La Mecque : Les premiers pèlerins arrivent pour le Hajj 2020

C'est à l'entrée ouest de Mina, au pont Djamarat, qu'a lieu le rituel de la lapidation des stèles de Satan, qui doit se dérouler entre le lever et le coucher du soleil du dernier jour du Hajj. Chaque pèlerin est tenu de lancer sept cailloux sur chacun des trois blocs de béton haut d’environ 25 mètres. Selon la tradition, c’est en ces lieux que Satan surgit à trois reprises. (Photo AFP).
C'est à l'entrée ouest de Mina, au pont Djamarat, qu'a lieu le rituel de la lapidation des stèles de Satan, qui doit se dérouler entre le lever et le coucher du soleil du dernier jour du Hajj. Chaque pèlerin est tenu de lancer sept cailloux sur chacun des trois blocs de béton haut d’environ 25 mètres. Selon la tradition, c’est en ces lieux que Satan surgit à trois reprises. (Photo AFP).
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Publié le Lundi 27 juillet 2020

La Mecque : Les premiers pèlerins arrivent pour le Hajj 2020

  • En raison de la pandémie de la COVID-19, l'événement de cette année est en effet limité à environ 1,000 pèlerins, tous originaires de l'Arabie saoudite, dont environ 700 sont des expatriés
  • Khadija, une expatriée bulgare, a été submergée de larmes lorsqu'elle a appris qu'elle effectuerait le Hajj cette année. «Je ne m'attendais pas à ce qu'ils acceptent», dit-elle. « Je suis sûre que le Hajj de cette année sera exceptionnel à tous égards »

DJEDDAH : La ville de La Mecque ouvre à nouveau ses bras pour accueillir les pèlerins pour le Hajj annuel – un Hajj bien restreint par rapport au nombre de visiteurs des années précédentes.

En raison de la pandémie de la COVID-19, l'événement de cette année est en effet limité à environ 1,000 pèlerins, tous originaires de l'Arabie saoudite, dont environ 700 sont des expatriés.

Abdullah Al-Kathiri, un émirati rétabli de la COVID-19, a reporté son pèlerinage l'année dernière parce qu'il coïncidait avec son mariage. « Nombreux sont ceux qui ont effectué le pèlerinage ces dernières années et qui m'ont dit que c'était toujours un processus simple, même avec le nombre important de visiteurs», a-t-il déclaré. «Vous pouvez donc imaginer comment ce serait avec le nombre limité de pèlerins cette année. Ce sera sûrement une expérience formidable ».

Khadija, une expatriée bulgare, a été submergée de larmes lorsqu'elle a appris qu'elle effectuerait le Hajj cette année. «Je ne m'attendais pas à ce qu'ils acceptent», dit-elle. « Je suis sûre que le Hajj de cette année sera exceptionnel à tous égards ».

Dr. Haifa Yousef Hamdoun, médecin tunisienne à Qassim, est une autre médecin qui ne s'attendait pas à être acceptée en raison des faibles nombres cette année. « Lorsque j'ai reçu la confirmation de ma demande, j'étais ravie et je n’arrivais pas y croire», a-t-elle déclaré.

Mu’taz Mohamed, un pèlerin soudanais qui vit également dans la région de Qassim, a salué les mesures sanitaires préventives prises pour assurer sa sécurité et celle des autres pèlerins, afin de leur permettre d'accomplir les rituels en toute sécurité.

Après avoir terminé leurs procédures d'arrivée, les pèlerins ont été emmenés à leur logement à La Mecque, sous la supervision du ministère du Hajj et de la Omra. Ils y resteront quatre jours avant de commencer leur pèlerinage le 30 juillet.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Netanyahu annonce l'envoi d'un représentant israélien pour une rencontre avec des responsables au Liban

Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
Cette photographie prise lors d'une visite de presse organisée par l'armée libanaise montre un soldat libanais debout près d'un mur à Alma Al-Shaab, près de la frontière avec Israël, dans le sud du Liban, le 28 novembre 2025. (AFP)
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  • M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban"
  • Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban

JERUSALEM: Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi l'envoi d'un représentant pour une rencontre avec des responsables politiques et économiques au Liban, "première tentative pour établir une base de relations et de coopération économique entre Israël et le Liban".

M. Netanyahu "a chargé le directeur par intérim du Conseil de sécurité nationale d'envoyer un représentant de sa part à une réunion avec des responsables gouvernementaux et économiques au Liban", indique un communiqué de son bureau.

Le texte ne précise pas quand cette rencontre doit avoir lieu.

Cette annonce survient après le passage d'une émissaire américaine, Morgan Ortagus, à Jérusalem, sur fond de tensions croissantes entre Israël et le Liban.

