Elections municipales: Des députés libanais menacent de boycotter la session parlementaire

À la suite de la session parlementaire prévue mardi matin, le Conseil des ministres se réunira dans l’après-midi pour examiner les moyens de financer les élections municipales. (AFP/Archive)
À la suite de la session parlementaire prévue mardi matin, le Conseil des ministres se réunira dans l’après-midi pour examiner les moyens de financer les élections municipales. (AFP/Archive)
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Publié le Mardi 18 avril 2023

Elections municipales: Des députés libanais menacent de boycotter la session parlementaire

  • Le patriarche maronite et le métropolite de l’archidiocèse grec-orthodoxe de Beyrouth ont ouvertement critiqué les députés qui cherchent à renouveler le mandat des municipalités
  • Les retraités de l’armée libanaise et les employés du secteur public envisagent de se rassembler sur la place Riad-al-Solh, à Beyrouth, non loin du siège du gouvernement

BEYROUTH: Le bloc parlementaire des Forces libanaises (FL) a menacé de boycotter la session législative de mardi, qui doit étudier la proposition de prolonger le mandat des municipalités et de retarder les élections.

Dans une déclaration faite lundi, le chef des FL, Samir Geagea, a affirmé: «Nous contesterons la prorogation du mandat des conseils municipaux si elle est approuvée.»

Le Hezbollah, le mouvement Amal ainsi que le Courant patriotique libre (CPL) et ses alliés devraient participer à la session durant laquelle la prolongation du mandat des conseils municipaux pourrait être ratifiée. Cette décision vise, selon eux, à supprimer les coûts et à éviter les problèmes logistiques liés à la tenue de ce scrutin.

Pour sa part, le ministère libanais de l’Intérieur avait antérieurement annoncé que les élections municipales se tiendraient en mai. Les députés des partis chrétiens d’opposition et ceux qui appartiennent aux Forces du changement exigent que soient tenues ces élections, ainsi que l’élection présidentielle; ils affirment en effet que les partis au pouvoir tentent de gagner du temps parce qu’ils redoutent de perdre leur influence sur les municipalités.

Les élections ont préalablement été reportées de douze mois au motif qu’elles coïncidaient avec les élections législatives.

M. Geagea a fait observer que les fonds nécessaires au financement des élections municipales pourraient être assurés par le biais de droits de tirage spéciaux, comme ceux auxquels le gouvernement fait appel pour couvrir les dépenses liées à l’électricité, aux médicaments, aux passeports, entre autres.

Lors de sa conférence de presse, M. Geagea a précisé que «l’axe de l’opposition [ou l’axe de la “moumanaa”, un terme utilisé pour désigner le Hezbollah pro-iranien et ses alliés, NDLR] ainsi que le Courant patriotique libre entravent l’élection présidentielle, paralysent le pays et ses institutions, préviennent la mise en place d’un véritable État et compromettent les élections municipales».

Le patriarche maronite, Bechara Boutros Rahi, ainsi que le métropolite de l’archidiocèse grec-orthodoxe de Beyrouth, Elias Audi, ont ouvertement critiqué les députés qui cherchent à renouveler le mandat des municipalités.

Les deux hommes ont publié une déclaration commune dans laquelle ils ont déclaré: «Comment pouvez-vous refuser de vous réunir pour élire un président de la république alors que vous vous réunissez et que vous assurez le quorum pour reporter les élections municipales?»

«Vous vous moquez du peuple et de la Constitution et vous renouvelez des mandats qui ont expiré», s’est indigné M. Bechara Rahi dimanche dernier. «Vous vous cachez derrière un prétexte absurde et honteux selon lequel il n’y aurait pas assez d’argent pour couvrir les coûts des élections. Pourquoi n’avez-vous pas sécurisé les fonds nécessaires à la tenue de ces élections? Vous faites clairement savoir que vous ne méritez pas la responsabilité qui vous a été confiée.»

L’archevêque Elias Audi a déclaré que «les dirigeants, qui ont semé la corruption dans toutes les institutions et tous les secteurs, sont devenus la cause de la mort  du pays et du génocide de son peuple».

