«No windmills in Basra» de Diaa Jubaili, une riche série de nouvelles

«No windmills in Basra» est l’œuvre du romancier primé Diaa Jubaili (Photo, Fournie).
«No windmills in Basra» est l’œuvre du romancier primé Diaa Jubaili (Photo, Fournie).
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Publié le Samedi 22 avril 2023

«No windmills in Basra» de Diaa Jubaili, une riche série de nouvelles

  • Cette série de nouvelles allie la magie du folklore arabe aux contradictions de la vie moderne
  • L’auteur aborde les thèmes de la guerre et de l'amour, réunissant les mères et les femmes, et bien plus encore

CHICAGO: De Bassorah, en Irak, une ville ayant une longue histoire de guerres, de morts, d'amour et de familles, dérive une riche série de nouvelles dans «No windmills in Basra» (en français «Pas de moulins à vent à Bassorah»), écrite par le romancier primé Diaa Jubaili.

Les histoires de l'auteur sont le miroir d’une région et de ses habitants qui ont résisté aux épreuves des conflits et de l'impérialisme, tout en essayant de mener leur vie quotidienne. Cette série de nouvelles allie la magie du folklore arabe aux contradictions de la vie moderne. Les lecteurs trouveront la vie entre tragédie et fantaisie dans les pages de Jubaili, récemment traduites par Chip Rossetti.

Offrant un aperçu de cette série de nouvelles exceptionnelles, Rossetti écrit que les histoires de Jubaili «ressemblent à des contes populaires modernes ou à des légendes urbaines», sachant qu’àl’avant-plan de l'œuvre se situe «la guerre qui fait ombrage à la vie quotidienne des Irakiens au cours des dernières décennies.» Jubaili raconte la guerre Iran-Irak, la seconde guerre du Golfe, la vie entre les guerres et les familles touchées par celles-ci. Le long de la rivière Chatt al-Arab, les gens se transforment en animaux et en objets inanimés, avec des sentiments de vie et d'amour. L’auteur aborde les thèmes de la guerre et de l'amour, réunissant les mères et les femmes, et bien plus encore.

Dans la nouvelle «Flying», Jubaili parle d'un ex-soldat qui ne parvient pas à subvenir à ses besoins et qui doit travailler dans une usine de volailles pour joindre les deux bouts. Chaque histoire montre comment la guerre transforme les vies et la mémoire. Dans «The Saltworks», un garçon nommé Jamal, qui apporte de la joie à sa famille, perd soudain la vie au cours d’une guerre, et sa famille est accablée. Allant des morts qui hantent la terre jusqu’aux orphelins qui doivent quitter l'Irak, les personnages de Jubaili n'oublient jamais le passé.

Les mères dont parle Jubaili sont des femmes qui portent à tout moment en elles le passé, le présent et le futur. Elles s'adaptent à la vie à mesure que les choses changent autour d'elles, que des êtres chers meurent et que des enfants grandissent, certains ne revenant jamais. Les mères recollent les morceaux brisés et reconstituent la vie. Dans la nouvelle «Jonah», c'est la mère du narrateur qui fait appel à sa ténacité pour reconstruire l'Irak. Entre tentatives pour empêcher la noyade de Virginia Woolf, un garçon qui essaie de gagner du temps et des personnages qui déclarent un auteur mort, les contes de Jubaili éclairent les esprits et transforment les cœurs dans une série de nouvelles débordant d'amour, de tragédies et de la nature fantasque de la vie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« I like it hot ! » : J. Lo fait sensation à Abou Dhabi

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  • Jennifer Lopez, 56 ans, prouve qu’elle reste l’une des artistes les plus enflammées au monde

ABOU DHABI: De retour à Abou Dhabi après son spectacle magistral en février, Jennifer Lopez a dansé toute la soirée mardi à l’Etihad Arena sur l’île de Yas dans le cadre de sa tournée mondiale « Up All Night ».

En interprétant ses tubes cultes comme « On the Floor », « Ain’t Your Mama » et « Dance Again », Lopez a fait monter la température avec son énergie débordante et ses chorégraphies percutantes.

