Du côté obscur de la force, des fans de Star Wars au grand coeur

Les bénévoles de la 501e se réunissent surtout lors de conventions ou d'animations pour s'amuser et honorer le second pilier de leur club, le caritatif (Photo, AFP).
Les bénévoles de la 501e se réunissent surtout lors de conventions ou d'animations pour s'amuser et honorer le second pilier de leur club, le caritatif (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 09 avril 2023

Du côté obscur de la force, des fans de Star Wars au grand coeur

  • Créée en 1997 par deux fans américains, la 501e légion repose sur des standards très exigeants
  • Qu'ils viennent des Etats-Unis, de Suède ou d'Australie, nombre de ses 14 000 membres s'étaient donné rendez-vous dans l'est de Londres pour la convention Star Wars

LONDRES: Des "méchants au service du bien": la 501e légion, le plus grand club de fans de Star Wars costumés au monde, rassemble des Dark Vador, "stormtroopers" et autres officiers impériaux plus vrais que nature, mettant leur passion au profit d'enfants malades.

Qu'ils viennent des Etats-Unis, de Suède ou d'Australie, nombre de ses 14 000 membres s'étaient donné rendez-vous dans l'est de Londres pour la convention Star Wars qui doit accueillir 60 000 personnes jusqu'à lundi.

Entre les fêtes, photos de groupe et échange de "goodies" (objets tirés de la franchise) "on rencontre des gens qu'on ne connaît que par internet depuis des années", explique à l'AFP le "commandant" de la French garrison (garnison française), Romain Rousse, qui compte 230 membres.

"Partout où tu vas sur la planète, tu peux trouver des gens de la 501 avec qui manger un truc ou visiter le coin", ajoute le quadra, vêtu d'une veste et d'un T-shirt aux couleurs du club qu'il a rejoint en 2004, à défaut d'avoir apporté son costume blanc de stormtrooper.

"La Covid ne m'a pas fait du bien, l'armure a rétréci", plaisante ce consultant informatique résidant en région parisienne.

Créée en 1997 par deux fans américains, la 501e légion repose sur des standards très exigeants.

Pour l'intégrer, il faut avoir 18 ans et concevoir une tenue respectant les règles établies pour chaque méchant dans une bibliothèque de référence. Sans compter son temps et son argent, un stormtrooper pouvant dépasser les 1 000 euros, Dark Vador grimpant jusqu'à 5 000.

Pas de quoi freiner Christian Villalba qui, à bientôt 50 ans, possède cinq de ces costumes, comme l'explique à l'AFP ce banquier venu de Bruxelles, pendant qu'un de ses camarades se fait tatouer le mollet en hommage à sa saga favorite.

Le professionnalisme de leurs accoutrements est tel que certains stormtroopers ont été appelés en renfort pour des scènes de la série "The Mandalorian" ou, comme Romain Rousse, sur les marches du festival de Cannes pour la projection de "La revanche des Sith" en 2005.

Mais les bénévoles de la 501e se réunissent surtout lors de conventions ou d'animations pour s'amuser et honorer le second pilier de leur club, le caritatif.

Toujours partants pour prendre la pose, ils récoltent ainsi des fonds pour des oeuvres de bienfaisance ou rendent visite aux enfants dans les hôpitaux.

«Bon enfant»

"C'est cet aspect bon enfant et pas commercial qui a fait qu'on ne nous a jamais interdit d'opérer", même après le rachat du studio Lucasfilm par Disney en 2012, estime Romain Rousse.

C'est également ce qui a convaincu Ben Connolly, stormtrooper britannique de 33 ans, de rejoindre l'aventure. "C'était sympa de trouver quelque chose en accord avec mes valeurs et qui permet de donner en retour", explique-t-il devant le stand de la 501e installé à proximité des constructeurs de droïdes, où trône l'empereur Palpatine.

"J'ai participé à la fête de Noël de l'hôpital pour enfants de Londres, les gamins étaient vraiment excités et heureux", relate cet agent immobilier.

"Il y a des gens de tous âges, de tous les corps de métier, de tous les horizons, mais on n'a que 20% de femmes", déplore Romain Rousse. 

Affublée de son uniforme noir d'officier de réserve, la suédoise Anu Joelsson, 45 ans évalue elle plutôt à "un tiers" la part des femmes dans sa garnison, rejointe "pour la bonne cause".

Cette infirmière, venue avec son mari et ses enfants, ne s'est toutefois pas tournée d'emblée vers le côté obscur de la force.

Elle a d'abord intégré la "Rebel Legion", un club fondé en 2000 par des membres de la 501e désireux de pouvoir incarner les "gentils" de la saga, comme la princesse Leia.

"Il n'y a qu'une seule Leia alors qu'un costume d'officier peut être porté par plusieurs personnes en même temps", fait-elle valoir.


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com