Accusant le mouvement islamiste Hezbollah de violer le cessez-le-feu entré en vigueur il y a un an en se réarmant dans le sud du pays, l'armé israélienne a multiplié les frappes sur le sud du Liban la semaine dernière sur ce qu'elle a présenté comme des membres ou des infrastructures du Hezbollah.

Depuis plusieurs semaines, la presse israélienne multiplie les articles sur la possible imminence d'une nouvelle campagne militaire israélienne contre le Hezbollah au Liban.


Le pape appelle à «de nouvelles approches» au Moyen-Orient pour rejeter la violence

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  • Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage"
  • "Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix"

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a appelé mardi, devant 150.000 personnes réunies pour une messe en plein air à Beyrouth, à "de nouvelles approches au Moyen-Orient" meurtri par les conflits, pour y faire prévaloir la paix.

Le chef de l'Eglise catholique, qui achève une visite de trois jours au Liban, a également appelé les chrétiens d'Orient, dont la présence diminue du fait des guerres et de l'émigration, à faire preuve de "courage".

"Le Moyen-Orient a besoin de nouvelles approches afin de rejeter la mentalité de vengeance et de violence, de surmonter les divisions politiques, sociales et religieuses, et d'ouvrir de nouveaux chapitres au nom de la réconciliation et de la paix", a déclaré le souverain pontife.

Affirmant "prier spécialement pour le Liban bien-aimé", il a demandé "à la communauté internationale de ne ménager aucun effort pour promouvoir des processus de dialogue et de réconciliation" dans cette région meurtrie par les conflits.

La visite du chef de l'église catholique a donné un souffle d'espoir au Liban, qui a connu une guerre meurtrière avec Israël il y a un an et craint une nouvelle escalade malgré le cessez-le-feu.

Léon XIV a également appelé les dirigeants "dans tous les pays marqués par la guerre et la violence" à "écouter le cri" des "peuples qui appellent à la paix".

S'adressant aux "chrétiens du Levant, citoyens à part entière de ces terres", le pape leur a dit: "ayez du courage. Toute l'Église vous regarde avec affection et admiration".


Une plainte en France pour «entrave» au travail des reporters à Gaza

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza. (AFP)
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  • "Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination"
  • "Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse"

PARIS: Le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont annoncé mardi porter plainte à Paris pour "entrave à la liberté d'exercer le journalisme", visant les autorités israéliennes pour avoir empêché les reporters français de couvrir la guerre à Gaza.

Ces faits pourraient selon ces organisations constituer des "crimes de guerre", pour lesquels le parquet national antiterroriste à Paris peut enquêter, dès lors qu'ils sont commis contre des Français.

"Cette plainte est la première déposée à ce jour sur le fondement du délit d'entrave à la liberté d'exercer le journalisme, et la première à inviter le ministère public à se prononcer sur l'application de cette incrimination dans un contexte international où les atteintes à la liberté de la presse sont devenues structurelles", soulignent les plaignants dans la centaine de pages de leur requête, rendue publique par franceinfo.

"Cette plainte (...) dénonce une entrave concertée, parfois violente, empêchant les journalistes français de travailler dans les Territoires palestiniens et portant atteinte à la liberté de la presse", a commenté Me Louise El Yafi, l'une des avocates à l'origine de la plainte.

Elle "souligne aussi l'insécurité croissante visant les journalistes français en Cisjordanie (...). Ces atteintes, en violation du droit international humanitaire, relèvent également de crimes de guerre", ajoute sa consoeur Me Inès Davau.

Un journaliste français travaillant pour plusieurs rédactions francophones, qui a tenu à garder l'anonymat, porte lui aussi plainte: il dénonce son "agression" par des colons lors d'un reportage dans les territoires occupés.

Reporters sans frontières (RSF) a décompté plus de 210 journalistes tués depuis le début des opérations militaires israéliennes à Gaza, en représailles à l'attaque du 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Depuis le début de la guerre, les autorités israéliennes ont empêché les journalistes de médias étrangers d'entrer de manière indépendante à Gaza, autorisant seulement au cas par cas une poignée de reporters à accompagner leurs troupes.

En France, plusieurs plaintes ont été déposées en lien avec le conflit. Elles visent notamment des soldats franco-israéliens d'une unité d'élite de l'armée israélienne, l'entreprise française d'armement Eurolinks ou encore des Franco-Israéliens qui se rendraient complices du crime de colonisation.

Suite à une plainte, le parquet national antiterroriste a aussi demandé à un juge d'instruction parisien d'enquêter pour "crimes de guerre" dans le dossier de la mort de deux enfants français dans un bombardement israélien à Gaza en octobre 2023.