en génération qui s'éteint avec la mort des anciens) renferme "une voie spirituelle mais aussi des codes moraux. C'est aussi l'instrument qui permet de nommer, localiser et de se souvenir des sites importants pour la nourriture, l'eau, essentiels à la survie dans le désert", précise à l'AFP Margo Neale, commissaire et conservatrice en chef du Musée National d'Australie, qui a fourni majoritairement les oeuvres d'art exposées.

Formées d'une multitude de points, de cercles et de lignes aux couleurs chatoyantes, les peintures en attestent particulièrement, comme autant de précieuses cartographies.

Cette cosmogonie aborigène repose sur le respect profond de la nature et du vivant par l'être humain, souligne Mme Neale. "Il n'y a pas de distinction entre mondes animé et inanimé. Tout est vivant, tout a sa place: les gens, les animaux, les plantes, la terre, l'eau et l'air. Le 'Pays', concept multidimensionnel, a été créé par des êtres ancestraux qui s'incarnent dans le paysage", explique-t-elle.

"Chaque membre aborigène s'ancre dans un territoire qui façonne son identité, mais nous ne possédons pas la terre, nous en avons la garde et sommes responsables de sa vitalité, physiquement et spirituellement", ajoute-t-elle.

En parallèle, l'ambassade d'Australie à Paris présente de mardi au 3 juillet une exposition en accès libre qui reconstitue l'atelier d'un centre d'art aborigène typique du désert australien.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com