Le Khaleej Times, premier et plus ancien quotidien anglophone des Émirats arabes unis, souffle ses 45 bougies

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Publié le Lundi 17 avril 2023

Le Khaleej Times, premier et plus ancien quotidien anglophone des Émirats arabes unis, souffle ses 45 bougies

  • Depuis la sortie de son premier numéro, le 16 avril 1978, le journal occupe une place privilégiée parmi les médias des EAU
  • Le journal a été salué par d’éminents représentants du gouvernement, de la communauté et des médias du Royaume

LONDRES: Le premier et le plus ancien journal anglophone des Émirats arabes unis (EAU), le Khaleej Times (KT), a fêté dimanche son 45e anniversaire. Depuis la sortie de son premier numéro, le 16 avril 1978, le journal occupe une place privilégiée parmi les médias des EAU, s’efforçant de transmettre des informations internationales et de retracer l’évolution du Royaume au cours de ses quarante-cinq années d’existence. 

Le quotidien a indiqué dans un article qu’il a publié à cette occasion: «Nos bureaux ont été rénovés et nos plates-formes ont évolué: notre quotidien n’est plus un journal que l’on ouvre avec ses deux mains, c’est désormais un écran que l’on peut placer au creux d’une seule main. Mais pour nous, au KT, certaines choses ne changent pas: l’audace, la passion et la mission qui consiste à transmettre des histoires qui comptent.» 

Le journal a été salué par d’éminents représentants du gouvernement, de la communauté et des médias du Royaume ainsi que par des personnalités influentes de la société. 

Le cheikh Ahmed ben Mohammed al-Maktoum, président du Conseil des médias de Dubaï, a fait l’éloge d’un journal qui a joué «un rôle exceptionnel en retraçant la transformation de la nation au fil des années et en contribuant aux progrès qu’elle a accomplis». 

Pour sa part, la directrice générale du Bureau des médias du gouvernement de Dubaï, Mona al-Marri, a mis en avant «le rôle important que joue le quotidien dans la transformation de l’industrie des médias à l’échelle mondiale». 

Le directeur général de l’agence de presse émiratie, Mohammed Jalal al-Rayssi, a salué de son côté un journal qui raconte au monde entier l’histoire des EAU et celle du Moyen-Orient. 

Il s’est exprimé en ces termes: «Je suis convaincu que le KT poursuivra sa mission, qui consiste à fournir un travail journalistique crédible et irréprochable et à véhiculer les principes qui animent les Émirats arabes unis: unité, harmonie et prospérité.» 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Liban: un mort dans une frappe israélienne contre une voiture près de Beyrouth

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  • L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué avoir "éliminé un terroriste responsable de la contrebande d'armes et de la préparation d'attaques" qui oeuvrait pour "la Force Qods iranienne"
  • Selon l'agence nationale d'information (Ani, officielle), "un drone ennemi a visé une voiture sur l'autoroute de Khaldé", qui mène à la capitale

BEYROUTH: Un homme a été tué et trois autres personnes blessées dans une frappe israélienne qui a visé jeudi après-midi une voiture à l'entrée sud de Beyrouth, ont annoncé les autorités libanaises, Israël affirmant avoir "éliminé" un homme travaillant pour le compte de l'Iran.

"La frappe de l'ennemi israélien contre une voiture à Khaldé a fait un mort et trois blessés", a indiqué dans un bilan provisoire le ministère libanais de la Santé.

Selon l'agence nationale d'information (Ani, officielle), "un drone ennemi a visé une voiture sur l'autoroute de Khaldé", qui mène à la capitale.

L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué avoir "éliminé un terroriste responsable de la contrebande d'armes et de la préparation d'attaques" qui oeuvrait pour "la Force Qods iranienne", branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran.

Israël et l'Iran ont mené une guerre de 12 jours stoppée par un cessez-le-feu imposé par le président américain Donald Trump le 24 juin.

Un photographe de l'AFP a vu la voiture à moitié calcinée, autour de laquelle s'est formé un embouteillage monstre, l'armée libanaise ayant formé un cordon de sécurité.

L'autoroute de Khaldé, très empruntée, relie la capitale libanaise au sud du Liban, bastion du Hezbollah pro-iranien, sorti très affaibli de sa dernière guerre contre Israël à l'automne dernier.

L'Ani a ensuite rapporté une série de frappes aériennes israéliennes qui ont visé dans le sud des secteurs situés entre les localités de Yahmor al-Chaqif et Deir Seryan, et les périphéries de Zawtar El Charqiyey et d'autres localités de la région de Jezzine.

L'armée israélienne a dit avoir frappé "des sites militaires, y compris des dépôts d'armes, structures militaires et infrastructures terroristes" du Hezbollah dans le sud du Liban.

