Le leadership arabe est essentiel pour une solution politique à la crise syrienne, selon les ministres des AE

Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, rencontre ses homologues des États arabes du Golfe, de Jordanie, d'Égypte et d'Irak (Photo, SPA).
Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, rencontre ses homologues des États arabes du Golfe, de Jordanie, d'Égypte et d'Irak (Photo, SPA).
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Publié le Samedi 15 avril 2023

Le leadership arabe est essentiel pour une solution politique à la crise syrienne, selon les ministres des AE

  • Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes du Golfe et leurs homologues égyptien, irakien et jordanien ont échangé sur la crise en Syrie
  • Ils ont également souligné qu'il était essentiel que les pays arabes jouent un rôle de premier plan dans les efforts visant à mettre fin à la crise

DJEDDAH: Les ministres des Affaires étrangères des pays arabes du Golfe et leurs homologues d'Egypte, d'Irak et de Jordanie ont échangé leurs points de vue sur l'importance de parvenir à une solution politique à la crise en Syrie, a indiqué le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Les ministres ont également souligné l'importance du leadership arabe dans les efforts visant à mettre fin à la crise, selon le communiqué publié à l'issue d'une réunion consultative informelle des ministres des affaires étrangères, organisée à Djeddah par le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des affaires étrangères.

Ils ont appelé à la mise en place d'un processus visant à atteindre les objectifs fixés et à l'intensification des consultations entre les pays arabes afin de garantir le succès de ces efforts".

L'éventualité d'un retour de la Syrie dans le giron arabe a également été évoquée, selon le communiqué.

La Syrie a été suspendue de la Ligue arabe, qui compte 22 pays, à la suite de la répression sanglante menée par le président Bachar Assad, qui a déclenché une guerre multiforme ayant dévasté le pays et déplacé des millions de personnes.

Des centaines de milliers de personnes sont mortes dans cette guerre, qui a impliqué de nombreuses puissances étrangères et divisé le pays.

Si certains États arabes ont renoué des liens avec Damas, la normalisation des relations de la Syrie avec le monde arabe reste une question sensible pour plusieurs pays.

En début de semaine, le premier ministre du Qatar, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, a déclaré que le fondement initial de la suspension de l'adhésion de la Syrie à la Ligue arabe en 2011 était toujours valable.

Selon une source proche du dossier, la Jordanie a déclaré, avant la réunion, qu'elle préconisait un plan de paix arabe commun qui pourrait mettre un terme aux conséquences dévastatrices du conflit syrien, qui dure depuis plus de dix ans.

Abu Dhabi et Oman ont également reçu M. Assad, alors que la normalisation s'accélère dans d'autres pays de la région à la suite d'un tremblement de terre dévastateur qui a frappé la Turquie et la Syrie.

Après un rapprochement avec l'Iran, principal allié régional de la Syrie, l'Arabie saoudite a déclaré qu'une nouvelle approche était nécessaire avec Damas. Les deux pays ont convenu de rouvrir leurs ambassades prochainement.

Lors d'une rencontre la semaine dernière entre le prince Faisal ben Farhane et le ministre syrien des affaires étrangères Faisal Mekdad à Djeddah, les deux diplomates ont annoncé la nécessité d'explorer une solution politique à la crise syrienne.

Au cours de la réunion consultative de samedi, les ministres des affaires étrangères ont déclaré qu'il était crucial de trouver une solution politique qui "préserverait l'unité, la sécurité, la stabilité, le territoire et l'identité arabe de la Syrie".

Ils ont également convenu de l'importance de résoudre la crise humanitaire, de fournir un environnement propice à l'acheminement de l'aide dans toutes les régions de la Syrie et de créer les conditions nécessaires au retour des réfugiés syriens et des personnes déplacées dans leurs régions, selon le communiqué.

Ils ont également souligné la nécessité de combattre le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses organisations, de lutter contre la contrebande et le trafic de drogue, et de faire en sorte que les institutions de l'État "préservent la souveraineté de la Syrie sur ses terres pour mettre fin à la présence de milices armées dans ce pays et à l'ingérence extérieure dans les affaires intérieures syriennes".

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne annonce mener une offensive sur le sud du Liban

Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
Cette photo prise depuis une position israélienne le long de la frontière avec le sud du Liban montre de la fumée s'échappant du village libanais d'Odaisseh lors du bombardement israélien le 22 avril 2024. (Photo, AFP)
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  • "Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant
  • Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé mercredi mener une "action offensive" sur le sud du Liban, où elle affirme que son aviation et son artillerie ont frappé 40 cibles du Hezbollah libanais et tué la moitié de ses commandants dans ce secteur.

