L'Arabie saoudite en passe de devenir la future capitale du luxe au Moyen-Orient

L'Arabie saoudite se distingue par la jeunesse de son marché : la génération Z y représentait 8 millions de personnes en 2021, tandis que près de la moitié de la population totale avait moins de 29 ans (Photo AN, Huda Bashatah)
L'Arabie saoudite se distingue par la jeunesse de son marché : la génération Z y représentait 8 millions de personnes en 2021, tandis que près de la moitié de la population totale avait moins de 29 ans (Photo AN, Huda Bashatah)
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Publié le Dimanche 09 avril 2023

L'Arabie saoudite en passe de devenir la future capitale du luxe au Moyen-Orient

  • La taille du marché saoudien du luxe devrait atteindre 15,8 milliards de dollars d'ici 2028
  • La demande croissante de produits de luxe est apparemment alimentée par des groupes aisés, tels que la génération Z, les consommatrices et les touristes fortunés

RIYAD : L'Arabie saoudite s'étant fermement établie comme une destination de choix pour le shopping haut de gamme, il ne faudra pas attendre longtemps avant que le Royaume n'émerge comme une future capitale du luxe au Moyen-Orient.

Avec la diversification de l'économie, l'amélioration du mode de vie des consommateurs et un revenu par habitant élevé, les dépenses en produits de luxe de l'Arabie saoudite ont augmenté.

Il n'est donc pas surprenant que des marques de luxe mondiales comme Gucci, Louis Vuitton et Chanel aient ouvert des boutiques emblématiques dans le royaume, tandis que Prada, Tiffany et Mulberry ont renforcé leur présence en établissant des points de vente monomarques.

Selon un rapport de l'International Market Analysis Research and Consulting Group, la taille du marché saoudien du luxe a atteint 8,3 milliards de dollars en 2022 ( 1 USD = 0,91 Euro). Le groupe IMARC prévoit que le marché atteindra 15,8 milliards de dollars d'ici 2028, avec un taux de croissance annuel composé de 11,6 % entre 2023 et 2028.

Le facteur de la génération Z

La demande croissante de produits de luxe est apparemment alimentée par des groupes aisés, tels que la génération Z, les consommatrices et les touristes fortunés.

Selon les données d'Euromonitor International, le Royaume comptait 117 000 millionnaires en 2022, soit un nombre considérable de personnes très fortunées. À cela s'ajoute une importante population de la génération Z qui soutient le secteur, car les amateurs de produits de luxe dans le monde entier sont de plus en plus jeunes.

L'Arabie saoudite se distingue comme un marché jeune dans l'ensemble, où la population de la génération Z s'élevait à 8 millions en 2021, tandis que près de la moitié de la population totale est âgée de moins de 29 ans.

Wojciech Orlowski, directeur national pour l'Arabie saoudite chez Bateel International, a déclaré à Arab News : « Les détaillants continuent de s'adapter à l'évolution des préférences et des comportements des consommateurs dans le Royaume, alors qu'une population plus jeune mais exigeante tire parti de son pouvoir d'achat. »

« Des offres uniques se targuant d'une excellente qualité de service, d'expériences haut de gamme et personnalisées, et d'une innovation constante, gagnent la fidélité des consommateurs en Arabie saoudite. »

La participation croissante des femmes à la main-d'œuvre et les récents changements sociaux renforcent l'attrait des consommateurs pour le luxe, selon le rapport, qui ajoute que l'essor du tourisme, en particulier des voyages de luxe, sera un atout pour le développement du marché du luxe dans le Royaume.

Les centres commerciaux en ligne de mire

De l'avis général, la création de centres commerciaux ultramodernes offre aux marques de luxe un espace suffisant pour étendre leurs activités dans la région.

« Les centres commerciaux et les détaillants de luxe en Arabie saoudite proposent des achats personnalisés pour attirer et fidéliser les clients », a déclaré à Arab News Yousef Barghouth, directeur associé de l'agence de vente au détail de Savills en Arabie saoudite.