Leur présence et les activités du Hezbollah dans la zone constituent, selon elle, "une violation flagrante" de l'accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre pour mettre fin à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte avec le mouvement armé libanais.

Malgré ce cessez-le-feu, Israël continue de mener des frappes sur le Liban, de manière quasi-quotidienne, affirmant viser le Hezbollah.

En vertu de l'accord de trêve, le Hezbollah devait retirer ses combattants au nord du fleuve Litani, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne, où seules l'armée libanaise et les forces de maintien de la paix des Nations unies doivent être déployées.

Israël, qui devait de son côté retirer complètement ses troupes, les maintient toutefois dans cinq positions frontalières qu'il juge stratégiques.


Gaza: Netanyahu veut déraciner le Hamas, qui évalue des «propositions» pour un cessez-le-feu

Des Palestiniens pleurent les corps des victimes d'une frappe israélienne qui a touché l'école Mustafa Hafez abritant des civils déplacés par la guerre, le 3 juillet 2025. (AFP)
Des Palestiniens pleurent les corps des victimes d'une frappe israélienne qui a touché l'école Mustafa Hafez abritant des civils déplacés par la guerre, le 3 juillet 2025. (AFP)
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  • Donald Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu de deux mois à Gaza et a exhorté le Hamas à l'accepter
  • Pourtant, aucune piste tangible n'a encore émergé des tractations et l'horizon d'une fin des combats suscite des débats en Israël, des ministres d'extrême droite s'y opposant tant que le Hamas est toujours actif

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a juré mercredi d'éliminer "jusqu'à la racine" le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a annoncé étudier des "propositions" en vue d'un cessez-le-feu à Gaza.

A quelques jours d'une rencontre prévue à Washington avec le président américain Donald Trump, qui presse pour un arrêt des hostilités, M. Netanyahu a assuré qu'il n'y aurait plus de "Hamastan" à Gaza.

"C'est terminé. Nous libérerons tous nos otages et nous éliminerons le Hamas (...). Nous les éliminerons jusqu'à la racine", a-t-il insisté.

Selon une source palestinienne proche des négociations, les "propositions" reçues par le Hamas des médiateurs égyptiens et qataris mentionnent une trêve de 60 jours pendant laquelle seraient libérés la moitié des otages israéliens encore vivants en échange d'"un certain nombre de prisonniers" palestiniens.

Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a appelé à ne pas "manquer" une occasion de libérer les derniers otages retenus dans le territoire palestinien ravagé par près de 21 mois de guerre.

Donald Trump a assuré mardi qu'Israël avait accepté de finaliser les termes d'un cessez-le-feu de deux mois à Gaza et a exhorté le Hamas à l'accepter.

Pourtant, aucune piste tangible n'a encore émergé des tractations et l'horizon d'une fin des combats suscite des débats en Israël, des ministres d'extrême droite s'y opposant tant que le Hamas est toujours actif.

"Nous n'avons qu'un mot à leur dire ce matin: honte!", a taclé le Forum des familles, principale association de proches des otages retenus à Gaza, et fer de lance de la mobilisation pour exiger du gouvernement un accord pour leur libération.

Pour Nadav Miran, frère de l'otage Omri Miran et membre du Forum de l'espoir, qui regroupe des proches d'otages opposés aux négociations avec le Hamas, un accord partiel "n'assurerait pas le retour de tous les otages (...), il faut les ramener tous en une fois".

Mort du directeur d'un hôpital 

La guerre à Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent sur Israël lancée le 7 octobre 2023 par le Hamas.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 déclarées mortes par l'armée israélienne.

Dans la bande de Gaza, 47 personnes ont été tuées mercredi dans des frappes et des tirs de l'armée israélienne, a indiqué à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile du territoire, organisation de premiers secours.

Parmi les morts figurent le directeur d'un hôpital le Dr Marouane Al-Sultan, selon l'ONG indonésienne gérant cet établissement.

L'armée israélienne a confirmé la frappe, indiquant, sans plus de précisions qu'elle avait visé un "terroriste clef" du Hamas et qu'elle examinait des informations selon lesquelles "des civils non impliqués ont été blessés".

Les forces israéliennes ont indiqué étendre leurs opérations militaires pour "démanteler les capacités militaires du Hamas en réponse aux attaques sauvages" du mouvement palestinien. En fin de journée, elles ont appelé la population à évacuer plusieurs quartier de l'est de Gaza-ville en vue d'un offensive proche.

L'armée a également annoncé avoir intercepté deux "projectiles" tirés de la bande de Gaza vers Israël, ainsi que la mort au combat d'un de ses soldats, âgé de 19 ans.

Enfants en sang 

Dans la journée, plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées dans la cour de l'hôpital Nasser de Khan Younès (sud) avant l'inhumation des cinq membres de la famille Abou Taimeh, tués quelques heures plus tôt.