Même si j’ai regretté que « Jenny From the Block » n’ait pas bénéficié d’un moment à elle, Lopez l’a tout de même interprétée en medley avec « We Will Rock You » de Queen.

Pour célébrer ses 56 ans, elle a chanté « Birthday », le single sorti le 24 juillet, très applaudi par le public.

La superstar a remercié ses fans et les a encouragés à s’aimer les uns les autres et à suivre ce qu’ils aiment.

Elle a également plaisanté sur la chaleur intense des Émirats. « I like it hot ! », a-t-elle lancé en se ventilant.

Avec plusieurs changements de tenues et des plages musicales bien calibrées, le show a alterné entre titres dynamiques, ballades lentes et medleys.

Lopez a rendu hommage à sa culture latino en interprétant quelques-uns de ses succès en espagnol, notamment « Qué Hiciste » et « Si Una Vez ».

Elle a chanté en dansant le flamenco, vêtue d’une tenue inspirée du traje de flamenca, la robe traditionnelle des femmes aux festivals andalous.

L’artiste n’est pas étrangère au Golfe : elle avait déjà fait sensation en avril lors du Grand Prix d’Arabie saoudite de F1 à Djeddah, puis en novembre dernier à Riyad pour l’événement « 1001 Seasons of Elie Saab ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’artiste saoudienne met en lumière le riche paysage culturel de l’Asir à travers ses œuvres

L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
L'artiste Arafat Al-Asimi a déclaré qu'elle se sentait le plus à l'aise dans la nature et les dessins de paysages traditionnels. (Fourni)
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  • Arafat Al-Asimi a surmonté de nombreux défis pour s’imposer comme artiste en tant que femme

MAKKAH : Les montagnes verdoyantes de la région d’Asir en Arabie saoudite ont nourri la vision artistique d’Arafat Al-Asimi.

En évoquant ses débuts, Al-Asimi confie qu’elle aime utiliser des couleurs pastel pour représenter des paysages naturels et patrimoniaux. Les montagnes, les vallées, les nuances des forêts et le climat unique de la région ont nourri son imagination artistique.

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L’artiste Arafat Al-Asimi affirme se sentir chez elle au cœur de la nature et des paysages traditionnels. (Fournie)

Elle explique se sentir profondément liée à la nature et aux dessins de paysages traditionnels, en particulier ceux inspirés de l’Asir, car ils traduisent son fort sentiment d’appartenance et lui procurent un équilibre et un confort psychologique.

Elle partage également sa passion pour l’intégration de la calligraphie arabe dans ses œuvres, soulignant combien cette pratique allie esthétique visuelle et identité culturelle.


Le programme Saudi Game Champions soutient les talents locaux pour une portée mondiale

Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
Le programme a proposé plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux saoudiens. (Fourni)
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  • Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux
  • L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme

RIYAD : Le Centre de l'entrepreneuriat numérique du ministère des communications et des technologies de l'information a conclu le programme Saudi Game Champions, une initiative de neuf mois visant à soutenir la croissance des studios de développement du pays.

Le programme comprenait plusieurs étapes : un Game Jam, des phases d'incubation et d'accélération, et une cérémonie de clôture célébrant les réalisations et les talents locaux.

L'initiative vise à aider les participants à entrer sur le marché avec des normes élevées de qualité et de professionnalisme.

Elle a offert plus de 180 heures d'ateliers spécialisés et plus de 1 500 heures de mentorat, auxquels ont participé 25 studios de jeux d'Arabie saoudite.

Lors de la cérémonie de clôture, Hussain Al-Safwan de LIMELESS Studio a remporté le prix du changement audacieux, tandis que Fahad Al-Jumaan de Hero Galaxy Studio a reçu le prix de l'inspiration.

Mostafa Fares a reçu le prix de la créativité et son collègue Ali Aseeri le prix du choix du public, tous deux représentant SYMMETRIC STUDIO.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts plus vastes déployés par le centre pour renforcer le rôle du Royaume dans l'industrie mondiale du jeu.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com