« Il peut s'agir de produits personnalisés, recommandations personnalisées et achats sur mesure. »

Il a ajouté : « Les centres commerciaux de luxe en Arabie saoudite améliorent également la qualité du shopping en proposant des services tels que des voituriers, des services de conciergerie, des restaurants gastronomiques et d'autres offres pratiques. »

« Ces prestations créent un contexte d'achat de luxe qui encourage les clients à rester plus longtemps et à dépenser plus ».

Hind Ali, consultante senior chez Euromonitor International Dubai, a déclaré à Arab News que la « culture du centre commercial » était synonyme de la région du Golfe et qu'elle était autrefois la principale destination pour l'alimentation, le shopping et le divertissement, mais qu'aujourd'hui, les choses ont changé.

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L'Arabie saoudite développe ses infrastructures de loisirs, de loisir et de vente au détail, ouvrant la voie à un mode de vie de consommation de classe mondiale, ce qui accroît la demande pour tout ce qui touche au luxe.

Hind Ali, consultante principale, Euromonitor International Dubai

 

« L'Arabie saoudite développe ses infrastructures de loisirs, de divertissement et de vente au détail, ce qui ouvre la voie à un style de vie de consommation de classe mondiale, et accroît la demande pour tout ce qui est luxe », explique-t-elle.

Alors que les centres commerciaux de premier plan et bien établis restent populaires et attirent les marques de luxe, elle a déclaré que les mégaprojets et développements à venir allaient séduire de nombreuses entreprises haut de gamme dans différents secteurs avec des concepts de vente au détail nouveaux et différents.

Ali a cité en exemple VIA Riyadh, qui a ouvert ses portes en février de cette année, et The Mukaab, le joyau de la couronne du plus grand développement moderne de centre-ville au monde prévu à Riyad.

« Alors que VIA Riyadh est une nouvelle destination luxueuse qui propose des boutiques et des restaurants d'élite, un cinéma et le premier hôtel St. Regis d'Arabie saoudite, The Mukaab est supposé être la première destination immersive et interactive au monde pour l'hôtellerie, la vente au détail et les loisirs », a-t-elle expliqué.

Les dépenses du Ramadan

En ce qui concerne les dépenses de luxe pendant le ramadan, Mme Ali a déclaré qu'il s'agissait d'une tendance croissante dans les pays riches du Conseil de coopération du Golfe. « Les produits de luxe personnels tels que les produits de beauté et les soins personnels, les vêtements et les chaussures, les bijoux et les sacs de luxe sont parmi les plus prisés », a-t-elle expliqué.

Ali a ajouté : « Les marques de luxe proposent notamment des collections capsules pour le Ramadan et les promeuvent par le biais de campagnes qui célèbrent les valeurs et les traditions du mois sacré. Les collaborations avec des influenceurs et des personnalités des médias sociaux sont très populaires pendant le Ramadan. La plus grande collaboration de cette année a peut-être été la publicité de Laverne (marque de parfum arabe) avec Georgina Rodriguez, la compagne de Cristiano Ronaldo ».

Un rapport d'Euromonitor International, qui se concentre sur les opportunités illimitées dans le secteur du luxe en Arabie saoudite, a souligné l'importance considérable accordée à la célébration de la culture et du patrimoine locaux.

« Ce mouvement a été soutenu par le gouvernement, mais il a aussi été clairement stimulé par la demande croissante des consommateurs, qui encourage les opportunités commerciales », a déclaré Mme Ali.

Elle cite ensuite l'exemple de l'abaya, qui, il n'y a pas si longtemps, était presque exclusivement réservée aux femmes saoudiennes. « Aujourd'hui, même après la levée de l'obligation légale de porter l'abaya en 2018, sa popularité a considérablement augmenté parmi toutes les nationalités et elle est devenue une pièce phare pendant le ramadan », a dit Ali.

« Nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander qui sera la première marque de créateurs de luxe à lancer sa ligne d'abaya », a-t-elle poursuivi. « Cela crée de nombreuses opportunités pour les marques de mode de luxe, à condition qu'elles fassent preuve de prudence en ce qui concerne l'appropriation culturelle. »

La mode du luxe

Dans le cadre d'une campagne concertée visant à promouvoir son patrimoine local et à tirer parti de sa propre richesse, l'Arabie saoudite accorde également une grande importance à la mode locale.

La Commission de la mode, créée en 2020 et rattachée au ministère de la Culture, a pour objectif de créer un espace de mode florissant afin de promouvoir les talents locaux, les créateurs et les marques internationales, tout en encourageant une prise de conscience à long terme de la culture et du patrimoine.

Selon le prochain rapport de la commission, l'Arabie saoudite dispose d'une opportunité potentiellement puissante de développer une chaîne de valeur de la mode à haute valeur ajoutée pour soutenir la réalisation de la Vision 2030.

« La scène de la mode saoudienne en plein essor a eu un impact immédiat dans le pays et à l'étranger », a déclaré Burak Cakmak, directeur général de la Fashion Commission, à Arab News.

« Le pays possède tous les éléments d'un centre de la mode - il est stratégiquement situé au carrefour de trois continents, dispose d'un vaste marché intérieur, d'un patrimoine de la mode riche et unique, et d'un vivier de marques locales extrêmement talentueuses qui pilotent tous les aspects de la chaîne de valeur. »

Il a ajouté : « La mode de luxe devient rapidement emblématique de l'Arabie saoudite et nous apprenons à exploiter notre superpuissance en matière de style et à construire des infrastructures pour une chaîne de valeur de la mode à haute valeur ajoutée, y compris un nouvel espace de développement de produits qui devrait ouvrir à Riyad cette année. »

L'évolution vers le commerce électronique

L'une des tendances les plus significatives dans la vente au détail de produits de luxe est l'évolution vers le commerce électronique, les consommateurs étant de plus en plus à l'aise avec les achats en ligne.

« Les détaillants de luxe du Royaume adoptent le commerce électronique pour répondre à la demande croissante d'achats en ligne », a déclaré Barghouth.

« De nombreux détaillants de luxe ont lancé des boutiques en ligne pour offrir à leurs clients une parfaite transparence. »

« Les détaillants de luxe en Arabie saoudite proposent des opérations commerciales qui intègrent les canaux en ligne et hors ligne, permettant aux clients de passer d'un canal à l'autre en toute transparence et d’accéder à un achat cohérent », poursuit-il.

« Les consommateurs étant de plus en plus à l'aise et confiants dans les achats en ligne, les détaillants continueront d'investir dans l'amélioration de leurs services en ligne et, comme de plus en plus de consommateurs font leurs achats en ligne, les magasins traditionnels devront améliorer leur offre pour rester pertinents. Cela pourrait inclure de nouveaux concepts et formats pour attirer les clients, tout en mélangeant les mondes de la vente au détail en ligne et hors ligne pour une expérience d'achat plus complète et plus pratique », a ajouté Ali.

« Fortement influencés et guidés par des stratégies ciblées et riches en données telles que la publicité numérique, la notoriété de la marque, les réseaux sociaux et d'autres supports de marketing, les clients heureux sont ceux qui reçoivent un traitement VIP personnalisé », a déclaré à Arab News Karl Crowther, vice-président régional pour le Moyen-Orient et l'Afrique chez Alteryx, une plateforme d'automatisation de l'analyse de premier plan.

