Ithra: L’exposition sur l’hégire accueille plus de cent mille visiteurs

L’exposition, intitulée «Hégire: sur les pas du prophète», met en lumière le voyage de huit jours accompli par le prophète Mahomet de La Mecque à Médine. (Photo fournie)
L’exposition, intitulée «Hégire: sur les pas du prophète», met en lumière le voyage de huit jours accompli par le prophète Mahomet de La Mecque à Médine. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 17 avril 2023

Ithra: L’exposition sur l’hégire accueille plus de cent mille visiteurs

  • Ce projet contribue à remplir la mission de l’Ithra, qui consiste à favoriser la création de contenu local et de le propose au monde entier
  • L’exposition comprend notamment des artefacts, des manuscrits, des œuvres d’art contemporain, des productions cinématographiques

RIYAD: Le Centre du roi Abdelaziz pour la connaissance et la culture (Ithra) a clôturé cette semaine les activités de l’exposition mondiale sur l’hégire, qui a accueilli plus de cent mille visiteurs. 

L’événement, qui a pour titre «Hégire: sur les pas du prophète», met en lumière le voyage de huit jours accompli par le prophète Mahomet de La Mecque à Médine. 

L’exposition retrace ce parcours et examine son incidence sociale, politique et culturelle sur le monde à travers un spectacle multimédia immersif qui se poursuit pendant neuf mois à l’Ithra. 

Ce projet contribue à remplir la mission de l’Ithra, qui consiste à favoriser la création de contenu local et de le propose au monde entier. 

L’exposition sera désormais en tournée dans d’autres villes du Royaume et à travers le monde pendant plusieurs années. Le Musée national de Riyad est la deuxième étape. 

Noura al-Zamil, directrice des programmes au sein du centre Ithra, explique que l’exposition sur la migration fait partie d’un projet culturel intégré – le premier du genre à raconter et à documenter les événements historiques importants de la migration du Prophète de manière inédite et contemporaine.  

Elle ajoute que ce projet a été réalisé en coopération avec plus de soixante-dix chercheurs et artistes de plus de vingt pays à travers le monde qui ont contribué à faire revivre le parcours migratoire à travers une exposition multidisciplinaire. 

L’exposition comprend des artefacts, des manuscrits, des œuvres d’art contemporain, des productions cinématographiques, un film documentaire consacré au chemin de la migration et un livre qui documente le voyage historique. 

«Il s’agit d’une exposition mobile qui a commencé au centre Ithra au mois d’août dans le but de faire la lumière sur la migration du prophète Mahomet, que Dieu le bénisse, à travers quatorze stations interactives», indique Noura al-Zamil. 

«Chaque station est méticuleusement conçue par des experts locaux et internationaux et présentée en partenariat avec plusieurs grandes organisations régionales et internationales et d’éminents universitaires et artistes», ajoute-t-elle. 

Laila al-Faddagh, directrice du Musée national de Riyad, déclare: «Au musée, nous cherchons à améliorer la compréhension de notre culture, de notre histoire et des civilisations anciennes et diverses qui se sont établies sur notre Terre à travers ces expositions, en coopération avec d’autres entités comme l’Ithra.» 

L’exposition ouvre la voie au dialogue et à l’échange de connaissances pour créer une connexion humaine avec le contenu proposé. 

Elle fait état du manque de connaissances dont nous disposons au sujet de la migration du Prophète et évoque le patrimoine profondément enraciné de la péninsule Arabique. Elle contribue en outre à améliorer l’industrie du contenu local de l’Arabie saoudite, en plus d’offrir une expérience particulièrement riche aux visiteurs, rendant l’histoire de la migration historique du prophète Mahomet accessible au public. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les œuvres d'art saoudiennes attirent les foules au Caire

