Cinéma: la jeunesse rurale vue par un «chien de la casse»

Scène du film Le chien de la casse (photo, unifrance.org)
Scène du film Le chien de la casse (photo, unifrance.org)
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Publié le Vendredi 14 avril 2023

Cinéma: la jeunesse rurale vue par un «chien de la casse»

  • Le film puise dans l'expérience du réalisateur Jean-Baptiste Durand, qui a grandi dans un village du Midi et n'en pouvait plus des films qui présentent «des ruraux qui ont l'intelligence du cœur»
  • Il ne se retrouve pas non plus dans les nombreuses œuvres sur les «transfuges de classe»

PARIS: Tuer le temps à l'arrêt de bus, s'oublier dans les livres: brillamment écrit, "Le chien de la casse", premier film en salles mercredi, dépasse les clichés sur la jeunesse rurale, et confirme le potentiel de son acteur principal, Raphaël Quenard.

"Le chien de la casse, c'est l'égoïste, le crevard, le mec qui agit pour sa poire au détriment des copains", résume pour l'AFP le réalisateur de ce film qui relate une amitié entre deux jeunes hommes, interprétés par Anthony Bajon, incontournable depuis "La Prière", et Raphaël Quenard (vu notamment dans la série "HP"), dans un village de l'Hérault.

Le premier est un taiseux, qui rêve de faire l'armée, l'autre est un petit dealer, beau parleur et passionné de littérature, qui le domine jusqu'à l'étouffer. L'arrivée d'une jeune fille, (Galatea Bellugi), va bouleverser la donne.

Le film, qui a remporté le prix du public au festival Premiers Plans d'Angers, puise dans l'expérience du réalisateur Jean-Baptiste Durand, qui a grandi dans un village du Midi et n'en pouvait plus des films qui présentent "des ruraux qui ont l'intelligence du cœur".

"En tant que jeune de village, dès le début, j'ai voulu dessiner, peindre la jeunesse de la ruralité", explique à l'AFP le cinéaste, qui a d'abord fait les Beaux-Arts.

"J'avais l'impression qu'il y avait un vrai vide de représentation. Je ne me retrouvais que dans les films de banlieue, alors que ce n'était absolument pas nous. Personne ne parlait de nous", poursuit-il.

"J'avais la nécessité intime de parler de cette jeunesse, des 'lascars d'arrêt de bus' et de leur rapport à l'amitié et à la fraternité", ajoute-t-il.

Il ne se retrouve pas non plus dans les nombreuses œuvres sur les "transfuges de classe": "Transfuge de classe, rien du tout ! Dans ces villages il y a des petits bourgeois et des fils d'ouvriers, une vraie mixité sociale. Le rapport à la culture y est plus intime, plus nécessaire, on a beaucoup plus de temps pour la lecture à la campagne, quelle que soit la classe sociale, chez mes amis il y avait des tonnes de livres !".

Un amour des livres qui transparaît dans le personnage joué par Raphaël Quenard, mélange de petite frappe et d'amoureux des lettres. Avec l'acteur (vu récemment dans "Novembre" et "Je verrai toujours vos visages"), le réalisateur évoque "une vraie rencontre": "On a traîné dans les mêmes endroits, on a vécu les mêmes choses, on vient du même milieu".


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com