« Les détaillants les plus efficaces aujourd'hui sont ceux qui combinent des points de contact en ligne riches en données avec la qualité et l'expérience client qu'ils peuvent offrir en personne », a-t-il conclu.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Le prix du pétrole grimpe en raison de la crainte d'une implication américaine en Iran

Un automobiliste fait le plein de sa voiture dans une station-service Speedway le 28 septembre 2004 à Des Plaines, dans l'Illinois. Le prix du pétrole a dépassé pour la première fois les 50 dollars le baril. (AFP)
Un automobiliste fait le plein de sa voiture dans une station-service Speedway le 28 septembre 2004 à Des Plaines, dans l'Illinois. Le prix du pétrole a dépassé pour la première fois les 50 dollars le baril. (AFP)
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  • Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, progressait de 1,65 %, atteignant 74,44 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), avec livraison en juillet, gagnait 1,55 %, à 72,88 dollars.
  • Le principal point de tension demeure le détroit d’Ormuz, une voie stratégique par laquelle transite près de 20 % du pétrole mondial.

LONDRES : Les prix du pétrole étaient en nette hausse mardi matin, portés par l’aggravation des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et l’incertitude provoquée par le départ anticipé de Donald Trump du sommet du G7 au Canada.

Vers 09h45 GMT (11h45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, progressait de 1,65 %, atteignant 74,44 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), avec livraison en juillet, gagnait 1,55 %, à 72,88 dollars.

Le départ inattendu de Donald Trump du G7, sans explication claire, a semé le doute sur les intentions américaines concernant le conflit entre Israël et l’Iran. Le président américain a toutefois déclaré que cette décision « n’avait rien à voir » avec les discussions autour d’un éventuel cessez-le-feu au Moyen-Orient.

Selon plusieurs médias américains, Trump devrait rejoindre la "Situation Room", la salle de crise de la Maison Blanche, utilisée lors de situations géopolitiques critiques ou pour superviser des opérations militaires majeures. Une démarche qui alimente les spéculations sur une possible implication directe des États-Unis dans le conflit.

« Cela a ravivé les craintes que les États-Unis se préparent à s'engager aux côtés d'Israël », explique Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

L’inquiétude s’est accentuée après une déclaration publiée lundi par Trump sur son réseau Truth Social, appelant à « évacuer immédiatement Téhéran ».

Le marché pétrolier suit de près l’évolution de cette crise. L’Iran est le neuvième plus grand producteur mondial de pétrole, selon l’Agence internationale de l’énergie. Le principal point de tension demeure le détroit d’Ormuz, une voie stratégique par laquelle transite près de 20 % du pétrole mondial. Un blocage de ce passage maritime ferait immédiatement grimper les prix.

Pour autant, certains analystes estiment que la hausse actuelle pourrait rester contenue. « Les stocks de pétrole sont en augmentation, et pour l’instant, l’offre iranienne n’a pas été impactée par le conflit », note Kathleen Brooks, analyste chez XTB.

Par ailleurs, l’offre mondiale continue de croître. Depuis avril, l’OPEP et ses alliés (OPEP+) ont relevé leurs quotas de production. Ce mardi, le Kazakhstan a apporté son soutien au plan saoudien visant à accroître davantage la production, laissant entrevoir une nouvelle hausse des quotas de 411 000 barils par jour pour le mois d’août, selon les analystes de DNB Carnegie.


Les banques ont augmenté leurs financements aux énergies fossiles en 2024 selon des ONG

L'AIE a signalé un niveau élevé d'incertitude alors que des conflits secouent le Moyen-Orient et la Russie, deux régions productrices de pétrole et de gaz. Shutterstock
L'AIE a signalé un niveau élevé d'incertitude alors que des conflits secouent le Moyen-Orient et la Russie, deux régions productrices de pétrole et de gaz. Shutterstock
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  • près de 8 000 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport « Banking on Climate Chaos ».
  • Avec 53,5 milliards de dollars, l'Américain JPMorgan occupe la première place du classement des banques les plus impliquées dans le soutien financier aux énergies fossiles.

PARIS : Un consortium d'ONG a affirmé que les principaux géants bancaires mondiaux, américains en tête, avaient accordé plus de 850 milliards de dollars de financements au profit des énergies fossiles, un montant en hausse de 23 % par rapport à 2023.