Des œuvres d'art saoudiennes sont présentées dans le cadre de l'exposition Beyond the Frame à l'Opéra du Caire (SPA).
Des œuvres d'art saoudiennes sont présentées dans le cadre de l'exposition Beyond the Frame à l'Opéra du Caire (SPA).
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  • Nahed Turkistani, professeur d'art céramique à l'université de Jeddah et l'un des organisateurs de l'exposition, a déclaré que l'événement présentait environ 20 œuvres saoudiennes
  • Turkistani a souligné le caractère distinctif des œuvres saoudiennes, qui représentaient des idées artistiques novatrices

LE CAIRE : Les œuvres d'art saoudiennes présentées lors de la deuxième édition de l'exposition Beyond the Frame, qui se tient actuellement à l'Opéra du Caire, ont attiré des visiteurs de nationalités et d'âges divers, qui ont salué la diversité et le caractère unique de ces œuvres.

Nahed Turkistani, professeur d'art céramique à l'université de Jeddah et l'un des organisateurs de l'exposition, a déclaré que l'événement présentait une vingtaine d'œuvres saoudiennes dans les domaines de la photographie, de la sculpture, de la calligraphie arabe et de la peinture.

Elle a souligné le caractère distinctif des œuvres saoudiennes, qui représentaient des idées artistiques novatrices reflétant l'intellectualisme, la diversité et la créativité.

Turkistani a déclaré que l'événement accentuait l'esprit de coopération et d'échange culturel et artistique entre les pays arabes participants, en mettant l'accent sur les traditions des sociétés concernées.

Elle a également souligné le soutien apporté par l'ambassade saoudienne en Égypte pendant l'événement.


L'exposition « Art Here » du Louvre Abu Dhabi débute en collaboration avec l'horloger suisse

Cette année, cinq artistes ont été sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings". L'artiste gagnant sera choisi par un jury et annoncé en décembre. (Photo AN)
Cette année, cinq artistes ont été sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings". L'artiste gagnant sera choisi par un jury et annoncé en décembre. (Photo AN)
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  • La quatrième édition de cet événement annuel est dotée d'un prix d'une valeur de 60 000 dollars
  • 5 artistes sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings" (réveils)

ABU DHABI : En collaboration avec l'horloger suisse Richard Mille, le Louvre Abu Dhabi organise la quatrième édition de l'exposition et du concours annuels "Art Here" du 20 septembre au 15 décembre.

Avec plus de 200 candidats venus de tout le monde arabe, le prix Art Here offre une récompense de 60 000 dollars à son lauréat.

Cette année, cinq artistes ont été sélectionnés pour présenter leur travail sous le thème "Awakenings", l'artiste gagnant devant être sélectionné par un jury et annoncé en décembre.

Les artistes sont Sarah Almehairi, Lamya Gargash, Ferielle Doulain-Zouari, Moataz Nasr et Nicene Kossentini.

L'artiste émiratie Gargash a interprété le thème avec une sculpture géante en forme de ballon de plage, entièrement réalisée avec du sable des Émirats arabes unis.

Gargash a expliqué que son œuvre "Debutante Ball" lui a été inspirée par un commentaire désobligeant que quelqu'un avait fait à son égard lorsqu'elle était plus jeune, disant que les Émirats arabes unis n'étaient qu'un "bac à sable géant".

"Je considère qu'il s'agit d'une réponse à quelque chose que j'ai vécu il y a des années. Un commentaire négatif, un commentaire provocateur qui m'a été adressé. Et je l'ai pris à cœur", a-t-elle déclaré.

"Le thème ‘Awakenings’ en dit long sur l'éphémère et la recherche d'une voie. Pour moi, il s'agit donc d'une renaissance. C'est une renaissance", a-t-elle ajouté.

L'artiste égyptien Nasr a décidé d'abandonner l'économie pour se consacrer à sa passion.

"Ma mère était une artiste. J'avais l'habitude de m'asseoir avec elle, de la regarder peindre. C'était la meilleure chose de ma vie. Le fait d'être assis derrière elle. Voir comment les couleurs se mélangent jusqu'à ce que quelque chose apparaisse soudainement devant moi", a-t-il déclaré.