"Des troupes sont déployées en nombre à la frontière et les forces armées mènent actuellement des actions offensives dans tout le sud du Liban", a indiqué le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant dans un communiqué.

"La moitié des commandants du Hezbollah dans le sud du Liban ont été éliminés, l'autre moitié se cache et laisse le champ libre aux opérations" militaires israéliennes.

Un porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a indiqué à l'AFP que celle-ci "n'avait détecté aucun franchissement terrestre" de la frontière mercredi.

Le mouvement libanais pro-iranien n'a pas réagi dans l'immédiat aux déclarations israéliennes.

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas le 7 octobre, le Hezbollah mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël pour soutenir le mouvement islamiste palestinien, son allié.

L'armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.

"Il y a peu de temps, les avions de combat et l'artillerie israélienne ont frappé environ 40 cibles terroristes du Hezbollah" autour d'Aïta el-Chaab dans le sud du Liban, y compris des sites de stockage d'armes, a affirmé plus tôt l'armée israélienne dans un communiqué.

Le Hezbollah "a mis en place des dizaines de moyens et d'infrastructures terroristes dans la région" pour attaquer Israël, a-t-elle ajouté.

L'agence officielle libanaise ANI a fait état de son côté de 13 frappes israéliennes près d'Aïta el-Chaab.

"Des avions militaires israéliens ont effectué plus de 13 frappes aériennes ciblant la périphérie des villes d'Aïta el-Chaab, Ramya, Jabal Balat et Khallet Warda", a déclaré l'agence.

Le Hezbollah avait annoncé mardi avoir tiré des dizaines de roquettes sur le nord d'Israël, en représailles à la mort de deux civils dans le sud du Liban dans une frappe imputée à Israël.

Ces violences entre Hezbollah et Israël ont fait depuis le 7 octobre 380 morts du côté libanais, en majorité des combattants du mouvement libanais ainsi que 72 civils, selon un décompte de l'AFP.

Dans le nord d'Israël, onze soldats et huit civils ont été tués d'après l'armée.

 

 


L'Égypte nie avoir discuté avec Israël d’une offensive à Rafah

Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
Un vendeur de pain pousse son chariot devant les décombres d’un bâtiment effondré à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 23 avril 2024. (AFP)
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  • Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains
  • L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah

LE CAIRE: L’Égypte nie avoir tenu des discussions avec Israël au sujet d’une offensive dans la ville palestinienne de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Diaa Rashwan, chef du service d’information de l’État égyptien, a réfuté ce qui a été affirmé dans l’un des principaux journaux américains, selon lequel l’Égypte a discuté avec Israël de ses projets d’offensive à Rafah.

M. Rashwan a réaffirmé l’opposition totale de l’Égypte à cette opération, position annoncée à plusieurs reprises par les responsables politiques du pays, qui estiment que cette opération conduira à de nouveaux massacres, à des pertes humaines massives et à une destruction généralisée.

Il a ajouté que les avertissements répétés de l’Égypte sont parvenus à la partie israélienne par tous les moyens depuis qu’Israël a proposé de mener une opération militaire à Rafah. Ces avertissements mentionnent les pertes attendues et les répercussions négatives sur la stabilité de l’ensemble de la région.

Alors qu’Israël envisage de mener cette opération à laquelle l’Égypte, la plupart des pays du monde et leurs institutions internationales s’opposent, les efforts de l’Égypte depuis le début de l’agression israélienne se focalisent sur la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et sur l’échange de prisonniers et de détenus, a précisé M. Rashwan.

Ce dernier a indiqué que l’Égypte cherchait à faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, en particulier dans le nord et dans la ville de Gaza, ainsi que l’évacuation des blessés et des malades pour qu’ils soient soignés en dehors de cette région.

L’Égypte s’est opposée à plusieurs reprises au déplacement des Palestiniens de Gaza et met en garde contre toute opération militaire à Rafah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le roi Salmane d’Arabie saoudite admis à l’hôpital pour un contrôle de routine

Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
Le roi Salmane admis dans un hôpital de Djeddah pour un contrôle de routine. (Photo, SPA)
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  • Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA
  • Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres

DJEDDAH: Le roi Salmane d’Arabie saoudite a été admis au King Faisal Specialist Hospital and Research Centre à Djeddah pour un contrôle de routine, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Les tests devraient durer «quelques heures», a déclaré la Cour royale, citée par SPA.

Le roi Salmane a assisté mardi à la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com