Depuis la signature de l'accord de Paris sur le climat en 2015, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l'ère pré-industrielle (1850-1900), ce sont près de 8 000 milliards de dollars de prêts, d'émissions d'actions ou d'obligations qui sont allés aux entreprises du pétrole, du gaz et du charbon, selon la dernière édition du rapport « Banking on Climate Chaos ».

Dans le détail, les 65 banques étudiées ont consacré l'an dernier 869 milliards de dollars à ces différentes formes de soutien financier, soit une hausse de 23 % sur un an. Précisons que la moitié environ de cette somme est consacrée à l'expansion des énergies fossiles.

Ce montant est proche de celui atteint en 2021, après deux années consécutives de baisse. Plus des deux tiers des banques ont augmenté leurs financements, soulignent les auteurs de l'étude.

Avec 53,5 milliards de dollars, l'Américain JPMorgan occupe la première place du classement des banques les plus impliquées dans le soutien financier aux énergies fossiles, devant ses compatriotes Bank of America et Citigroup, selon les données rassemblées par huit ONG, dont Rainforest Action Network, Reclaim Finance et Urgewald. 

L'année 2024 marque le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, qui avait notamment promis de « forer à tout-va », une formule devenue l'un de ses slogans de campagne (« We will drill, baby, drill »).

Les données de l'étude, publiées directement par les sociétés ou issues de fournisseurs de données et de l'agence financière Bloomberg, montrent par ailleurs un retrait progressif des grandes banques françaises depuis 2020.

La contribution des six grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et BPCE pour l'essentiel, ainsi que Crédit Mutuel et La Banque Postale pour une part infime) a été d'environ 20 milliards de dollars l'an dernier, soit moitié moins qu'en 2023. 

L'étude met cependant en avant « une augmentation particulièrement marquante des financements » de BPCE, qui rassemble notamment les Banques populaires, les Caisses d'épargne et Natixis.

Mardi, le groupe mutualiste a balayé ces données collectées « qui ne reflètent en rien la réalité » dans une déclaration transmise à l'AFP. La banque a également mis en avant ses « engagements volontaires » en matière de décarbonation.

Par ailleurs, mi-avril, les banques membres de la Net-Zero Banking Alliance (NZBA), programme onusien de neutralité carbone lancé en 2021, ont revu à la baisse leurs ambitions communes. 


Airbus: commande de 30 avions A320neo et 10 cargo A350F du loueur saoudien AviLease

Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé lundi une commande de 30 avions A320neo et de dix appareils cargos A350, d'une valeur théorique de près de 7 milliards de dollars, conclue avec le loueur saoudien AviLease. (Photo fournie).
Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé lundi une commande de 30 avions A320neo et de dix appareils cargos A350, d'une valeur théorique de près de 7 milliards de dollars, conclue avec le loueur saoudien AviLease. (Photo fournie).
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  • L'accord, qui prévoit la possibilité de porter le contrat à 22 avions cargo A350F et 55 appareils de la famille A320neo, a été signé devant la presse dès l'ouverture du salon aérospatial international du Bourget, au nord de Paris
  • Le montant est calculé d'après les prix catalogue de 2018, concept qu'Airbus a abandonné depuis en arguant que les prix de vente réels dépendent des spécificités de chaque contrat

LE BOURGET: Le constructeur aéronautique européen Airbus a annoncé lundi une commande de 30 avions A320neo et de dix appareils cargos A350, d'une valeur théorique de près de 7 milliards de dollars, conclue avec le loueur saoudien AviLease.

L'accord, qui prévoit la possibilité de porter le contrat à 22 avions cargo A350F et 55 appareils de la famille A320neo, a été signé devant la presse dès l'ouverture du salon aérospatial international du Bourget, au nord de Paris. Le montant est calculé d'après les prix catalogue de 2018, concept qu'Airbus a abandonné depuis en arguant que les prix de vente réels dépendent des spécificités de chaque contrat, de la version et de la configuration de l'appareil et qu'ils demeurent confidentiels.