«Les membres du Parlement ont achevé le quart de leur mandat. Ils sont incapables d’accomplir leurs devoirs les plus simples – en premier lieu, celui d’élire un président.»

«Le Parlement ne remplit pas son rôle de contrôle et de responsabilité. Il n’est pas parvenu à approuver les réformes législatives nécessaires pour stopper la crise qui s’envenime ni à redresser le pays», poursuit-il.

La députée Ghada Ayoub s’est quant à elle exprimée en ces termes: «Les députés qui parviennent à tenir une session pour prolonger le mandat [des conseils municipaux, NDLR] peuvent simplement tenir une session pour approuver le financement des élections municipales.»

«À ceux qui se disent soucieux d’éviter de créer un vide au sein des autorités locales, notamment les maires et les municipalités, et à ceux qui ne veulent pas presser le gouvernement de prélever les fonds nécessaires sur les droits de tirage spéciaux [DTS], je dis: “Approuvez le projet de loi prévoyant d’assurer un crédit exceptionnel.”»

Après la session parlementaire prévue mardi matin, le Conseil des ministres se réunira dans l’après-midi pour examiner les moyens de financer les élections municipales. En revanche, si la prolongation du mandat des conseils municipaux est approuvée, le Conseil des ministres se contentera d’approuver l’augmentation des salaires et l’ajustement des allocations versées aux employés du secteur public.

À l’ordre du jour du Conseil des ministres figure également une proposition qui vise à approuver l’émission de billets de cinq cent mille et d’un million de livres libanaises. En effet, le billet de cent mille livres est à ce jour le billet de banque le plus élevé.

Les retraités de l’armée libanaise et les employés du secteur public envisagent de leur côté de se rassembler sur la place Riad-al-Solh, à Beyrouth, non loin du siège du gouvernement. Ils réclament que leurs salaires soient révisés en fonction de leur pouvoir d’achat réel.

Selon eux, ce sont plusieurs dizaines de milliers de soldats et de fonctionnaires retraités qui vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Forts bombardements sur la ville de Gaza après le soutien de Rubio à Israël

La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain qui a réitéré l'appui des Etats-Unis à Israël. (AFP)
La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain qui a réitéré l'appui des Etats-Unis à Israël. (AFP)
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  • Marco Rubio a promis lundi au gouvernement de Benjamin Netanyahu le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza
  • Quelques heures plus tard, de très fortes frappes se sont fait entendre dans la bande de Gaza, assiégée et affamée, selon des témoins

GAZA: La ville de Gaza a été touchée par des bombardements forts et soutenus dans la nuit de lundi à mardi, ont indiqué plusieurs témoins à l'AFP, au lendemain d'une visite à Jérusalem du secrétaire d'Etat américain qui a réitéré l'appui des Etats-Unis à Israël.

Marco Rubio a promis lundi au gouvernement de Benjamin Netanyahu le "soutien indéfectible" des Etats-Unis à Israël pour éliminer le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Quelques heures plus tard, de très fortes frappes se sont fait entendre dans la bande de Gaza, assiégée et affamée, selon des témoins.

"Il y a des bombardements massifs et incessants sur la ville de Gaza et le danger ne cesse d'augmenter", a déclaré à l'AFP Ahmed Ghazal, un habitant de cette zone.

Cet homme de 25 ans a décrit une "explosion qui a violemment secoué le sol du quartier" peu après 01H00 locale mardi (22H00 GMT lundi).

"J'ai couru dans la rue, sur le site de la frappe", "trois maisons" d'un bloc résidentiel "ont été complètement rasées". "De nombreuses personnes sont emprisonnées sous les débris et on peut entendre leurs cris."

Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, a déclaré à l'AFP que "les bombardements se (poursuivaient) intensément dans toute la ville de Gaza", précisant que "le nombre de morts et de blessés (continuait) d'augmenter".

"Il y a des morts, des blessés et des personnes disparues sous les décombres suite à des frappes aériennes israéliennes visant un bloc résidentiel près de la place Al-Shawa dans la ville de Gaza", a-t-il détaillé, évoquant "un massacre majeur".