Nasr se décrit comme un passionné d'histoire et explique que son travail s'inspire de l'histoire arabe. Son œuvre "Brides of the Sky" raconte l'histoire des femmes lors de l'invasion mongole de l'Égypte.

"Ce que j'essaie de faire en tant qu'artiste, c'est d'apporter une grande boucle, une boucle agrandie, et de la placer sur des choses que les gens peuvent passer sans voir, et de leur dire : 'Regardez, c'est votre héritage : Regardez, c'est votre héritage'."

"Peut-être que cela va réveiller quelque chose en eux et leur faire comprendre quelque chose sur eux-mêmes, sur l'histoire, sur l'héritage", a-t-il déclaré.


Des statues du MET de New York retrouvent leur château médiéval français ... via des copies

En 1957, une première demande de copie avait été refusée par le MET car un moulage risquait d'abîmer les traces de peinture encore présentes. (AFP)
En 1957, une première demande de copie avait été refusée par le MET car un moulage risquait d'abîmer les traces de peinture encore présentes. (AFP)
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  • Des copies parfaites de statues de la Renaissance exposées au Metropolitan Museum of Art (MET) de New York ont rejoint cette semaine le château médiéval de Biron, en Dordogne
  • Ces pièces monumentales, sculptées au XVIe siècle par un artiste anonyme, avaient été cédées en 1907 par le dernier marquis de Biron à John Pierpont Morgan, fondateur de la banque JPMorgan et président du MET

BORDEAUX: Des copies parfaites de statues de la Renaissance exposées au Metropolitan Museum of Art (MET) de New York ont rejoint cette semaine le château médiéval de Biron, en Dordogne (sud-ouest de la France), grâce à des technologies utilisées pour reproduire la grotte préhistorique de Lascaux.

À l'occasion des Journées européennes du Patrimoine en cette fin de semaine, ces fac-similés représentant une "Mise au tombeau du Christ" surmontée d'angelots ont repris la place des sculptures originales dans la chapelle de cette forteresse du Périgord, bâtie sur un hectare et considérée comme le plus vaste château de la région française d'Aquitaine.

"Ces magnifiques statues devraient redonner leur charme à cette chapelle", se félicite auprès de l'AFP André Barbé, directeur général de la société touristique Semitour Périgord qui gère notamment le château de Biron et le site de Lascaux.

Ces pièces monumentales, sculptées au XVIe siècle par un artiste anonyme, avaient été cédées en 1907 par le dernier marquis de Biron à John Pierpont Morgan, fondateur de la banque JPMorgan et président du MET.

En 1957, une première demande de copie avait été refusée par le MET car un moulage risquait d'abîmer les traces de peinture encore présentes.

Mais en 2018, aucune objection: de nouvelles technologies, utilisées notamment pour créer en 2016 le centre international d'art pariétal (Lascaux IV) et ses répliques de peintures rupestres, permettent de reproduire les œuvres sans les toucher, selon l'Atelier des fac-similés du Périgord (AFSP), filiale de Semitour.

Grâce à des relevés photogrammétriques et des machines 3D, ces répliques imitant l'aspect de la pierre et les moindres caractéristiques et défauts des œuvres ont pu être réalisées en huit mois, pour un budget de 350.000 euros.

"C'est un travail de précision", résume André Barbé. "C'est vraiment très bluffant. Vous avez l'impression d'avoir les œuvres (originales) devant les yeux."

"Ces statues, de toute façon, sont mieux préservées au MET que chez nous", selon le dirigeant. "Le fac-similé est là pour ça. C'est exactement l'histoire de Lascaux: préservons les originaux mais montrons au public."

Après l'installation en octobre 2023 d'une réplique d'une "Pietà" (Vierge tenant sur ses genoux le corps du Christ), elle aussi exposée au MET, le château de Biron a réceptionné cette semaine le nouvel ensemble sculptural, dévoilé vendredi.

Le château de Biron a accueilli plus de 60.000 visiteurs en 2023.