A l'intérieur de l'établissement, qui ne fonctionne plus que partiellement en raison de pénuries, plusieurs enfants couverts de sang sont pris en charge.

Pendant ce temps, dans la zone d'al-Mawasi, des passants regardent stupéfaits ce qui reste d'une tente visée par une frappe israélienne.

Y vivaient certains des blessés conduits à l'hôpital, comme de nombreux Gazaouis qui, contraints de quitter leur logement à cause de la guerre, peuplent des camps de fortune.

Il ne reste plus qu'un amas de casseroles et de couvertures, et encore du sang au sol.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Plus de 57.012 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Gaza: la Défense civile fait état de 25 morts, un cessez-le-feu débattu en Israël

Les premiers secours de la bande de Gaza ont rapporté jeudi matin la mort de 25 personnes dans des opérations militaires israéliennes en pleines discussions de part et d'autre pour un cessez-le-feu qui divise le gouvernement en Israël. (AFP)
Les premiers secours de la bande de Gaza ont rapporté jeudi matin la mort de 25 personnes dans des opérations militaires israéliennes en pleines discussions de part et d'autre pour un cessez-le-feu qui divise le gouvernement en Israël. (AFP)
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  • Un responsable de la Défense civile gazaouie, Mohammad al-Moughayyir, a indiqué à l'AFP qu'une frappe aérienne nocturne sur l'école Moustafa Hafez de Gaza-ville, qui abrite des déplacés, avait fait 12 morts
  • Des images de l'AFP sur place montrent de jeunes enfants errant dans le bâtiment carbonisé après le bombardement, au milieu d'un amas de débris

GAZA: Les premiers secours de la bande de Gaza ont rapporté jeudi matin la mort de 25 personnes dans des opérations militaires israéliennes en pleines discussions de part et d'autre pour un cessez-le-feu qui divise le gouvernement en Israël.

L'armée israélienne a récemment étendu son offensive dans le petit territoire côtier palestinien, où la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste Hamas sur le sol israélien, le 7 octobre 2023, a poussé une large majorité des habitants à se déplacer.

Beaucoup d'entre eux ont trouvé refuge dans des bâtiments scolaires, mais ceux-ci sont parfois attaqués par les forces israéliennes, qui affirment cibler des combattants du Hamas se cachant parmi les civils.

Un responsable de la Défense civile gazaouie, Mohammad al-Moughayyir, a indiqué à l'AFP qu'une frappe aérienne nocturne sur l'école Moustafa Hafez de Gaza-ville, qui abrite des déplacés, avait fait 12 morts, parmi lesquels "une majorité d'enfants et de femmes".

Des images de l'AFP sur place montrent de jeunes enfants errant dans le bâtiment carbonisé après le bombardement, au milieu d'un amas de débris.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne a répondu qu'elle examinait cette information, ainsi qu'un autre incident, dans le centre de Gaza, où selon les secouristes, six Palestiniens en quête d'aide humanitaire ont été tués par des tirs israéliens.

La GHF en question 

Le mécanisme de distribution de l'aide humanitaire est sujet à controverse depuis fin mai et sa prise en main par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation soutenue par les Etats-Unis et Israël.

Les Nations unies ont accusé les militaires israéliens d'avoir "bombardé et tiré sur des Palestiniens essayant d'atteindre les points de distribution, causant de nombreux décès".

L'armée israélienne a reconnu avoir ouvert le feu à proximité de sites de distribution d'aide, mais affirme avoir répondu à une "menace".

"Nous ne fermerons pas. Nous avons une tâche à accomplir. C'est très simple: fournir tous les jours de la nourriture gratuite aux habitants de Gaza. C'est tout", s'est défendu mercredi le président de la GHF, Johnnie Moore.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les affirmations de la Défense civile.

"Nos enfants en souffriront" 

En coulisses, la classe politique israélienne continue de se diviser entre partisans d'une trêve de 60 jours -- pendant laquelle seraient libérés la moitié des otages encore vivants retenus à Gaza, en échange de prisonniers palestiniens -- et ceux d'une poursuite des combats tant que le Hamas n'est pas anéanti.

"Si nous ne parvenons pas à faire disparaître le Hamas, nos enfants en souffriront!", a estimé dans un entretien à la chaîne 14 le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir.

Il compte, avec un autre ministre d'extrême droite, Bezalel Smotrich, faire pression sur le Premier ministre, Benjamin Netanyhu, pour qu'il repousse les propositions américaines pour un cessez-le-feu à Gaza.

M. Netanyahu doit se rendre la semaine prochaine à Washington pour une troisième rencontre en moins de six mois avec le président américain, Donald Trump, qui presse pour un arrêt rapide des hostilités.

L'attaque du 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles.

Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.

Plus de 57.000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.