La Défense civile avait fait état de 49 Palestiniens tués lundi, dont plus de la moitié à Gaza-ville, où l'armée a intensifié ses attaques avec l'objectif de s'en emparer.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.

Le déplacement de M. Rubio dans la région intervient après une attaque israélienne inédite le 9 septembre au Qatar contre des chefs du Hamas.

Rassurer Doha 

Après Jérusalem, M. Rubio se rend mardi à Doha, où il devrait rencontrer le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, afin de "réaffirmer le soutien total des Etats-Unis à la sécurité et la souveraineté du Qatar après l'attaque israélienne", selon le département d'Etat.

La frappe aérienne au Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas et qui abrite la plus grande base aérienne américaine de la région, avait provoqué de rares critiques de Donald Trump contre Israël.

Le président américain a assuré lundi à des journalistes dans le Bureau ovale qu'Israël "ne frappera pas au Qatar".

Réunis lundi à Doha après l'attaque israélienne, les dirigeants arabes et musulmans ont appelé à "revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

Le secrétaire d'Etat américain s'est montré pessimiste quant à la possibilité d'une solution "diplomatique" à Gaza, qualifiant le Hamas d'"animaux barbares".

L'offensive israélienne à Gaza a suivi l'attaque du 7-Octobre qui a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.

Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.905 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire. L'ONU y a déclaré la famine, ce qu'Israël dément.

M. Rubio a aussi affiché la solidarité des Etats-Unis avec Israël avant un sommet coprésidé par la France et l'Arabie saoudite le 22 septembre à l'ONU, destiné à promouvoir la reconnaissance d'un Etat de Palestine, au côté d'Israël.

Une initiative largement symbolique dans la mesure où Israël s'oppose fermement à la création d'un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.

En soirée, le secrétaire d'Etat a rencontré à Jérusalem des familles d'otages, selon un responsable du département d'Etat. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque du 7-Octobre, 47 sont encore retenues à Gaza, dont 25 décédées selon l'armée israélienne.


Attaque au Qatar: les dirigeants arabes et musulmans appellent à «revoir» les liens diplomatiques avec Israël

Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière. (AFP)
Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière. (AFP)
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  • Selon le texte final consulté par l'AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre"
  • Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël

DOHA: Les dirigeants arabes et musulmans réunis en sommet à Doha ont appelé lundi à "revoir" les liens avec Israël après l'attaque israélienne ayant ciblé des responsables du Hamas palestinien au Qatar la semaine dernière.

Ce sommet conjoint exceptionnel de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) visait à hausser le ton face à cette attaque sans précédent à Doha, capitale du pays médiateur dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu à Gaza.

Selon le texte final consulté par l'AFP, les dirigeants arabes et musulmans exhortent "tous les Etats (...) à revoir les relations diplomatiques et économiques avec Israël et à engager des poursuites à son encontre".

Les voisins arabes du Qatar, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ainsi que l'Egypte, la Jordanie et le Maroc figuraient parmi les pays présents qui reconnaissent Israël.

Les dirigeants des Emirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc n'ont pas participé aux discussions, envoyant à leur place de hauts représentants.

La déclaration finale appelle également les Etats membres à "coordonner les efforts visant à suspendre l'adhésion d'Israël aux Nations unies".

Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio se trouvait lundi à Jérusalem - un voyage prévu avant les frappes au Qatar - pour montrer son soutien à Israël avant la reconnaissance prochaine par plusieurs pays occidentaux d'un Etat palestinien lors de l'Assemblée générale de l'ONU à la fin du mois. Il est attendu mardi à Doha.

Depuis Jérusalem, M. Rubio a affirmé le "soutien indéfectible" de son pays à Israël pour éliminer le Hamas, près de deux ans après une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.

"Faire échouer les négociations" 

Dans son discours d'ouverture, l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a accusé Israël de vouloir "faire échouer les négociations".

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "rêve que la région arabe devienne une sphère d'influence israélienne. Et c'est une dangereuse illusion", a-t-il poursuivi devant les dirigeants arabes et musulmans réunis à Doha, parmi lesquels les présidents palestinien, turc, iranien et égyptien ainsi que les Premiers ministres irakien et pakistanais, le roi de Jordanie et le prince héritier saoudien.

L'attaque israélienne, qui a tué cinq membres du Hamas et un membre des forces de sécurité qataries, a suscité une vague de condamnations internationales, notamment des riches monarchies du Golfe, alliées de Washington, ainsi qu'une rare réprobation des Etats-Unis, allié numéro un d'Israël mais également un proche allié du Qatar.

"Demain, ce pourrait être le tour de n'importe quelle capitale arabe ou islamique", a averti le président iranien, Massoud Pezeshkian, dont le pays avait attaqué une base américaine au Qatar lors de sa guerre de 12 jours contre Israël en juin.

"Le choix est clair. Nous devons nous unir", a-t-il martelé.

Contenir Israël 

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, dont le pays fut le premier Etat arabe à reconnaître Israël, a prévenu que cette attaque "érige des obstacles devant toute perspective de nouveaux accords de paix et compromet même les accords existants avec des pays de la région".

Israël et son principal allié, Washington, cherchent à étendre les accords d'Abraham, qui ont établi des relations avec les Emirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc en 2020, courtisant notamment l'Arabie saoudite, poids lourd pétrolier de la région.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a de son côté accusé le gouvernement israélien de vouloir "poursuivre les massacres et le génocide en Palestine tout en déstabilisant la région".

Les six monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui se sont rencontrées en marge du sommet à Doha, ont appelé les Etats-Unis à "user de leur influence" pour contenir Israël.

"Nous attendons des Etats-Unis, notre partenaire stratégique, qu'ils usent de leur influence sur Israël afin que ce pays mette fin à de tels agissements", a affirmé lors d'une conférence de presse à Doha Jassem Al-Budaiwi, le secrétaire général du CCG, qui regroupe l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, le Koweït et Oman.


Le prince héritier saoudien rencontre des dirigeants en marge du sommet de Doha

Cette image diffusée par l'agence de presse officielle saoudienne (SPA) montre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman participant au sommet 2025 sur l'urgence arabo-islamique à Doha, le 15 septembre 2025. (AFP)
Cette image diffusée par l'agence de presse officielle saoudienne (SPA) montre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed bin Salman participant au sommet 2025 sur l'urgence arabo-islamique à Doha, le 15 septembre 2025. (AFP)
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  • Le prince Mohammed a adressé ces remerciement à l’émir du Qatar après le sommet et a exprimé son soutien au pays

RIYAD: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré lundi plusieurs dirigeants en marge du sommet extraordinaire arabo-islamique afin de discuter de l’attaque israélienne contre le Hamas survenue la semaine dernière à Doha.

L’attaque, qui a fait six morts, a déclenché une vague de critiques, y compris de la part du président américain Donald Trump. Le Hamas affirme que ses hauts responsables ont survécu à la frappe israélienne.

Le prince Mohammed s’est entretenu avec le roi Abdallah II de Jordanie, le Premier ministre irakien Mohammed Chia Al-Soudani, le président de la République arabe syrienne Ahmad Al-Charra, le président iranien Massoud Pezeshkian et le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif.

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Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane rencontre les dirigeants participant au sommet arabo-islamique à Doha, lundi. (SPA)

Le prince héritier a également dirigé la délégation du Royaume lors de la session extraordinaire du Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe (CCG), tenue ce lundi.

À l'issue du sommet, le prince Mohammed a envoyé un message de remerciement à l'émir du Qatar.

« Nous saluons les conclusions de la session extraordinaire du Conseil suprême du Conseil de coopération du Golfe ainsi que celles du sommet arabo-islamique d’urgence », indique le message.

« Ces sommets ont réaffirmé le soutien de l’ensemble des pays participants à la position du Qatar face à l’agression brutale dont il a été la cible, et notre rejet absolu de toute violation des principes et des normes du droit international », indique le communiqué.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com